Les creusets en platine,
dépendamment des alliages,
ont des températures de fusion entre 1700 et 1900 degrés Celsius.
Les creusets et coupelles en
platine ont une très bonne résistance aux acides et sels utilisés lors du
processus de fusion et de certaines dissolutions.
On peut trouver ces objets de
laboratoire en platine sous la forme de capsules et de nacelles.
Les capsules en platine sont soumises
à des températures moins élevées que les creusets.
Elles peuvent être de forme
cylindrique, hémisphérique ou encore coniques.
Les nacelles en platine sont
parfois utilisées pour le chauffage des solutions au fluor qui sont extrêmes
corrosives.
La plupart des métaux du groupe
platine comme le palladium,
le rhodium
et l’iridium peuvent été alliés au platine afin d’améliorer la résistance
mécanique, thermique et d’usure de ces objets.
On trouve des creusets en
platine pur, mais aussi en 90 à 95% platine et 5 à 10% rhodium.
Leur teneur en rhodium peut aller
jusqu’à 20%.
Leu résistance mécanique,
thermique et à la corrosion grandit à mesure qu’augmente leur teneur en
rhodium. Un avantage des alliages platine-rhodium est que seule une
perte de poids minime se produit, même dans une atmosphère oxydante.
Les creusets de Gooch et Neubauer sont faits
d’alliages platine-iridium avec une teneur en iridium variant de 3 à 20
%.
Leur résistance mécanique, thermique
et à la corrosion grandit à mesure qu’augmente leur teneur en iridium. Ces
alliages souffrent d’une certaine perte de poids en atmosphère oxydante.
Certains creusets sont faits d’alliages
à 95% platine et à 5% d’or.
Cette teneur en or permet de
réduire le mouillage par le verre fondu de sorte que le verre puisse être facilement
retiré après solidification sans laisser de résidus. La résistance
mécanique est également augmentée, et la tendance à la recristallisation
réduite.
Ces propriétés prédestinent les alliages
Pt
Au 95/5 à l'analyse par fluorescence aux rayons X (XRF) ou ICP.