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Discours sur Adam Smith

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Published : October 11th, 2013
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24hGold - Discours sur Adam Sm...Ce qui suit est une transcription de la conférence que j’ai donnée au sujet d’Adam Smith à Boodles, à Londres, le 19 février 2013.

Pendant longtemps, les gouvernements ont redistribué les revenus et le capital des gens au nom de l’équité. Ils viennent en aide aux chômeurs, aux malades et aux vieillards. L’Etat pourvoie. Il est possible d’en dépendre. La conséquence, c’est que presque tout le monde, dans les pays développés d’aujourd’hui, dépend de son gouvernement.

Malheureusement, les citoyens commencent à manquer de capital. Puisqu’ils n’ont plus d’argent, les gouvernements eux-mêmes sont insolvables. Ils ont commencé à imprimer de la monnaie dans l’idée que cela pourrait améliorer la situation, et ils sont désormais condamnés à imprimer toujours plus pour pouvoir survivre. La conséquence inévitable de tout cela ? Toutes les devises papier n’auront un jour plus aucune valeur.

Pour apprécier l’échelle de ces problèmes, nous devons comprendre les erreurs de parcours que représentent les politiques économiques et monétaires. Commençons par l’économie.

Sciences économiques

Les économistes modernes se réfugient généralement dans deux zones de confort distinctes : les preuves empiriques et les mathématiques. Ils sont persuadés que parce que quelque chose s’est produit par le passé, il se reproduira un jour. La faiblesse de cette approche consiste en la substitution des aléas de la nature humaine par la précédence. Nous ne pouvons jamais être certains des causes et des effets. Après tout, l’action humaine est subjective, et donc imprévisible.

Les mathématiciens aiment à penser que l’économie est une science physique, et non une science sociale incertaine. L’économie est une branche de la psychologie humaine. Il ne fait aucun sens d’appliquer les mathématiques à la psychologie humaine.

En conséquence, le travail effectué par les excellents économistes comme Adam Smith a été détruit par l’économie moderne. Les économistes classiques expliquaient les bénéfices de l’abolition des tarifs et des guildes. Cette révélation est ce qui a donné naissance à la révolution industrielle. Et puis Marx est arrivé, et a persuadé les gens que l’économie est une lutte de classes, et que les économistes du marché libre ne font que promouvoir les intérêts des hommes d’affaires bourgeois au désavantage des travailleurs. C’est devenu la justification du socialisme et du communisme. Keynes et ceux qui l’ont suivi n’ont jamais suffisamment mis à l’épreuve les faux raisonnements Marxistes. Ils ne se sont jamais lancés dans une tentative de réfutation de ce qui est dévenu le socialisme.

Très peu savent que Keynes était un socialiste. Dans la remarque finale de sa Théorie Générale, il prône l’euthanasie du rentier (ou épargnant) et demande à ce que l’Etat fournisse les ressources du capital d’investissement. Il voulait que l’Etat contrôle les profits.

Keynes était avant tout un mathématicien. Il n’était pas plus un économiste que Karl Marx, dont les idées ont conduit à la destruction économique de la Russie et de la Chine, ou que John Law, qui a plongé la France dans la banqueroute grâce à des idées similaires à celles de Keynes.

Les faux raisonnements du Keynésianisme sont si nombreux que le grand économiste Autrichien Ludwig von Mises a dit lui-même que la seule déclaration correcte qu’il est jamais formulée est « sur le long terme, nous sommes tous morts ».

Laissez-moi vous présenter une définition de l’économie le plus simplement possible. Nous divisons le travail. Chacun d’entre nous est un consommateur, un entrepreneur que ce soit en termes de salaire et de profits, et un épargnant en prévision du futur. Nous investissons notre épargne pour améliorer la production. Chacun d’entre nous remplit ces fonctions dans les proportions qu’il choisit personnellement, et interagit avec d’autres personnes qui font la même chose. Nous échangeons nos biens à des prix sur lesquels nous tombons mutuellement d’accord, et utilisons de la monnaie pour faciliter les échanges. Nous utilisons la monnaie pour suivre nos comptes, et pour que nos calculs signifient quelque chose, notre monnaie doit être saine. Ensemble, nous formons la société, en offrant des produits pour lesquels d’autres sont prêts à payer.

