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Fusionner les cotisations sociales

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Published : October 01st, 2013
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En arrêtant de faire des fausses distinctions, on fera progresser le débat économique et on favorisera l’information aux salariés.


De quelle distinction s’agit-il ?


De la distinction entre les charges salariales et les charges patronales. Qu’on les appelle patronales ou salariales ne change par leur nature. Certes sur sa fiche de paie, le salarié n’est en mesure que d’en voir une partie alors que les autres sont dissimulées. Mais cela ne change pas le fait que les unes comme les autres doivent être payées par l’entreprise. Obligatoires, elles sont calculées selon des barèmes établis par les pouvoirs publics et correspondent notamment à l’obtention des services publics de protection sociale.


Où est le problème ?


Dans le fait que cette distinction patronal/salarial peut laisser croire que les employeurs contribuent autant voire plus que les salariés. C’est trompeur car cela n’a aucun sens économique. Les cotisations « patronales » comme « salariales » sont versées au titre de l’activité du salarié. Elles vont tout simplement en déduction des sommes qu’il pourra librement dépenser.


L’ impact sur le pouvoir d’achat


La réalité des prélèvements obligatoires est sans rapport avec les ordres de grandeurs qu’ont en tête les salariés. Beaucoup se focalisent sur les impôts visibles, qui ne sont pas prélevés à la source, sans mesurer l’impact sur le pouvoir d’achat de prélèvements moins visibles tels que les cotisations sociales. Pourtant ces dernières, représentent de loin l’essentiel des prélèvements obligatoires supportés par le salarié moyen, sauf au Danemark (2%), en Irlande (41%) et au Royaume-Uni (50%).


L’employeur français doit par exemple débourser 230 € pour que son salarié moyen dispose de 100 € de pouvoir d’achat. A l’opposé, les employeurs du Royaume-Uni, d’Irlande, de Chypre ou de Malte peuvent se contenter de distribuer entre 157 et 125 € pour générer 100 € de pouvoir d’achat réel.


Fusionner les cotisations patronales et les cotisations salariales, c’est aussi mettre en évidence ce que coûte in fine un salarié à son entreprise.


C’est aussi l’intérêt de supprimer cette distinction. Il ne sera ainsi plus possible de commettre l’erreur répandue qui consiste à croire qu’une partie des charges est payée par le salarié et une autre par l’employeur.


De fait, sur un marché, aucun employeur ne peut se permettre de payer un salarié plus que ce qu’il rapporte à son entreprise. Quel que soit le mode de calcul utilisé, l’offre de salaire d’un employeur à un futur salarié prend nécessairement en compte tous les coûts associés à l’embauche, qu’ils soient apparents ou pas pour le salarié.


En France, un individu qui négocie son futur salaire intègre immédiatement que le montant qu’il recevra en fait sera diminué de 15% de charges. Ce qu’il ne réalise pas, c’est que l’employeur a aussi intégré les charges patronales qu’il devra payer à son salarié et que c’est ce coût total qui sert de base à l’embauche ou pas d’une personne.


Ces charges sociales ont cependant une utilité


Elles financent effectivement notre système de protection sociale. Le problème, c’est que le salarié ne se rend pas compte de ce qu’elle coûte. Cette relative myopie est liée au fait qu’on recourt à une combinaison de cotisations sociales « patronales » et « salariales » contribuant à rendre peu lisible le coût réel de la protection sociale.


L’intérêt de la fusion est donc qu’il rendra plus transparent le coût de la protection sociale pour le salarié. Ce dernier pourra ainsi en toute connaissance de cause se demander si les services de sécurité sociale qu’il perçoit, valent ce qu’il paie pour eux.


La proposition de fusionner les cotisations sociales va donc dans le sens de la transparence et de l’information aux salariés.

 

 

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Cécile Philippe est docteur ès sciences économiques de l'Université Paris-IX Dauphine et d'un Desup en gestion des entreprises dans les pays en développement. C'est au sein d'un think tank américain qu'elle a terminé sa thèse portant sur les théories de l'information et l'émergence d'un marché de l'information sur Internet. De retour en Europe, elle a crée en 2003 l'Institut économique Molinari, dont elle assure depuis la direction. Auteur d'un grand nombre d'articles publiés dans des journaux aussi bien francophones qu'anglophones, elle a publié en 2007 son premier livre aux Éditions JC Lattès intitulé "C'est trop tard pour la terre". Le livre s'intéresse aux questions d'environnement et cherche à mettre fin à un certain nombre de mythes, en particulier celui qui consiste à croire que réglementation et taxation vont de pair avec amélioration de l'environnement. Elle est intervenue à maintes reprises à la radio (BFM, RFI, etc.) et à la télévision (France 3, LCI, etc.) sur des questions de politiques publiques.
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y a de l'espoir.........ça bouge...........chez les autres


