En 2017, ce budget s’élève 157,9 milliards d’euros en termes d’engagements. Donc de dépenses.
C’est un chiffre important à retenir et à avoir en tête. D’ailleurs, à titre de comparaison, le budget de la France c’est environ 400 milliards d’euros, voire un peu plus en fonction de notre déficit annuel !
Cet article du Figaro attire l’attention sur le fait que “la combinaison du Brexit et de nouveaux défis comme la défense européenne vont représenter un «trou» jusqu’à 20 milliards d’euros par an pour le budget de l’UE, a prévenu mercredi le commissaire européen en charge du dossier”.
“Les États membres vont donc devoir faire un choix clair, selon le commissaire, entre la quête de nouvelles ressources et la réduction des ambitions du budget de l’UE.”
Ceux qui touchent veulent continuer à toucher, ceux qui paient déjà beaucoup ne veulent pas payer plus !
Certains « contributeurs nets » plaident pour une réduction des dépenses, mais les « bénéficiaires nets » voient d’un mauvais œil une baisse des fonds dits de cohésion, qui financent des projets dans les régions les plus pauvres de l’UE.
Voilà donc le drame de l’Europe, et il n’est pas dit que le contribuable allemand souhaite verser plus. Pour le contribuable français je connais la réponse mais les mamamouchis se fichent bien de son avis !
Vers la créativité fiscale européenne !
Mais vous comprenez, l’Europe, c’est bien. C’est la paix. Même que Helmut il est mort et machin toussa, alors vous accepterez bien un p’tit impôt pour la bonne cause mes amis. C’est toujours pour votre bien.
“Parmi les pistes sur la table pour l’avenir figure notamment l’augmentation des «ressources propres» de l’Union, qui ne représentent plus qu’une part minime du financement total, alors que les contributions nationales représentent 80 % du financement du budget européen. Un rapport présenté en janvier par un groupe d’experts, présidé par l’ancien Premier ministre italien Mario Monti, envisageait des ressources nouvelles provenant d’une TVA européenne, d’un impôt commun sur les entreprises ou d’une taxe sur les transactions financières. Il citait aussi les financements qui pourraient être tirés des revenus générés par le marché des quotas de carbone ou encore des contrôles aux frontières”…
Les contrôles aux frontières ne seraient pas une mauvaise idée.