Ne nous inquiétons pas trop pour nos amis Anglais, ils savent ce qu’ils font !
Quant aux banquiers, laissez braire, il en restera largement assez pour eux et pour contenter leur porte-monnaie.
Cela hurle car ils ne souhaitent pas que les négociations soient trop « dures » puisqu’ils pourraient en pâtir, mais la place de Londres y survivra largement.
Toutes les grandes banques ont déjà des filiales qui opèrent en Europe et disposant de tous les agréments nécessaires.
Concernant les petites banques ? Rien de grave, une petite banque est génétiquement programmée pour être rachetée par une grosse !
Il ne se passera donc rien de grave.
Les plus grandes banques britanniques se préparent à déménager hors du Royaume-Uni au cours des premiers mois de 2017, tandis que les petites banques projettent de sortir avant Noël.
Le directeur général de l’Association des banquiers britanniques, Anthony Browne, a signalé que « le débat public et politique actuel nous menait dans la mauvaise direction », annonçant la décision des principales banques britanniques de se relocaliser.
Selon lui, le Brexit signifie pour les banques non seulement l’imposition de tarifs supplémentaires sur le commerce, mais également sur d’autres secteurs.
« La trajectoire actuelle menace non seulement le libre-échange, mais le droit légal des banques de fournir des services », a-t-il souligné cité par The Observer.
« La plupart des banques internationales ont maintenant des équipes de projet affairées à mettre en branle les opérations nécessaires afin d’assurer une continuité de service auprès de leurs clients, la date à laquelle cela doit se faire, et la meilleure façon de le faire », a-t-il fait savoir.
« Leurs mains tremblent sur le bouton de relocalisation. Plusieurs petites banques prévoient d’engager très rapidement le processus de relocalisation avant Noël, les grandes banques devraient emboîter le pas dès le premier trimestre de l’année prochaine. »
Dans le même temps, il a suggéré que Londres et sa City, en tant que centre financier international, pourrait « survivre ».
Le 2 octobre, la Première ministre britannique Theresa May a signalé que le Royaume-Uni appliquerait l’article 50 du Traité de Lisbonne, afin de déclencher la procédure du retrait de l’Union européenne avant fin mars 2017.