L'Etat ne joue aucun rôle dans ce processus. Il représente un coût pour la société, puisqu’il nécessite une part de notre revenu et de notre épargne pour survivre. Plus l’Etat est important, plus le fardeau qu’il représente est lourd. Il détruit la richesse potentielle de la société. Mais il ne s’arrête pas là. Le socialisme force la vaste majorité à abandonner son rôle d’épargnant et à reposer sur l’Etat. Les gouvernements sont partout encombrés par des obligations qu’ils sont incapables de satisfaire.

Monnaie

Du point de vue monétaire, nos erreurs remontent au Bank Charter Act de 1844.

Le Bank Charter Act a donné à la Banque d’Angleterre le monopole de l’impression de monnaie soutenue par l’or et la dette du gouvernement. Il n’a pas empêché les autres banques d’émettre du crédit bancaire, ce qui a entraîné des cycles économiques alimentés par le crédit, qui sont facteurs de déséquilibres.

L’utilisation de l’or pour soutenir les devises du gouvernement s’est petit à petit érodée dès 1890, après quoi un certain nombre de pays, dont l’Angleterre, l’ont complètement abandonnée. Un système d’étalon de change or fut mis en place à Bretton Woods. Finalement, en 1971, le président Nixon mit fin à la convertibilité du dollar en or.

Depuis lors, l'expansion de la masse monétaire n’a fait qu’accroître exponentiellement. Le quantitative easing est désormais indispensable, sans quoi les taux d’intérêt se mettront à monter.

Les politiques monétaires des années 1920 ont été utilisées pour gérer une économie de plus en plus instable. L’ironie, c’est que cette instabilité prend racine dans l’expansion de la monnaie et du crédit. La croissance de la masse monétaire et du crédit bancaire représente de la dette. Seuls très peu d’actifs ne sont pas encombrés par cette dette. Les prix des actifs ont besoin de toujours plus de monnaie et de crédit pour être soutenus. C’est un processus fini, qui s’est terminé avec la crise survenue il y a cinq ans.

Voici la toile de fond. Regardons maintenant à quoi ressemble la situation actuelle, cinq ans après la crise. Quatre problèmes, qui sont liés entre eux, ne peuvent être résolus : l’économie, les banques, les finances gouvernementales et la démographie.

Economie

Les économies avancées ont été progressivement sapées par l’intervention des gouvernements et de la monnaie fiduciaire. Elles sont taxées et régulées à un tel degré que le laissez-faire n’existe presque plus.

Les dépenses du gouvernement s’élèvent généralement à 50% du PIB dans les économies les plus avancées ; parfois plus, parfois moins. Pour les entreprises productives, c’est un peu comme courir un marathon avec un bureaucrate sur le dos qui leur hurle de courir plus vite.

La mauvaise allocation des ressources économiques, qui est le résultat de décennies d’intervention gouvernementale, ne pourra pas durer indéfiniment. Les entreprises ont cessé d’investir, c’est pourquoi les réserves monétaires des plus grosses sociétés sont si importantes. La monnaie n’est plus investie dans la production, mais se dirige vers les bulles sur les actifs. Dot-com, le marché immobilier, et aujourd’hui les taux d’intérêts zéro des obligations gouvernementales… Ces bulles ont servi à dissimuler un malaise rampant. Il ne peut y avoir de reprise économique. Notre coureur de marathon s’effondre sous le poids du bureaucrate qu’il transporte.

Le fardeau représenté par le gouvernement est désormais trop important pour que nous puissions le supporter.

