Les critiques formulées contre le programme Obamacare se sont
révélées être justes.
– L’administration Obama avait promis que les primes d’assurance-maladie
baisseraient. Au lieu de cela, elles sont montés en flèche.
-L’administration Obama avait promis que le programme Obamacare ne
supprimerait pas d’emplois. Mais c’est le contraire qui s’est passé, puisque
les entreprises embauchent moins de salariés du fait des coûts élevés liés
aux soins de santé qui les étouffent.
Comme vous le verrez plus bas, même la Réserve fédérale américaine
l’admet.
– L’administration Obama avait également promis que les grandes compagnies
d’assurances santé apprécieraient les nouveaux programmes Obamacare et
qu’elles se livreraient une concurrence acharnée pour gagner des clients sur
ces nouveaux marchés d’assurance-santé. Au lieu de cela, actuellement, la
plupart des grandes compagnies d’assurances santé sont toutes en train de se
désengager des programmes Obamacare.
Il y a quelques jours, nous avons vu le magnifique exemple de ce
phénomène. Il se trouve que la compagnie d’assurance santé Aetna a perdu des
centaines de millions de dollars sur les programmes Obamacare vendus par le
biais du marché régulé des assurances, et maintenant ils envisagent de se
retirer presque complètement des programmes Obamacare…
Plus tôt cette semaine, Aetna, qui couvre environ 900.000 personnes à
travers le marché régulé des assurances santé crée sous le programme
Obamacare, a annoncé qu’il allait se retirer d’une grande partie des états.
Au lieu de s’étendre dans cinq nouveaux états cette année, comme l’assureur
l’avait prévu initialement, la compagnie
d’assurance a déclaré qu’elle n’occuperait plus que quatre Etats (contre 15
actuellement) où elle vend en ce moment ses régimes d’assurance.
La décision d’Aetna suit le mouvement d’autres assureurs: UnitedHealth
avait annoncé en Avril son intention de se retirer en 2017 de la plupart des
Etats dans lesquels il participe au programme Obamacare. Peu de temps après, Humana
avait annoncé qu’il se retirait de deux états, la Virginie et de l’Alabama. Plus d’une douzaine de coopératives
d’assurance-maladie à but non lucratif ont crée légalement des compagnies
d’assurance santé à l’aide de prêts garantis par le gouvernement afin de
stimuler la concurrence, mais cela a complètement échoué. Alors que certains
assureurs entrent dans ces programmes, il y en a toujours plus qui se retirent.
L’un des 5 plus gros assureur santé des Etats-Unis, UnitedHealth, va
perdre plus d’un demi-milliard de dollars sur les programmes Obamacare. Et, il y a quelques mois, ils avaient également
annoncé qu’ils réduiraient considérablement leur participation aux programmes
Obamacare.
En raison des coûts élevés, soit les compagnies d’assurance santé vont
devoir se retirer complètement du programme Obamacare, soit ils devront
augmenter sensiblement les taux liés aux primes d’assurance.
Inutile de dire que tous ceux qui doivent supporter les conséquences de
ces décisions sont les consommateurs…
Les clients qui sont maintenant obligés de souscrire à une assurance
ou de payer une amende toujours plus coûteuse au fil du temps, sont
dorénavant plongés dans une situation difficile. Les Américains se
retrouvent finalement coincés entre le marteau et l’enclume,
soit ils perdent complètement leur couverture, soit ils doivent dépenser de
l’argent pour un programme dont ils n’ont pas les moyens.
« Quelque chose doit se passer », a
déclaré Larry Levitt, un expert en droit de la santé à la Kaiser Family
Foundation. « Soit les assureurs se retireront, soit les
assureurs augmenteront les primes d’assurances. »
Sous la classe moyenne, des dizaines de millions d’Américains dans la
pauvreté ou au bord de la pauvreté bénéficient de programmes gouvernementaux
qui fournissent des soins de santé gratuitement ou presque.
Au dessus de la classe moyenne, les très riches peuvent se permettre de
payer des primes d’assurance-maladie élevés que proposent les programmes
Aobamacare.
Donc, on constate que les américains les plus sévèrement touchés par les
programmes Obamacare sont ceux qui appartiennent à la classe moyenne.
