La brochure 2013 de « Restaurant and Catering Australia »
relève une augmentation de 33% sur un an du nombre de restaurateurs qui
estiment ne pas pouvoir se permettre de rester ouverts en période de
vacances.
Les taux de pénalité applicables aux périodes de vacances
forcent les employeurs de la restauration à payer jusque 2,5 fois plus leurs
salariés, soit plus de 40 dollars de l’heure.
Robert Marchetti, chef chez
Iceberg Dining Room and Bar et North
Bondi Italian Food à Sydney et propriétaire de
grands restaurants à Sydney et Melbourne, déclarait récemment que certains de
ses restaurants – dont Neild Avenue – seraient
fermés aujourd’hui et que ceux qui demeureraient ouvert ne le seraient que
pour rendre service au public.
‘Ceux qui nous dirigent sont une bande de singes qui ne
comprennent rien au monde de l’entreprise’, a-t-il ajouté.
‘Nous ne sommes plus dans les années 1960. L’Australie a
la tête plantée dans le sable’.
Suite à l’appel du secrétaire du Conseil Australien des
Syndicats (ACTU) Dave Oliver qui demandait la veille de Noël à ce que soit
modifié le Fair Work Act afin de maintenir les taux de pénalités à un strict
minimum, la secrétaire d’United Voice Tara Moriarty
déclarait que cette question était soulevée par l’industrie au début de
chaque période de vacances.
‘Les taux de pénalités n’ont pas encore fait tomber le
ciel sur nos têtes, même s’ils essaient encore de nous faire croire le
contraire’, a-t-elle dit.
Joe De Bruyn, secrétaire national de « Shop,
Distributive and Allied Employees
Association » a quant à lui déclaré que la fermeture de certains
restaurants en période de vacances ne feraient qu’apporter plus de clients à
ceux qui resteraient ouverts.
‘Les taux de pénalité ont fait partie des droits des
salariés depuis des décennies’.
Les syndicats sont actuellement dans l’attente des
résultats d’un débat autour des taux de pénalité. ‘Bien que les syndicats
aient brillamment plaidé en faveur du maintien des taux de pénalité, il n’en
a pas été de même pour les salariés’, déclarait Mr. De Bruyn.