Banque de France : François Villeroy de Galhau reçoit l’aval du Parlement!
Je suis surpris…
Vous êtes surpris…
Nous sommes surpris…
Non voyons… C’est vrai son ennemi c’est la finance. Soyons cruel quelques
instants.
Voici les paroles présidentielles. Relisez-les à l’aune des actes
accomplis. Édifiant.
« … Mais avant d’évoquer mon projet, je vais vous confier une chose. Dans
cette bataille qui s’engage, je vais vous dire qui est mon adversaire, mon
véritable adversaire. Il n’a pas de nom, pas de visage, pas de parti, il ne
présentera jamais sa candidature, il ne sera donc pas élu, et pourtant il
gouverne. Cet adversaire, c’est le monde de la finance. Sous nos yeux, en
vingt ans, la finance a pris le contrôle de l’économie, de la société et même
de nos vies. Désormais, il est possible en une fraction de seconde de
déplacer des sommes d’argent vertigineuses, de menacer des États.
Cette emprise est devenue un empire. Et la crise qui sévit depuis le 15
septembre 2008, loin de l’affaiblir, l’a encore renforcée. Face à elle, à
cette finance, les promesses de régulation, les incantations du « plus jamais
ça » sont restées lettre morte. Les G20 se sont succédés sans résultat
tangible. En Europe, 16 sommets de la dernière chance ont été convoqués pour
reporter au suivant la résolution définitive du problème. Les banques,
sauvées par les États, mangent désormais la main qui les a nourries. Les agences
de notation, décriées à juste raison pour n’avoir rien vu de la crise des
subprimes, décident du sort des dettes souveraines des principaux pays,
justifiant ainsi des plans de rigueur de plus en plus douloureux. Quant aux
fonds spéculatifs, loin d’avoir disparu, ils sont encore les vecteurs de la
déstabilisation qui nous vise. Ainsi, la finance s’est affranchie de toute
règle, de toute morale, de tout contrôle…. »
François Villeroy de Galhau futur patron de la Banque de France ancien
patron de la BNP
Bon son audition s’est passée à merveille devant les dépités
dépitants et désopilants de l’Assemblée nationale.
« Par 34 voix pour, 8 contre et 1 vote blanc (43 votants), les
députés membres de la Commission des finances ont approuvé la nomination de
François Villeroy de Galhau à la tête de la Banque de France, mardi 29
septembre en fin d’après-midi, après l’avoir auditionné pendant près de deux
heures ».
Ce genre d’audition est du genre « alors monsieur le poissonnier,
votre poisson il frais? »
« Ben évidemment » répond le poissonier…
Bon vous me mettrez 3 kilos de maquereaux (le choix du poisson n’est pas
anodin si vous voyez ce que je veux dire).
Une fois à la maison, ben, le poisson il est pas bon…
Alors pour François Villeroy de Galhau aucun problème. Il n’est pas
exposé à un grave conflit d’intérêt, son poisson est frais et son
indépendance totale.
Et moi je rigole, je rigole.
Allez une petite redif, François au Bourget en version originale non
sous-titrée dans l’un de ses meilleurs spectacles celui intitulé « mon
ennemi la finance » haha, hahahha, hahahahahahahaah
Charles SANNAT
Lire l’article complet du monde sur la fraîcheur des poissons
du poissonnier