Le livre Après la Crise de Vincent Held décrit le nouvel ordre
économique qui pourrait émerger suite à l’effondrement qui nous guette.
Un long entretien a été enregistré, dont nous publions un extrait qui en
pose la 1ère phase: celle de la confiscation des avoirs. Il est
intéressant d’apprendre que tout a été prévu de longues dates par l’ensemble
de la classe politique de droite comme de gauche. (cf vidéo ci-dessus)
La suite de l’entretien sera posté prochainement.
Compte tenu de la qualité de la vidéo, qui a semble-t-il souffert d’une
défaillance de l’éclairage, il est recommandé de l’écouter plutôt que de la
visionner.
Nous recommandons aussi les précédentes publications sur la confiscations
bancaires, et la politique monétaire de la BNS qui mènera en particulier à
l’effondrement du système des retraites. Pareil pour les autres pays dont la
France.
Au Japon, on voudrait bien repousser l’âge de la retraite à 80 ans,
histoire de ne plus jamais rendre l’épargne de la retraite.
Au fil du temps, il nous deviendra toujours plus difficile de différencier
ces ponctions obligatoires de l’AVS, LPP, et autres participations au système
des retraites, d’un impôt à destination du marché de la haute finance.
LHK
Rendements négatifs : pourquoi et jusqu’à quand ? Banque Bonhôte
Ils génèrent l’inquiétude auprès des consommateurs et des investisseurs. Ils
mettent en péril le modèle traditionnel de fonctionnement des banques. Les
rendements négatifs pèsent sur l’activité économique et financière. On s’en
accommode pourtant. Certains acteurs de l’économie n’ont pas d’autre choix
que de les accepter. Ce phénomène, unique dans l’histoire de la finance,
pourrait toutefois n’être que transitoire.
Les taux d’intérêt négatifs créent une situation étrange, voire absurde,
qui n’a pas été envisagée par les théories économiques et financières. L’homo
economicus agit de façon rationnelle, il attend donc un rendement positif
lorsqu’il investit. En 5000 ans d’historique de crédit, on n’a trouvé aucune
trace d’intérêts négatifs. L’idée, qui semblait pourtant reposer sur un
solide fondement, que l’argent « travaille » est aujourd’hui mise à mal.
Les banques centrales mènent des politiques monétaires plus souples en
pénalisant les dépôts et en réduisant le coût du crédit. La Banque du Japon
et la BCE, par exemple, appliquent des taux directeurs (-0.4% pour la BCE)
négatifs. Par ce moyen, elles visent à encourager la dépense dans l’économie
réelle, à stimuler l’inflation, à exercer une pression sur le taux de change
et à rendre les exportations plus compétitives. Elles s’attendent, par
ailleurs, à ce que les taux négatifs exercent un effet de redistribution de
richesse entre créanciers et débiteurs.
Les rendements négatifs sont également le signe d’une ère de stagnation
économique. Engendrée par des facteurs démographiques et sociaux, celle-ci
conduit à l’érosion des gains de productivité, à un faible rendement marginal
du capital, à des problèmes qui dépassent le champ d’action des politiques
monétaires.
Une longue liste d’inconvénients
Dans ce contexte inédit, le débat fait rage. Economistes patentés,
chercheurs, banquiers multiplient les critiques quant à l’efficacité et aux
dangers liés aux taux négatifs. Les banques centrales seraient-elles à côté
de la plaque ? On pourrait le penser tant la liste des conséquences
indésirables est longue. Même s’il est encore trop tôt pour tirer des
conclusions, on constate, par exemple, que l’effet de ces taux sur l’économie
globale est faible. L’investissement des entreprises reste atone, tandis que
l’instabilité financière est accrue par la fragilité des banques. Dans la
zone euro, le crédit bancaire aux particuliers a peu réagi car l’offre
n’était pas limitée auparavant.
