Stagnation des indices, montée de l’or sans « raison » apparente, et surtout grosse montée des marchés préalables suite à l’élection de Trump, dont les mêmes marchés vont désormais s’inquiéter, bref, tout cela n’est fait que pour occuper la galerie et il n’y a aucune raison d’avoir plus peur demain qu’hier ou inversement.
Le problème c’est le combat de titan qui se joue entre deux factions de l’élite américaine, celle souverainiste, qui veut faire dérailler la Chine et qui veut maintenir le leadership US, et l’autre mondialiste, qui roule pour les intérêts privés du totalitarisme marchand et qui veut annihiler l’existence même des nations.
Chaque faction est forte et dispose de leviers importants. Les mondialistes sont parfaitement capables de faire dévisser les cours brutalement, de créer des chocs économiques très forts pour sanctionner Trump et faire faiblir sa détermination.
Il est fort possible, pour ne pas dire probable, que la nouvelle administration Trump soit très rapidement testée.
Préparez-vous et c’est sans doute le moment de couvrir vos portefeuilles actions avec du BX4 par exemple !
« Depuis deux semaines, les principaux indices boursiers font du surplace et l’or remonte, « comme si le marché commençait à voir le verre à moitié vide ». Le maintien du flou autour du programme économique de Donald Trump et la confirmation d’un Brexit « dur » provoquent quelques doutes.
Les indices boursiers peinent à trouver une direction à suivre et retrouvent davantage de volatilité depuis deux semaines. »
Premiers signes de fébrilité
« Pour Alexandre Baradez, stratégiste chez IG France, le malaise sur les marchés a débuté le 3 janvier, date à laquelle « Ford a indiqué suspendre un projet d’implantation d’usine au Mexique » interprété comme l’une des premières conséquences concrètes du repli économique des Etats-Unis sur eux-mêmes dans le cadre du processus de « dé-globalisation » voulu par Donald Trump.
Lors de cette annonce, « tous les indices actions européens et américains ont corrigé à la baisse au même moment, et en quelques minutes seulement » rappelle Alexandre Baradez, pour qui ce mouvement constitue un premier « avertissement » qui « traduit la nervosité sous-jacente des marchés ».
Trump et le Brexit rendent de nouveau les investisseurs nerveux
« Alors que le marché ne voyait jusqu’à présent que les effets positifs des différentes annonces comme la dérégulation ou les mesures budgétaires, il a subitement commencé à intégrer le risque politique et probablement le risque protectionniste dans un contexte où, déjà, les relations s’étaient tendues avec la Chine » commente Alexandre Baradez.