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Ce
gouvernement dépasse chaque jour les bornes de l'autoritarisme le plus
éprouvant, de l'incompétence la plus destructrice et de la
malhonnêteté la plus crasse.
Sans la moindre honte, Vincent Peillon ose
affirmer, malgré des milliers de témoignages recensés
par les collectifs enseignants, que "sa réforme des rythmes
scolaires" est victime de son succès". Non, ce n'est pas une
grosse vanne du Le Gorafi. Et comme il ne veut pas
s'arrêter en si bon chemin, il veut mettre ses sales pattes dans les
programmes, "dès la maternelle". Un type qui déteste
à ce point nos enfants devrait être expulsé manu militari
vers le Kosovo, par exemple.
Mais les peilloneries ne sont que petite
bière à côté de l'infâme brouet que ses
congénères du parti socialaud nous
ont servi cette semaine.
Il y a d'abord eu la taxation rétroactive sur 17 ans (ou 21 ? Les avis
divergent) annoncée sur les pplus values au
sein d'un PEA. Si ce truc ahurissant n'est pas cassé par le conseil
constitutionnel, c'en sera définitivement fini de tout investissement
lourd dans ce pays. Aucune confiance dans le cadre juridique et fiscal d'un
investissement sur le territoire français ne sera possible.
Et s'il n'y avait "que" cela.
Thibault Doidy De Kerguelen a
découvert que le député patronant
le groupe socialiste à l'assemblée, du nom de Christian Eckert,
avait fait passer subrepticement 5 amendements flingant
les promesses faites aux "pigeons", ces créateurs de
start-ups qui avaient tenté, l'an dernier, de sauver une
fiscalité pas trop défavorable aux investissements. Ces gens
n'ont aucune parole, et tuent la poule aux oeufs
d'or qui les fait vivre. Le non-humoriste de gauche Guy Bedos pourrait légitimement
dire d'un tel comportement qu'il est la marque des salauds et des cons.
Vous êtes déjà au bord du suicide ? Tenez le coup encore
un peu, je n'ai pas fini. Dans le droit fil des révélations du
procès Gautier Sauvagnac, l'excellent
chroniqueur de BFM Business, Nicolas Doze, nous
apprend que l'accord national interprofessionnel, qui devait marquer le
début d'une désétatisation des relations entre patrons
et représentants des personnels, était l'objet d'une
monstrueuse tentative de détournement de ces "partenaires
sociaux" pour que les branches professionnelles soient libres de
magouiller avec des sociétés amies pour imposer des mutuelles
aux salariés qui serviraient en sous main de
pompe à fric pour les syndicats. Le conseil constitutionnel avait,
heureusement, censuré la disposition la plus controversée du
projet de loi de l'époque. Mais avec la complicité de Marisol Touraine, ministre des affaires glauques et prétendûment sociales, les syndicats tentent
de faire revenir en loucedé des amendements
permettant de parvenir au même résultat dans la discussion
budgétaire.
Et alors que le mois d'Août a vu une nouvelle augmentation du nombre
des faillites, que tous les indicateurs prédicitifs
de l'économie (trésorerie, intérim, petite logisitique) sont dans le rouge, les socialistes en rang
serré chantent en choeur que...
l'état du pays s'améliore. Et allument une diversion avec une
expulsion de lycéenne dont le commun des mortels n'a carrément
rien à foutre, à en juger par les quelques discussions que j'ai
pu avoir autour de moi.
Mais ils veulent jeter ce pays dans les bras du Front National ou quoi ? Ne
voient-ils pas ce qui est en train de se passer ? Les jacqueries pour
l'instant bretonnes ne rencontrent-elles aucun écho dans ce qui leur
sert de cerveau ? Sont ils à ce point
obnubilés par l'envie de profiter du pouvoir qu'ils ne voient pas que
la grève du RSI, les départs de la Sécu, l'expatriation
massive des jeunes et les branlées aux élections partielles
leur imposent d'urgence un changement de cap radical sous peine de nous
envoyer définitivement par le fond ?
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