Les dirigeants de l’Europe se sont réunis le week-end dernier et ont mis en place un plan de défense de l’euro, « à n’importe quel prix ». Le président Sarkozy a virilement fait part de sa détermination à « confronter les spéculateurs sans merci ».

Mais au fait, pour quelle raison les dirigeants européens ont-ils décidé de mettre une telle énergie dans la défense de la Grèce ?

Tout d’abord, les spéculateurs n’ont pas causé cette crise.

Les spéculateurs ne sont pas responsables des plans de retraite grecs insolvables, ou des salaires déraisonnables versés aux fonctionnaires syndicalisés de ce pays.  Les spéculateurs n’ont pas menti à l’Europe, et n’ont pas camouflé la dette grecque afin que la Grèce puisse entrer dans l’Union Européenne.

Et ce n’est certainement pas la faute des spéculateurs si l’Union Européenne a discrètement regardé ailleurs lorsqu’elle a admis la Grèce, tout en sachant parfaitement que ses comptes étaient t faux.

Ce n’est pas la faute de Goldman Sachs non plus

La Grèce a été demander l’aide de Goldman Sachs pour restructurer sa dette.  La Grèce a ensuite menti sur le montant de ses dettes à l’Union Européenne.

En résumé, 100% de la responsabilité pour cette crise porte sur la Grece et sur les autorités de l’Union Européenne.  0% des responsabilités sont le fait de Goldman Sachs et autres spéculateurs sur les CDS.

Et donc qu’est ce que l’Europe défend véritablement ?

Pensez au cri de ralliement de ces dernières semaines : “Nous défendrons l’Euro, à n’importe quel prix ! ».

Et que défendent vraiment tous ces bureaucrates ? Certainement pas l’Euro.

Ils défendent leur décision exécrable d’avoir admis la Grèce dans l’Union.

Et ils ont décidé d’imprimer de vastes quantités de monnaie pour ce faire.  Cela va-t-il véritablement aider ?

Des problèmes colossaux sont déjà dans les tuyaux pour l’Espagne et le Portugal, et la défense de la Grèce (et non pas de l’euro) crée un très mauvais précédent annonciateur d’autres plans de sauvetage.

Mish

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