Les livraisons par drone
arrivent, et bien plus vite que beaucoup pourraient le croire.
Ce n’est pourtant pas
l’avis du Time Magazine, comme vous pourrez le voir dans cet article : Here’s
Why Drone Delivery Won’t Be Reality Any Time Soon
Le Time note que
l’Office fédéral de l’aviation refuse d’avoir quoi que ce soit à voir avec
des drones autonomes capables de voler hors du contact visuel, mais de
nouvelles régulations devraient bientôt être mises en place.
Certains pays comme le
Canada et le Royaume-Uni sont en avance sur les Etats-Unis en termes de
législation, mais l’Histoire nous a déjà prouvé que la demande des
consommateurs et la pression qu’ils exercent finit toujours par forcer un
pays à rattraper son retard.
Un nouveau prototype
de drone
Le nouveau drone en vidéo
Lien vers la vidéo : Amazon Prime Air
Des livraisons en
trente minutes
Voici un extrait de
l’article intitulé Amazon Unveils New Hybrid Drone Prototype to Make Deliveries
Within 30 Minutes :
Amazon
vient de dévoiler un nouveau drone hybride destiné à la livraison de paquets,
capable de voler verticalement à la manière d’un hélicoptère pour pouvoir
atterrir dans les jardins de clients, mais aussi horizontalement à la manière
d’un avion traditionnel. Le drone peut parcourir une distance de plus de
vingt kilomètres à grande vitesse.
L’hybride
a été conçu pour Amazon Prime, le service de livraison futuriste qui a pour
objectif de livrer leurs colis aux clients Amazon sous trente minutes.
Le géant
du commerce au détail espère que les systèmes de sécurité intégrés à
l’appareil, dont des détecteurs et les technologies d’évitement qui lui
permettent de contourner des obstacles, pourront apaiser les inquiétudes des
régulateurs des gouvernements – dont certains continuent de résister à l’idée
que des drones puissent livrer des paquets – et des clients.
Un peu
plus tôt cette année, dans une zone non-identifiée du Canada, le Guardian a
assisté aux tests du drone hybride. En conséquence de l’hésitation du
régulateur américain, l’Office fédéral de l’aviation, à autoriser les drones
à voler hors du contact visuel, l’équipe de livraison, dirigée par Gur
Kimchi, a été forcée d’aller faire ses tests de l’autre côté de la frontière.
D’autres
gouvernements se sont montrés plus favorables à l’idée de drones
semi-autonomes. Les autorités britanniques de l’aviation civile se sont dîtes
ouvertes à l’idée de drones de livraison volant hors du contact visuel.
Le drone
d’Amazon dispose de huit rotors assemblés par paires, qui lui permettent de
se déplacer verticalement. Une hélice plus large est située à l’arrière pour
lui permettre de se déplacer horizontalement.
La
fonction hélicoptère pourra être utilisée pour faire décoller les appareils
ainsi que pour les faire redescendre jusqu’à la porte d’entrée ou le jardin
de clients. Une fois le moteur horizontal engagé, le drone peut atteindre une
vitesse de près de 100km/h.
Les
ingénieurs de l’aviation rêvent depuis longtemps d’un tel drone hybride à
fonction horizontale, et certains appareils plus larges en sont déjà équipés,
tels que le drone militaire Osprey. Le prototype d’Amazon serait le premier
hybride sans pilote de moins de 25 kilos jamais construit.
Google
cherche à mettre en place des livraisons par drones d’ici à 2017
Voici un
extrait de l’article Google Aims for Drone Deliveries by 2017 :
David
Vos, directeur du projet de Google baptisé Project Wings, a expliqué que sa
société discute actuellement avec l’Office fédéral de l’aviation et d’autres
parties prenantes au sujet de l’établissement d’un système de contrôle du
trafic aérien qui utiliserait les technologies cellulaires et internet pour
coordonner les appareils volant à une altitude de moins de 152 mètres.
« Notre
objectif est d’établir des activités commerciales avant 2017 », a-t-il
expliqué lors d’une convention sur le contrôle du trafic aérien à Washington.
Google
et Amazon comptent parmi les sociétés qui ont déclaré vouloir utiliser des
drones pour faciliter leurs livraisons. L’office fédéral de l’aviation
devrait publier sa nouvelle législation pour les opérations de drones
commerciaux en début d’année prochaine.
Selon
Vos, un registre des drones en activité, que l’administration Obama espère
mettre en place avant le 20 décembre, sera un premier pas vers un système
capable d’utiliser des systèmes de télécommunication sans fil et d’autres
technologies, dont des applications smartphone pour identifier les drones et
les maintenir à distance d’autres appareils et des zones contrôlées.
Il a
également expliqué que Google souhaiterait voir créées des zones aériennes de
basse altitude, ou « classe G », afin de maintenir les drones sans
pilote hors de la trajectoire des appareils de vol habité excepté les petits
hélicoptères, tout en permettant aux drones de survoler les zones les plus
densément peuplées.
« Beaucoup
de choses pourront être faites sur ce marché », a-t-il ajouté.
Je suis du
côté de Vos. La technologie évolue. La demande des consommateurs et la
compétition entre les pays nous prouveront que les pessimistes comme le Time
ont tout simplement tort.