Economie baignoire et demande totale
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Iacono Research
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Published : December 11th, 2014
298 words - Reading time : 0 - 1 minutes
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Dans
cet article
publié sur le blog Contra Corner, David Stockman a une nouvelle fois eu des
difficultés à accepter le fait que la solution à nos troubles économiques
soit aussi simple que la hausse de la demande globale survenue après le
passage des taux d’épargne à zéro et le pic de la dette atteint il y a
quelques années.
La
Fed n’a que deux solutions pour ce qui est d’influencer les dépenses liées
aux revenus et au crédit –et les deux sont dangereuses, ne sont pas viables,
et représentent un assaut à la capacité du capitalisme de marché libre de
générer croissance et capital. Elle peut pousser les ménages à dépenser une
plus grande fraction de leurs revenus en supprimant les taux d’intérêt sur
l’épargne liquide, ou injecter des réserves dans le système financier afin de
générer des niveaux accrus de création de crédit.
Mais
le temps qui passe finira bien vite par rattraper ces deux tours de
passe-passe. Lorsque l’épargne des ménages aura complètement disparu, comme
cela s’est déjà produit au tournant du siècle dernier, plus aucune dépense ne
pourra être extraite des revenus courants.
De
la même manière, lorsque les bilans s’effondreront sous l’effet de levier –
comme c’est déjà le cas aujourd’hui – il ne sera plus possible d’augmenter
les dépenses disponibles par le biais d’une augmentation des ratios de levier
des ménages et des entreprises. Cette condition est synonyme de pic de la
dette, et caractérise plus de 90% des ménages américains d’aujourd’hui.
Cette
condition est plus poliment appelée « récession des bilans » et,
comme nous avons pu l’apprendre ces dernières années, l’un des effets
secondaires de la gestion des récessions de bilans par les banques centrales
est la naissance de bulles de plus en plus larges et dangereuses sur les
actifs.
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