La ville de Genève dit OUI à Julian Assange.
La motion de Eric Bertinat, déposée en urgence: « Sauvegarde de la vie et de l’intégrité corporelle de M. Julian Assange : la Suisse doit s’engager, il y a urgence ! », a été acceptée.
Vous trouverez ci-dessous le message du président du Conseil municipal, et porteur de la motion. (Dès que les détails du vote seront disponibles, je ferai une mise à jour).
La prochaine étape sera l’envoi d’une lettre au Conseil fédéral dans laquelle, il lui sera demandé:
» de concrétiser sa politique de protection des défenseurs des droits de l’homme en offrant ses bons offices et en entreprenant toutes les démarches nécessaires à la sauvegarde de la vie et de l’intégrité corporelle de M. Julian Assange »
Il ne suffit plus de parler de droits et de libertés. Il est temps de montrer la bonne volonté et la cohérence en concrétisant des mots, qui seraient autrement vides de sens.
Il est probablement temps aussi pour les fans de Assange de constituer, sur sol suisse, un collectif de citoyens qui soutiendra à l’avenir le vote de Genève et veillera à ce que les droits de Julian Assange, en temps qu’être humain, soient respectés.
Nous suivrons ce dossier si important pour l’avenir de nos démocraties et pour l’avenir de notre liberté d’expression.
Liliane Held-Khawam
Julian Assange, l’UDC, la Ville de Genève et Berne. Hier soir, lors de la séance du Conseil municipal, le Délibératif a accepté ma résolution pour que la Suisse offre ses bons offices et entreprenne toutes les démarches nécessaires à la sauvegarde de la vie et de l’intégrité de M. Julian Assange. De manière regrettable, le débat a tourné à un affrontement gauche-droite, certains se permettant même de juger coupable Julian Assange.
Mon propos n’était ni de condamner, ni d’absoudre M. Assange. Pas plus qu’il n’était d’ouvrir un débat sur les donneurs d’alerte (mon collègue UDC Thomas Bläsi l’a fait en 2017).
Au plus, il était de donner suite à l’interpellation du conseiller national UDC target="_blank" Jean-Luc Addor, qui avait demandé au Conseil fédéral en 2016 si M. Assange rentrait dans le cadre des personnes susceptibles d’être protégée par la Suisse. La réponse, embarrassée, était non.
Ma résolution acceptée, le Conseil administratif adressera un courrier au Conseil fédéral pour lui faire part de la décision du délibératif de la Ville de Genève qui abrite de multiples organisations internationales. Un signal de faible amplitude que je souhaite voir se propager bien au-delà de notre commune. A Berne, principalement. Soutenu par la gauche et une partie discrète de la droite, j’espère que le Conseil national portera à son tour ma proposition et que la Suisse aura le courage d’assurer ses bons offices à M. Assange.
Eric Bertinat
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