Le système financier du
monde développé est à l’heure actuelle
confronté à d’importants problèmes de
solvabilité et de liquidité. Le système de classification
des encours bancaires que nous utilisons est tout au plus médiocre,
comme le prouvent les swaps de devises entre les Etats-Unis et
l’Europe, ou la demande du
FMI à augmenter ses ressources de 380 à 980 milliards de
dollars.
Bon nombre des marchés
supposés étant liquides et solvables ne le sont pas, tout comme
de nombreux « actifs » notés AAA, ce qui prouve
que le rating n’est pas un indicateur efficace de liquidité, au
point que de nombreuses banques centrales Européennes ont eu à
recourir à des accords bilatéraux avec d’autres banques
centrales, et plus particulièrement avec la Fed pour assurer leurs
besoins en trésorerie.
Des deux côtés de
l’Atlantique, la situation ne cesse de se dégrader. En revanche,
si l’on observe le marché de l’or, nous pouvons apercevoir
qu’il a su maintenir sa liquidité tout au long de la crise
financière, dans le même temps que d’autres marchés
ont commencé à subir d’importantes pressions. Comme je
l’ai déjà mentionné auparavant : la banque
Suédoise Riksbank a mis ses réserves
d’or en vente au début de la crise afin d’obtenir une
source de liquidités temporaire.
La
confiscation de l’or
Afin de mettre les choses en perspective, disons que
l’or est de plus en plus largement accepté en tant
qu’actif financier, et ce peu quel que soit son prix. En 2012, la crise
financière continuera de plus belle à détruire la
confiance dans les devises
papier, et une échelle encore plus importante qu’en 2011. Nos
problèmes actuels étant purement structurels et n’ayant pas
fait l’objet d’une solution adéquate, le système financier Occidental
et son système bancaire vont s’enfoncer davantage dans la
décadence.
L’or en tant qu’actif financier est autant une
réserve de valeur qu’un moyen de venir en aide aux devises en
péril. C’est la raison pour laquelle les banques centrales du
monde recommencent à augmenter leurs réserves en or.
En temps de crise, le prix de
l’or devient insignifiant. Seule la quantité d’onces que
vous possédez compte !
Si la crise venait à s’amplifier, il ne fait
aucun doute que les gouvernements finiront par confisquer l’or de leurs
citoyens. Lorsque la confiance envers une devise papier diminue de
manière significative, la confiscation devient inévitable.
Attendez-vous à ce que le monde développé et ses banques
centrales mettent rapidement en place des plans d’action dans
l’éventualité d’un tel évènement.
S’ils avaient à recourir à une
confiscation, alors il y a de grandes chances que les gouvernements s’y
prennent au cours d’un weekend, pendant que les marchés sont
fermés, pour empêcher quiconque de pouvoir se protéger
contre cette confiscation. Et tout comme à chaque période de
crise financière ou politique grave, les pénalités
encourues pour non respect de cette confiscation
pourraient bien être draconiennes.
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