A la recherche d’austérité
Bien que l’austérité en Europe,
et dans le reste du monde, ait jusqu’à présent été très limitée voire
inexistante (chose que prouve l’accumulation continuelle de dettes par les
gouvernements), la France continue de s’en plaindre, et tel est aussi le cas
de l’Espagne, de l’Italie et d’économistes comme Krugman.
Aucun signe d’austérité en Belgique
non plus. Et pourtant, selon la BBC, 100.000
personnes seraient descendues dans les rues de Bruxelles pour protester
contre l'austérité.
La police
anti-émeute a eu recours à des canons à eau et des bombes lacrymogènes pour
repousser des manifestants, alors que 100.000 personnes défilaient dans les
rues de Bruxelles à l’occasion de la première manifestation de masse contre
les mesures d’austérité.
Les
protestataires ont renversé des véhicules et lancé des pavés et des feux d’artifice
lors des protestations contre les réformes économiques qui visent à repousser
l’âge de la retraite, limiter les salaires et réduire les services publics.
Selon le
gouvernement, ces mesures d’austérité sont essentielles au respect des
limites de déficit budgétaires fixées par l’Union européenne.
En cliquant
sur le lien ci-dessus, vous pourrez accéder à une vidéo de protestataires
retournant voitures et camions. Les émeutes sont en réalité bien plus
violentes que le montrent les images.
Gallérie photo
Je vous
conseille de visiter la gallerie photo de Sky News. Voici quelques images qui en sont tirées.
Austérité,
où es-tu ?
Austérité,
austérité, où es-tu, austérité ?
L’austérité
est une bien étrange chose. Elle n’est visible nulle part. Et pourtant,
économistes et gouvernements ne cessent de s’en plaindre. Les citoyens de
Grèce, d’Espagne, de France et de Belgique sont descendus dans les rues pour
s’y opposer.
Aujourd’hui,
des émeutes éclatent à Bruxelles. Et je pense que ce n’est que le début d’une
longue vague de protestations.
Au cœur du
problème de trouve le manque fragrant d’emplois et les écarts sociaux
grandissants. Mais ils ne sont pas la faute de l’austérité. Ils sont la faute
des banques centrales et des gouvernements.