Banques

Les banques sont endettées à hauteur de 25 à 30 fois, ce qui ne serait pas catastrophique si elles pouvaient se tirer d’affaire. Mais ce n’est plus le cas. Elles sont vulnérables à une mauvaise dette existante mais peu reconnue, et à la chute du prix des obligations gouvernementales. Tout ce qu’il nous manque pour entraîner l’effondrement des banques est l’absence de reprise économique. Cet effondrement apparaîtra plus rapidement si un ralentissement survient. Tout ce dont nous avons besoin pour réduire les valeurs collatérales est une hausse des taux d’intérêts. Tout ce dont nous avons besoin, c’est d’une chute des prix des actifs.

Et puis il y a le système bancaire parallèle, qui selon la BRI s’élève à plus de 60 trillions de dollars, dont 9 trillions de dollars au Royaume-Uni. Si une banque d’investissement s’effondrait, le système bancaire parallèle pourrait rendre la protection des autres virtuellement impossible.

L’exposition transfrontalière est une autre aire de risque. Les prêts transfrontaliers en Europe s’élèvent à un total de 3,5 trillions d’euros : 1,2 trillion en France, 700 milliards en Italie, et 500 milliards en Espagne. Et ce ne sont là que les risques évidents. Cela veut dire qu’un défaut de la part de l’un de ces trois pays signifie l’effondrement total du système bancaire Européen et des autres.

Pour qu’un tel évènement ne se produise pas, les banques centrales doivent rendre disponibles des fonds illimités sous forme de crédit et de monnaie. Comme l’a dit Mario Draghi, ‘elles feront tout ce qui sera nécessaire’. Sa solution ? Imprimer assez de devises fiduciaires pour sauver le système.

Finances gouvernementales.

Depuis la crise bancaire, les finances du gouvernement se sont énormément détériorées, et ses dettes ont flambé. Aucun pays, si ce n’est certains membres de la zone Euro, n’est parvenu à réduire les dépenses de son gouvernement, et ceux qui l’ont fait ne l’ont fait que sous le poids de pressions financières et parce qu’ils ne pouvaient pas imprimer de monnaie. Le fait est que partout, les dépenses des gouvernements sont de plus en plus mandatées sous forme de pensions, de services sociaux et d’assistance médicale, ce qui rend la réduction des dépenses très difficile.

Jusqu’il y a très récemment, tout le monde pensait que la reprise économique génèrerait les taxes capables de rééquilibrer les bilans. Cela ne s’est pas produit, et ne le peut pas. Dans la zone Euro, les gouvernements lèvent en moyenne plus de la moitié des revenus de leurs citoyens, qu’ils re-déploient ensuite de manière improductive. Prenez la France, par exemple. Son gouvernement représente 57% de son PIB. Sa population est de 66 millions de personnes. 25 millions d’entre eux travaillent, dont 17 millions dans le secteur privé. Les taxes prélevées sur les salaires de 17 millions de personnes servent à payer pour l’assistance de 66 millions de personnes. Les taxes payées par 17 millions de travailleurs financent le gouvernement. Le secteur privé est tout bonnement étouffé sous un fardeau qu’il ne peut plus surmonter.

Les taux d’intérêts auxquels empruntent les gouvernements sont entièrement artificiels. Ils sont rendus artificiels par leurs propres interventions sur les marchés de la dette. Ils se financent en imprimant de la monnaie qui leur sert à racheter leur propre dette. Dès que ce processus prendra fin, et il le fera, la monnaie fuira les obligations et même les propriétés dont le prix aura été fixé sur des taux d’intérêts trop faibles. Les risques d’augmentation des taux d’intérêts doivent être contrés par toujours plus d’impression monétaire, parce que les gouvernements ne peuvent pas se permettre de payer des taux d’intérêts plus importants, et ne peuvent pas non plus laisser chuter les valeurs des actifs du secteur privé. L’inflation des prix créera une crise bien réelle, peut-être même d’ici la fin de l’année.