De son côté, l’épargnant, dont le rendement des placements traditionnels
tend vers zéro, fait grise mine. Le modèle de fonctionnement des banques, des
assureurs et des fonds de pension est mis en péril. La marge bancaire, pierre
angulaire des revenus des banques de détail, est laminée. Et comme si cela ne
suffisait pas, les taux négatifs génèrent de l’anxiété chez les consommateurs
et les investisseurs. Au lieu de risquer des pertes sur d’autres actifs, ces
derniers acceptent de petites pertes sur leurs liquidités.
Taux négatifs, une véritable lame de fond
Et pourtant, les rendements négatifs se propagent. Les institutions, comme
les caisses de pension ou les assureurs, doivent s’en accommoder. Elles n’ont
pas le choix, obligées qu’elles sont d’assurer la sécurité de leurs
placements. Quelques investisseurs privés jouent aussi le jeu. Ils attendent des
taux plus bas encore et anticipent une ère de déflation.
On assiste à une marée montante d’obligations gouvernementales à rendement
négatif. La dette obligataire souveraine mondiale à rendement négatif,
s’élève à 13 trilliards de dollars, dont plus de 8 trilliards d’emprunts
japonais (cf graphique 1).
La palme revient à la Suisse avec une courbe des rendements de la
Confédération sous zéro pour toutes les échéances (graphique 2), ce qui
indiquerait que l’investisseur s’attend à une persistance des taux négatifs.
Les taux négatifs sont-ils viables à long terme ou juste transitoires ?
Nous penchons pour la seconde hypothèse. Faute de résultats probants, il est
vraisemblable que les Etats en finissent avec l’obsession d’austérité
budgétaire et que des politiques expansionnistes prennent le relais,
notamment en Europe et au Japon. L’offre accrue de titres d’Etat pour
financer la dépense publique devrait ainsi faire remonter les taux.
La question pragmatique que se pose, dès lors, tout investisseur est
comment générer un rendement minimal sans prendre un risque exacerbé ? Dans
ce contexte, les actions d’entreprises qui versent un dividende stable
(valeurs de consommation, pharma…) sont attractives, d’autant plus que ces sociétés
pourraient être amenées à racheter leurs titres pour contrer la ponction des
rendements négatifs sur leurs liquidités.
https://www.bonhote.ch/rendements-negatifs...et-jusqua-quand
Savers have lost an estimated $500 billion since the financial crisis.
CNBC
American savers have lost $500 billion to $600 billion in interest
payments on bank accounts and money market funds thanks to the Federal
Reserve’s post financial crisis policies, according to Wells Fargo anal target="_blank"yst Mike Mayo.
Mayo included the statistic in a research note about the Congressio target="_blank"nal hearing scheduled for Wednesday called « Holding
Megabanks Accountable: A Review of Global Systemically Important Banks 10
Years After the Financial Crisis. » Lawmakers are likely to grill bank
CEOs on lending, compensation and regulation, he wrote.
As the CEOs of several of the biggest U.S. banks gather in Washington to
testify before the Democrat-led House Financial Services Committee, Mayo
pointed out that one long-lasting impact from the crisis — caused in part by
irresponsible bank behavior — is suppressed interest rates. Rates on about
$6.6 trillion in interest bearing accounts would have been at least 100 basis
points higher over the past decade, according to the note.
« Savers are still paying due to the financial crisis, »
said Mayo. « It’s absolutely a wealth transfer from prudent savers to
the borrowers and risk takers. »
The Fed cut its benchmark interest rate to a low target range of 0% to
0.25% during the crisis in 2009. It has since raised rates nine times to the
current 2.5%. The central bank kept that rate the same last month on fears
hiking again could tip the economy into a recession.
Despite the punishment it may give on savers, President Donald Trump
earlier this month urged the Fed to lower rates again to spark faster
economic growth.
Bank CEOs, including J.P. Morgan Chase’s Jamie Dimon and Bank of America’s
Brian Moynihan, are likely to emphasize the banking industry’s improved
soundness and the roles their huge institutions play in enabling transactions
for Main Street and Wall Street clients.