Brexit : les grands groupes étrangers ne veulent pas quitter le Royaume-Uni

IMG Auteur
Published : February 01st, 2017
417 words - Reading time : 1 - 1 minutes
( 3 votes, 5/5 ) , 1 commentary
Print article
  Article Comments Comment this article Rating All Articles  
[titre article pour referencement]
0
Send
1
comment
Our Newsletter...
Category : Opinions and Analysis

Lorsque j’affirmais il y a encore quelques mois que les entreprises ne quitteraient jamais en masse le Royaume-Uni, c’était inaudible et personne ne voulait l’entendre.

Il fallait faire peur au bon peuple pour qu’il continue à voter contre son propre intérêt.

Pourtant, les conclusions de cette étude qui « se penche sur les conséquences potentielles du Brexit pour l’attractivité de la City » montrent bien qu’il n’y a aucune panique de la part des entreprises et qu’évidemment, la compétitivité d’un pays et son attractivité ne se résument pas qu’à un ou deux sujets. Il s’agit là de multifacteurs.

« La majorité des investisseurs étrangers présents au Royaume-Uni prévoient d’y… rester, en dépit du Brexit. La sortie programmée de l’UE ne vient pas en tête des inquiétudes pour ceux qui veulent investir en Europe, selon une enquête réalisée par le cabinet EY. L’étude a été réalisée en novembre auprès de 254 investisseurs étrangers en Europe. Elle a pris pour hypothèse un Brexit « dur », avant même que Theresa May ne clarifie ses intentions. »

En gros, le bazar européen et la crise migratoire font nettement plus peur que le « Brexit !

« Les premières préoccupations des investisseurs sont la volatilité des marchés financiers et l’instabilité économique et politique dans l’UE – due à la crise migratoire et aux cycles électoraux dans plusieurs pays européens. Ils sont cités comme les principaux risques respectivement par 37 % et 32 % des personnes interrogées, contre 28 % pour le Brexit. »

86 % restent, 14 % partiront peut-être en totalité ou partiellement dans les 3 ans à venir… 

« Parmi les investisseurs ayant déjà une forte présence au Royaume-Uni, 86 % répondent avoir l’intention d’y rester, contre 14 % qui envisagent de délocaliser tout ou partie de leur activité sur le continent européen dans les trois prochaines années. »

En cas de départ, la destination d’arrivée ne sera pas la France, ni Paris, le grand Paris de notre Anne… c’est l’Allemagne en tête des pays qui pourraient être choisis comme destination de relocalisation pour 54 % des sondés, puis les Pays-Bas pour 33 %, et ensuite loin derrière la France, l’Italie et l’Espagne avec seulement 8 % !

Il n’y a pas à dire, le paradis fiscal français (ironique) n’est pas encore reconnu à sa juste valeur malgré les efforts considérables déployés par un Manu accompagné d’un Fabius qui accueillait en personne les touristes à leur descente d’avion à Roissy… J’en ai encore les larmes aux yeux de rire…

Data and Statistics for these countries : France | All
Gold and Silver Prices for these countries : France | All
<< Previous article
Rate : Average note :5 (3 votes)
>> Next article
Comments closed
  All Favorites Best Rated  
Pas d'accord, sur le paradis fiscal en France.
Il existe pour les Saoudiens, les Qataris ainsi que les pays Africains, dans le domaine de l'immobilier.
Sans compter les Chinois qui achètent les terrains et des friches industrielles !
Rate :   2  0Rating :   2
EmailPermalink
Latest comment posted for this article
Pas d'accord, sur le paradis fiscal en France. Il existe pour les Saoudiens, les Qataris ainsi que les pays Africains, dans le domaine de l'immobilier. Sans compter les Chinois qui achètent les terrains et des friches industrielles ! Read more
MARTINAGE - 2/2/2017 at 1:55 PM GMT
Rating :  2  0
Top articles
World PM Newsflow
ALL
GOLD
SILVER
PGM & DIAMONDS
OIL & GAS
OTHER METALS
Take advantage of rising gold stocks
  • Subscribe to our weekly mining market briefing.
  • Receive our research reports on junior mining companies
    with the strongest potential
  • Free service, your email is safe
  • Limited offer, register now !
Go to website.