Démographie

Aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne, au japon et en Europe, la population vieillit. Et c’est une mauvaise nouvelle pour les finances des gouvernements. Lorsque quelqu’un part à la retraite, il cesse de payer des impôts sur le revenu et devient un hôte. Un taux de chômage élevé représente également des coûts conséquents, parce que les chômeurs ne financent pas les obligations futures. Le professeur Kotlikoff, de l’université de Boston, a déterminé que pour l’année fiscale 2012, la valeur des obligations futures du gouvernement des Etats-Unis est passée de 11 à 212 trillions de dollars. L’économie des Etats-Unis ne représente que 15 trillions de dollars. Et l’Europe est dans une situation bien pire : son pourcentage de pensionnaires par rapport à la population de travailleurs est bien plus élevé, son taux de chômage est élevé, et ses gouvernements sont très importants en comparaison au secteur privé qui finance tout le reste. Le Royaume-Uni, qui prend en compte ces facteurs, s’en tire un peu plus mal que les Etats-Unis. Le Japon a les pires chiffres de taux de naissance et de longévité qui soient. Il vend plus de couches pour les incontinents que pour les nouveau-nés. La solution ? Imprimer toujours plus d’unités de devise fiduciaire.

Conclusion

Les problèmes économiques continuent de se développer. De faux raisonnements économiques ont été suivis d’abord par Marx puis par Keynes au XXe siècle, et les politiques monétaires ont pris un mauvais tournant avec le Bank Charter Act de 1844. Le remplacement progressif de la monnaie saine par de la monnaie fiduciaire a détruit les calculs économiques et le capital du secteur privé. Ces politiques étaient délibérées. Nous n’avons désormais plus assez de capital disponible susceptible d’être transféré depuis les individus vers les gouvernements. C’est là que nous en sommes aujourd’hui.

Les gouvernements tenteront toujours de se préserver eux-mêmes aux dépens de leurs citoyens, et détruiront le capital qu’il reste en cours de route.

Il n’y a qu’une issue possible : la banqueroute des gouvernements. Cela signifie que leurs devises fiduciaires finiront par perdre tout leur pouvoir d’achat.

Quand cela se produira-t-il ? Bien plus tôt que ce que nous pourrions penser. Le Japon est à l’orée du trou noir, et sa devise commence à s’effondrer. Le Royaume-Uni est au bord du gouffre et ne peut plus se permettre d’autres chutes de la livre sterling sans entraîner une inflation qui forcera un redressement des taux d’intérêts et entamera sa descente vers l’insolvabilité. L’Europe pourrait s’effondrer à tout moment. Les Etats-Unis s’en tirent probablement mieux que les autres, mais même leur économie est en très mauvais état.

Je ne vous dis pas cela parce que je suis morose, mais parce que j’aborde l’économie sans émotion et sans influence politique. Je vous dis cela parce que j’ai pris en considération notre position économique et monétaire en utilisant des théories aprioristes solides.

Merci.