Comme je l’ai mentionné plus tôt dans cet article, les entreprises
embauchent dorénavant moins de salariés en raison de l’Obamacare, et c’est
une très mauvaise nouvelle pour la classe moyenne. Une étude récente menée
par la Réserve Fédérale de New York a montré que près de 20% des entreprises
« emploient moins de salariés » en raison de cette loi insidieuse…
Selon un dernier sondage réalisé par Réserve Fédérale de New
York, 20,9% des entreprises industrielles américaines
disent qu’elles employaient moins de salariés en raison de la Loi sur les
soins abordables, la fameuse loi de santé connu sous le nom d’Obamacare,
tandis que 16,8% des personnes interrogées dans le secteur des services
disaient la même chose.
Et les Américains de la classe moyenne qui ont à payer pour leur propre
assurance santé sont impactés par des factures beaucoup plus élevées ces
jours-ci. Selon une étude récente, il est prévu que la prime moyenne Obamacare va augmenter de 24 % en 2016…
Maintenant, grâce à la dernière étude menée par l’analyste indépendant
Charles Gaba – qui a étudié les répercussions des chiffres des assureurs qui
participent au programme Obamacare dans 50 états – nous pouvons aussi
calculer ce que sera l’augmentation moyenne de la prime Obamacare sur
l’ensemble du pays: A partir des demandes d’augmentation de
taux approuvées, la prime moyenne Obamacare devrait grimper de 24% cette
année.
Même NBC News, qui est pro-Obama, met en avant les
écrasantes augmentations de primes qui portent un coup terrible pour les
familles de la classe moyenne…
Les laissés-pour-compte de l’économie Américaine… Et ils sont
des millions !Des millions de personnes qui supportent le
coût total de leur assurance santé devront faire face à la forte augmentation
des primes d’assurances santé l’année prochaine, sans une seule subvention
financière de l’état.
Les avis de renouvellement amenant les mauvaises nouvelles arriveront
cet automne, juste quand l’élection présidentielle sera dans sa dernière
ligne droite.
« Je ne sais pas si je pourrais avaler une autre augmentation de
30 ou 40 %, sans couper sévèrement dans d’autres dépenses, ce que j’essaie de
faire, comme l’épargne-retraite ou dans la réduction de mon
endettement », a déclaré Bob Byrnes, de Blaine, au Minnesota, une
banlieue des Twin Cities. Sa prime mensuelle de 524 dollars est déjà environ
50 % supérieure à ce qu’il payait en 2015, et il a une franchise plus élevée.
Voilà comment sont touchés et à quoi sont confrontés les gens à travers
toute l’Amérique.
Personnellement, ma compagnie d’assurance santé voulait presque doubler la
prime d’assurance que je payais depuis le lancement du programme Obamacare.
Donc, j’ai cherché et j’ai trouvé un autre programme d’assurance dont
l’augmentation de la prime n’était que de 30%, bien loin du double que l’on
me demandait par rapport à ce que je payais avant.
Mais lorsque le moment est venu de renouveler ce programme d’assurance,
ils ont voulu à nouveau augmenter ma prime de 50% supplémentaire par mois.
Les gens qui comme moi font partie de la classe moyenne sont écrasés par
Obamacare. Nous ne sommes pas assez pauvres pour bénéficier de l’aide
gouvernementale, et npas assez riches pour que ces primes d’assurance-maladie
nous paraissent peu chères.
47% des américains ne peuvent même plus sortir 400 dollars pour
couvrir un imprévu
Tout ce que Barack Obama nous avait promis au sujet de l’Obamacare
s’est avéré être un mensonge.
Et c’est l’une des raisons pour lesquelles près de 20% des jeunes
adultes américains sont revenus vivre chez leurs parents ou grands-parents.
Beaucoup de jeunes adultes américains ne peuvent pas se permettre de payer
les choses essentielles de la vie tels que l’assurance santé, et donc ils ont
dû trouver un moyen afin de réduire leurs dépenses. Si cela signifie de
retourner vivre avec papa et maman, c’est ce que certains d’entre eux feront.
Je suis surpris que notre système de santé soit devenu un tel désastre.
Mais c’est tout simplement une preuve supplémentaire qui montre comment notre
société se désagrège, et je ne suis pas optimiste sur la manière dont les
choses vont tourner dans un futur proche.
Vu sur http://www.businessbourse.com/2016/08/26/comm...nne-americaine/
Source: theeconomiccollapseblog – Lire les précédents articles de Michael Snyder
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