1. Le processus d'amoindrissement des coûts des actes d'échanges.
Il ne faut pas voir dans ce qu'on dénomme abusivement "monnaie"
aujourd'hui, une étiquette donnée à quelque chose de cernée par les gens.
Peu importent la "monnaie-or" ou "-argent" d'hier ou
le "pouvoir d'achat" à quoi certains économistes font référence
dans le meilleur des cas.
. La "loi de l'économie".
Il faut y voir un long processus d'amoindrissement des coûts des actes
d'échanges des choses entre les gens dont ceux-ci ont bénéficié et qui
utilisaient ses formes au fur et à mesure qu'elles éclosaient.
Ce processus n'est qu'une illustration de la fameuse "loi de
l'économie" qui continue à interloquer même les physiciens (cf. Omnès,
1994 et ce texte
de juillet 2015).
Les formes ont fait que les coûts de ce qu'on dénomme abusivement
"monnaie" aujourd'hui (sigle "C.Q.D.A.M.A.") sont
toujours restés "un peu plus" inférieurs ou, à l'extrême,
égaux aux coûts des actes d'échange amoindris (cf. ci-dessous).
2. Un peu d’histoire.
Le processus d'amoindrissement a déjà connu beaucoup d'étapes depuis son
invention attribuée à personne par les historiens, malgré les recherches sur
le sujet ...
Les dernières grandes étapes ont donné lieu, dans une majorité de
pays, à la "pièce de monnaie", puis s'y sont juxtaposé les
"billets en monnaie" et les comptes de dépôts bancaires, rassemblés
sous la notion de "substituts de monnaie bancaires".
Et contre toute attente, ces éléments de droits de propriété ont été,
chaque fois, privilégiés par les hommes de l'état au prétexte de garantir les
formes de monnaie et de s'opposer à la contrefaçon.
Ils ont transformé l'invention en privilège de monopole de
production de la "pièce de monnaie" ou en privilège de
monopole d'émission du "billet en monnaie" pour eux-mêmes.
Et ils n'ont pas hésité à se vautrer dans la contrefaçon.
Avec les interdictions de conversion de ces substituts en monnaie-or ou
-argent convenues par nos falsificateurs internationalement au XXème siècle,
une nouvelle forme est apparue insidieusement au grand dam de
certains (cf. ce texte de
juillet 2011).
3. L’obstacle de l’illiquidité.
En d'autres termes, C.Q.D.A.M.A. est une réponse permanente à la triple
question:
- comment rendre échangeables des choses qui ne sont pas jusqu'à présent
"marchandises"?
- comment abaisser les coûts des actes d'échanges de choses entre les
gens?
- comment libérer les ressources économiques jusqu'à présent dédiées au
développement de CQDAMA?
Et les hommes de l'état y ont fait obstacle de mainte façon par toutes les
contrefaçons qu'ils ont introduites.
Et, aujourd'hui, en France, il n'en est pas un ou une qui s'y oppose!
Tous semblent vouloir s'en gaver sans tenir compte des coûts croissants
qui vont de pair et qui finiront par les ensevelir.
4. Un sursaut d'innovation.
Les interdictions du XXème siècle n'ont pas empêché que se soit
formée une nouvelle grande étape aujourd'hui, encore dans l'enfance, à savoir
ce qu'on dénomme "monnaie électronique": cf.
http://www.cryptovest.co.uk/resources/Bitcoin...%20Original.pdf
Money:
What They've HIDDEN (Part 1)
Money:
What They've HIDDEN (Part 2)
Blockchain
: l’automate comme autorité ?
http://www.revue-banque.fr/management-fonc...-comme-autorite
target="_blank"
Bitcoin
and the Blockchain.
target="_blank"
Neuf livres sur la blockchain.
target="_blank"
Microsoft and Bank of America begin making beautiful blockchains
together.
target="_blank"
https://www.bloomberg.com/view/articles/2016-11-01/bitcoin-isn-t-anonymous-enough
target="_blank"
http://www.economist.com/news/finance-and-economics/21709329-another-crypto-currency-born-known-unknown
target="_blank"
https://www.bloomberg.com/news/articles/2016-08-29/new-digital-currency-spikes-after-giving-criminals-more-secrecy
target="_blank"
https://bitcoinmagazine.com/articles/as-scaling-bitcoin-retargets-in-milan-focus-shifts-to-fungibility-1476193042
target="_blank"
https://moneroforcash.com/monero-vs-dash-vs-zcash-vs-bitcoinmixers.php
Il faut reconnaître que les inventions sont toujours cernées quelques
temps après leur première mise au point (exemplaire a été
"Internet" ces derniers temps).
Il en est ainsi de ces "monnaies électroniques".
5. La relation entre les coûts.
La relation entre le coût des actes d'échange et le coût de CQDAMA est
essentielle.
On ne peut qu'admettre que le coût des actes d'échange ait été amoindri,
au départ, par l'invention de ce qu'on a dénommé "monnaie" et
donc de son coût.
On ne peut aussi qu'admettre que la dernière étape actuelle du
processus a donné lieu à la fois
- à un amoindrissement du coût de CQDAMA et
- à un amoindrissement du coût des actes d'échanges,
le coût du premier restant inférieur ou égal au coût du second.
Et il y a fort à parier que si, dans l'état où il se trouve, le coût
de CQDAMA venait à lui être supérieur, CQDAMA disparaîtrait au moins sous cette
dernière forme (cf. target="_blank" ce texte de
juillet 2016).
Mais la relation ne saurait être expliquée rationnellement car elle repose
sur l'invention des gens, et non pas par celle des hommes de l'état
incapables de le faire, et car ce phénomène échappe à l'économie
politique comme à toute science.
6. Le dédain des falsificateurs.
Mais rien ne justifie la démarche des économistes majoritaires qui
consistent
- soit à laisser de côté de leur théorie, la "monnaie
réglementée" et son coût,
- soit à supposer que le coût de la "monnaie réglementée" est
nul.
Rien ne justifie leur dédain de la relation entre les deux coûts qu'ils
conseillent aux falsificateurs d'avoir.
Dans les deux cas, ils nous situent dans une utopie et donc dans l'absurde
où ils nous astreignent, à coûts croissants (cf. target="_blank" ce texte
d'avril 2016).