Dans un pays frappé par la crise, sous perfusion économique de la troïka et où les scandales bancaires et politiques fermentent plus vite que la bière, la nécessité d’une deuxième Chambre est vue comme un coût inutile. Si l’Irlande vote « oui » le 4 octobre prochain, elle rejoindra la Nouvelle-Zélande, le Danemark et la Suède dans le club des démocraties monocamérales.
http://www.lejournalinternational.fr/Irlande-la-fin-du-Senat_a1226.html
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ah non alors !!... si en France, on abolissait le Sénat où iraient donc grassement pantoufler et roupiller tous nos ( très ) chers et zeureux zélus auxquels la Nation doit tellement ???

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Dans la plupart des cas, une chambre représente le peuple et l'autre les territoires.

Comme c'est devenu la mode de se préoccuper des électeurs et de saboter les pays, c'est effectivement cohérent de supprimer la représentation du pays.
Celui qui aime son pays et considère que la population doive servir celui-ci, abolirait l'assemblée et maintiendrait le sénat.
Çà fait 40 ans que je me bats pour essayer d'expliquer cette évidence, sans grand succès il faut le dire, ni auprès des salariés, ni auprès des syndicats, pas plus qu'auprès d'un grand nombre d'employeurs ou de "politiques". Merci pour cet article qui je l'espère fera comprendre à de nombreux salariés que ce sont eux qui payent, avec leur travail, les "charges patronales". Le coût des "protections sociales" n'est plus tout à fait le même que celui qu'ils pensent payer.... Puisse cela les faire réfléchir. Pourquoi cette séparation artificielle qui conviens si bien aux syndicats et à certaines "grosses boîtes ? Peut-être parce que cela permet de faire du chantage auprès de l'URSSAF : je ne paye pas ou je ne paye qu'une partie des charges patronales ou bien je licencie? Je pense que contrairement à la part patronale, le non paiement de la part salariale est du pénal car considéré comme un vol du salarié (je ne suis pas juriste). Ceci peut expliquer cela. Le plus triste est que cette façon de faire permet à certain syndicat de défendre les salariés en demandant une augmentation de la part patronale et non de la part salariale. Y sont pas beau ceux là.... Comme "foutage de gueule" on fait difficilement mieux. Sans parler de tous les mensonges que cette façon de procéder permet de colporter grâce aux médias ignorants, aux syndicats complices et à nos chers gouvernements. etc.....
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Très bon article qui remet les choses à leur juste réalité : voir http://democratie.vip-blog.fr Nous n'avons jamais compris pourquoi les charges étaient scindées . C'est le coût salarial qu'il faut considérer car d'où l'employeur sortirait-ils les charges qu'il paie si le montant des charges n'était pas gagnées par le travail de l'employer ?.
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Pipeau !
Il faut abroger le monopole de la sécu (gérée par la cgt et la cfdt !) et rendre aux travailleurs leur liberté fondamentale : cotiser pour leur santé et pour leur retraite à la carte. Tout le reste n'est qu'acte de pouvoir pour mettre le monde du travail en coupe réglée.
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Pipeau !
Il faut abroger le monopole de la sécu

deja fait depuis 1992 !!!!!!! le monopole de cette organisme syndicalo-maffieu a saute avec les traites europeens en vigueur
pour plus d'information consultez le site de MPLS (mouvement pour la liberte de la sante)
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j'en ai révé
Pourquoi ne pas instaurer une TVA à 40% (ou plus ou moins) sauf pour des produits alimentaires de bases et supprimer tous les autres prélèvements. L'état n'aurait plus qu'à gérer cette recette unique. Les consommateurs paieraient un impôt proportionnelle à leur revenu dans la mesure ou la consommation est proportionnelle au revenu d'une famille.
que faire de tous les zinzins ...............qu'ils restent chez eux on fera en plus des économies de locaux et de stylos
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Dans la plupart des cas, une chambre représente le peuple et l'autre les territoires. Comme c'est devenu la mode de se préoccuper des électeurs et de saboter les pays, c'est effectivement cohérent de supprimer la représentation du pays. Celui qui aime s  Read more
Rüss65 - 10/2/2013 at 11:31 AM GMT
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