La Réserve fédérale
ayant imprimé des trillions et des trillions de dollars pour empêcher le
système de s’effondrer, de nombreux investisseurs et experts financiers ont
présumé que les problèmes économiques auxquels ont fait face les Etats-Unis pendant
la crise de 2008 ont été résolus. Les actions ont après tout atteint des records
historiques.
Mais les insiders savent
que ce n’est pas vrai. Et s’il y a une seule personne sur Terre qui comprenne
vraiment les politiques monétaires américaines et ses effets de long terme
sur les affaires globales et domestiques, c’est bien l’ancien gouverneur de
la Réserve fédérale, Alan Greenspan. En tant qu’ancien directeur de la plus
grosse banque centrale du monde, il a pu entendre les conversations et pu
voir les machinations qui nous en entraînés jusqu’où nous en sommes aujourd’hui.
Greenspan a récemment
rejoint l’analyste des ressources Brien Lundin à l’occasion de la New Orleans Investment Conference,
afin de partager certaines de ses pensées. Selon Lundin, l’ancien gouverneur
de la Fed est certain que la banque centrale fait face à un sérieux problème,
qui aura des ramifications importantes dans le futur.
Je lui ai demandé où il
pensait que l’or se trouverait dans cinq ans. Et il m’a répondu : « Marginalement
plus haut ».
A l’occasion d’une
conversation privée, je lui ai posé des questions quant à la dette. Le niveau
d’endettement des Etats-Unis est aujourd’hui si élevé qu’il devra y avoir une
dépréciation monétaire. Il m’a expliqué que l’ère de quantitative easing et
de taux d’intérêt à zéro pourcent établie par la Fed ne pourra pas prendre
fin sans que survienne un important évènement de marché. Je veux dire par là
un effondrement du marché boursier ou une récession prolongée, qui donnera lieu
à une nouvelle vague de reflation monétaire par la Fed.
Selon Greenspan, nous ne
pourrons nous extirper de l’ère de création monétaire sans subir de
répercussions – sévères – dont l’or pourra bénéficier.
Visionnez l’entretien
intégral ici :
(Voir la vidéo sur Future Money Trends)
Si nous faisons
réellement face à un évènement de marché majeur, comme le pense Alan
Greenspan, alors la préservation de capital devrait être la priorité de tous
ceux qui chercheraient à établir une stratégie de préparation. Greenspan
lui-même, bien qu’ironiquement, a été un avocat de l’or et un défenseur d’une
monnaie saine avant sa nomination au poste de gouverneur de la Fed. Et bien
qu’il n’ait que rarement abordé le sujet pendant son mandat, il ne cache
désormais plus qu’il pense voir le prix de l’or bien plus haut ces quelques
prochaines années.
Sa déclaration est très
certainement basée sur le dollar qui, comme le note Lundin, devra un jour
traverser une dévaluation.
La fin finira bien par arriver.
L’indice du dollar a pris des allures paraboliques ces derniers mois. Et
comme sur tous les autres marchés à sens unique, une telle accélération finit
par prendre fin. Et pour ce qui concerne le dollar, cette fin risque d’être
brutale.
Et si l’or venait à
grimper en conséquence, il en irait de même des autres actifs des secteurs
minier et énergétique. Ce qu’il faut comprendre, c’est que les actifs
nécessaires à notre système auront toujours de la valeur. C’est
particulièrement vrai dans le cas d’un effondrement du dollar. L’uranium, par
exemple, est utilisé pour alimenter une maison américaine sur cinq en
énergie. Il restera donc une ressource nécessaire, peu importe ce que fait le
dollar. Amir Adnani, PDG d’Uranium Energy Corp, a lui aussi récemment déclaré s’attendre
à une « reprise » du prix de l’uranium et de celui d’autres
ressources telles que l’or.
La même chose peut être
dite du pétrole et des ressources agricoles.
Ils auront toujours de
la valeur, que le dollar soit fort ou qu’il s’effondre sous son propre poids.
C’est la raison pour
laquelle les actifs physiques sont essentiels à la préservation de capital
face à la destruction potentielle de notre devise. Pour certains, cela
signifie accumuler de la nourriture et du matériel en prévision de l’évènement
de marché prédit par Greenspan. Pour d’autres, qui possèdent peut-être
aujourd’hui des actions, des bons du Trésor ou du liquide, la diversification
de portefeuille au travers de sociétés de production de ressources ne pourra
qu’améliorer la préservation de capital en période de volatilité des devises.
L’homme qui est
principalement responsable des politiques monétaires domestiques sous quatre
présidents américains a désormais annoncé qu’un évènement de marché aura lieu
qui forcera la Fed hors de ses programmes de QE et de taux d’intérêt à zéro pourcent.
Y êtes-vous préparé ?