C’est la dépêche marrante du jour de l’AFP :
« Le G20 a appelé lundi à recourir davantage aux dépenses publiques,
et non seulement aux assouplissements monétaires, pour relancer une économie
mondiale en berne, selon le communiqué final du sommet de Hangzhou (Chine),
tout en dopant l’innovation pour en faire un « moteur de
croissance ».
« Nos stratégies budgétaires sont tout aussi importantes (que la
politique monétaire). Nous rendons la politique fiscale et les dépenses
publiques plus favorables à la croissance », indique la version
française du document, tandis que le président chinois Xi Jinping a appelé à
« rallumer le moteur de la croissance par l’innovation ».
Les dirigeants se sont en outre accordés pour « s’opposer au
protectionnisme », a déclaré le président chinois à l’issue du sommet du
G20 tenu pendant deux jours à Hangzhou, dans l’est de la Chine »…
Ils ont donc vidé une ville entière en Chine de ses 9 millions d’habitants
pour recevoir 20 mamamouchis pour deux jours de réunion où ils ont décidé,
comme à tous les sommets précédents, de ne rien décider et de ne rien
changer.
Encore plus de dette et de « relance », et encore plus de
mondialisation.
Pour ceux qui ne sont pas d’accord et qui veulent que l’on puisse discuter
de tout cela – car les choses ce n’est pas tout ou rien, et en économie aussi
il y a de très nombreux « moyens termes » –, la réponse du FMI est
sans ambiguïté :
« Allant dans le même sens, la directrice générale du FMI, Christine
Lagarde, a souligné que le G20 était déterminé à combattre « les
attaques populistes » contre la mondialisation, en mettant plus l’accent
dans ses discours sur les bénéfices du commerce mondial pour la
population »…
Allez, si tu n’es pas d’accord, t’es un salop, un facho, un nazi, un
mangeur d’enfants qui rappelle les heures les plus sombres de notre histoire
blablablabla…
Moins il y a de débats, moins il y a de liberté de parole, plus la société
sera condamnée à devenir violente. Les mots sont le premier rempart à la
violence.
Tout cela est pathétique, et ces 20 mamamouchis ne représentent que les
intérêts de quelques centaines de grandes entreprises qui, dans un murmure,
ont pris réellement le pouvoir, confisquant aux peuples le droit à déterminer
leur avenir.