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Tout ce que vous racontez ne tient pas la route ! Vous omettez le fait que nous passons notre temps à renflouer les banques en complète banqueroute. Quand on prête à la Grèce c'est pour renflouer BNP Paribas, Deutsche Bank et consorts car ils ont manigancés pour endetter le pays (art. 104 de Maastricht ou 123 de Lisbonne interdisant aux Etats membres d'emprunter ailleurs que sur les marchés dont exit le crédit productif publique). Une grandes parties de la dette des Etats est donc illégitime et malveillante. Non seulement vous oubliez Ferdinand Pecora (procureur sous Roosevelt) mais aussi le fait que ces banques devenues universelles, ont préférer les gains à courts termes plutôt de d'investir dans l'économie réelle. Il y a donc lieu de reprendre le contrôle de l'émission de Crédit Productif Public (l'Etat émet du crédit directement dans l'économie réelle vers des politique de grands travaux utiles aux populations et générations à venir : santé, recherche, école, espace, nucléaire.. rien à voir pour autant avec Keynes) et cela passe par la 4ème chose dont vous faites abstraction c'est à dire la STRICTE séparation des activités des banques, entre banques de dépôts (notre argent), banque d'affaire (le casino) et assurances : Le GLASS-STEAGALL ! Ce dont je vous parle là est en totale opposition avec la notion bestiale de libre-échange défendue par Adam Smith qui après ou avec Marx et Keynes, nous aura amené aujourd'hui à la faillite du système monétariste.. Auriez-vous également oublier tout sens du bien commun ? Ces biens communs dont raffolent tant la spéculation, on se demande bien pourquoi ? Il est évidemment possible de mettre en faillite organisée le système financier, séparer la dette légitime de l'illégitime qui ne sera jamais payée, nationaliser les établissements qui ne voudront pas suivre ou ne le pourraient pas, sortir de l'euro pour bâtir autre chose que le machin européen qu'on nous oblige à adorer, protéger nos industries et redonner des millions d'emplois en dirigeant le crédit public vers des grands chantiers d'infrastructures..
...et pourquoi donc un Etat, quelqu' il soit, aurait-il donc fondamentalement besoin de se financer à crédit ?????

à cet égard, je vous invite à lire ce que, dans le siècle avant J.C., Cicéron a écrit dans son Traité des Devoirs : l' article XXIV intitulé : "Les Dettes et la Sauvegarde de la Propriété" et qui commence ainsi : "Aussi faut-il veiller à ce qu' il n' y ait pas de dettes : c' est chose nuisible à l' Etat..."

je considère comme une évidence que l' Etat n' a pas à se permettre de fonctionner au-delà de ce que le produit de l' impôt raisonnable et équitablement collecté lui apporte ; l' Etat n' a en aucun cas la légitimité et le droit de contracter des dettes sur le dos et au détriment de ses citoyens, hypothéquant toujours de la sorte, leur avenir et celui de leurs enfants.



Exemple : Ariane c'est du crédit publique émit par les Etats européens pour des emplois qualifiés.. ils ne se financent pas à crédit ils émettent du crédit en direction d'entreprises pour un grand projet qui donne du travail et améliore le quotidien de tous sur le long terme. Par ailleurs, je vous invite à mon tour de lire "comment Solon d'Athènes vint à bout d'une montagne de dettes" ici> http://infognomonpolitics.blogspot.fr/2012/02/comment-solon-dathenes-vint-bout-dune.html#.Um7FXRBck38
puisque votre exemple concerne une société publique qui aurait émis du crédit et non pas contracté des dettes !?, je ne vois pas du tout ce qu' il vient faire ici ??..merci par contre, pour votre lien sur l' histoire du ploutocrate Solon... qui fut l' instigateur d' un système de classes sociales à Athènes... je vais aller le voir avec intérêt.

En effet les gouvernements se sont dotés d'institutions sociales dont ils n'ont pas pas les moyens ni la capacité de contrôler à cause qu'ils sont incompétents, alors les abuseurs en profitent, les abus rendent ces institutions non viables. Gouverner est prévoir et bien administrer et cela devient une utopie évidente parce n'importe quel charlatan avec une bonne caisse électoral s'improvise en politicien alors que la plupart sont même incapables de s'administrer eux mêmes. Cette crise a été provoquée par l'incompétence et la frude et est rendue au point de non retour, un cul de sac. Maintenant quoi faire? Comment trouver la solution autre que la faillite sur le dos des citoyens????????
Conceicao
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puisque votre exemple concerne une société publique qui aurait émis du crédit et non pas contracté des dettes !?, je ne vois pas du tout ce qu' il vient faire ici ??..merci par contre, pour votre lien sur l' histoire du ploutocrate Solon... qui fut l' in  Read more
fredbob - 10/28/2013 at 9:12 PM GMT
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