(Image : cireur de chaussures à
New York, 1924)
L’anecdote veut que l’avide investisseur
Joe Kennedy était sur le chemin du travail en hiver 1928 lorsqu’il prit la
décision de se faire cirer les chaussures. Quand le cireur eut finit, il
offrit un conseil à Kennedy.
« Achetez Hindenburg », a-t-il
dit au millionnaire.
Kennedy s’est très vite débarrassé de
ses réserves. A ses amis et associés, il a offert la raison suivante :
« Quand un cireur de chaussures
vous donne des conseils boursiers, il est temps de vendre. Le marché haussier
est terminé ».
Moins d’un an plus tard, les marchés
boursiers du monde de sont effondrés, plongeant des dizaines de millions de
personnes dans la pauvreté pour les décennies à venir.
Kennedy s’est rendu compte que quelque
chose n’allait pas quand tout le monde, ainsi qu’un cireur de chaussures, commençait
à parler du marché boursier comme si l’était une sorte d’arbre à billets.
Bien que les circonstances actuelles
puissent être différentes de celles des années 1920, il existe toutefois des similitudes.
Et bien que nous n’entendions pas parler
aujourd’hui de cireurs de chaussures donnant des conseils boursiers, l’article
qui suit, publié par la CNBC, offre un avertissement similaire en matière d’exubérance
et d’irrationalité des marchés. Un certain nombre d’experts financiers y
discutent une nouvelle stratégie qui pourrait vous aider à générer de gros
gains.
Nous savons tous qu’il faut de l’argent
pour faire de l’argent. Mais d’où tirer son capital d’investissement ?
D’un prêt, cela va de soi, parce que les
prix des actions, comme les valeurs immobilières, ne pourront que grimper.
Plus bas, Bill Griffeth et Kelly Evans accueillent
Jonathan Clements, du Wall Street Journal, et Mark Martiak, de chez Premier
Financial Advisors, pour une discussion sur un arbitrage qui encourage
littéralement la contraction d’un prêt sur sept ans avec un actif a effet d’amortissement
rapide comme collatéral afin d’acheter des actions (Zero Hedge).
Jonathan Clements explique comment vous
aussi pourriez faire fortune sur un marché boursier qui a atteint des records
historiques :
C’est pour moi un arbitrage raisonnable.
Vous savez, emprunter à trois ou quatre pourcent et investir sur le marché
boursier. Je ne m’inquièterais pas tant que ça de savoir si les prix
déprécieront ou non. Nous savons qu’ils perdront la moitié de leur valeur au
cours des quatre premières années.
La question est de savoir quelle est la
meilleure transaction financière qui s’offre à vous.
Si vous avez une approche holistique de
vos finances, vous devriez contracter ce prêt et investir sur les actions.
Vous voyez où je veux en venir.
Oh, et quand vous aurez reçu ce prêt
porteur de très peu d’intérêts, n’oubliez pas d’acheter Hindenburg.
