Il est assez rare, sinon sans
précédent, que d’entendre le président du
Parlement Européen critiquer ouvertement ce que Merkel
et Sarkozy ont acclamé comme étant un réel
progrès. C’est pourtant ce qui vient tout juste de se produire.
Martin Schulz,
président du Parlement Européen, annonçait
récemment aux deux dirigeants que leur nouveau traité fiscal
était inutile et inéquilibré,
dans la mesure où il manquait à combiner la rigueur budgétaire
à l’investissement public nécessaire à la
création d’emplois.
‘Rendre légale
une vision purement Allemande de la manière dont doit être
gérée une économie, qui reviendrait à rendre le
Keynésianisme illégal, n’est pas quelque chose que nous
sommes prêts à
faire’, annonçait un administrateur Britannique.
Merkel a déclaré ne pas
désirer discuter le problème du plafond de l’ESM/FESF
avant le prochain sommet de l’Union Européenne du mois de mars.
D’ici là, les marchés financiers continueront de s’inquiéter
du fait qu’il puisse ne pas y avoir assez de fonds de secours
disponibles si l’Italie ou l’Espagne voyaient leurs
problèmes d’endettement aggravés.
L’opinion publique
Allemande est fatiguée de lancer des plans de sauvetage en faveur
d’une zone Euro financièrement imprudente.
Dix
choses à quoi s’attendre en Europe
1.
Plus
de querelles
2.
Plus
de grèves
3.
Plus
de sommets d’urgence
4.
Plus
de guerres commerciales, plus particulièrement entre la France et
l’Espagne
5.
Des
retours de flamme de la taxe Tobin en France
6.
Plus
de mauvaises estimations budgétaires
7.
Plus
de mauvaises estimations de la croissance
8.
Une
récession profonde et lente qui affectera l’ensemble de
l’économie
9.
Une
récession qui, contrairement à ce que beaucoup semblent penser,
affectera également la France et l’Allemagne
10. La fin de la carrière politique de
Sarkozy.
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