Lorsque l’on parle de l’immobilier élevé en France, évidemment on parle du cœur de quelques centres-villes huppés, mais également d’immobilier très onéreux dans certaines régions comme Nice, Cannes et au sens large la Côte d’Azur. Néanmoins, ce n’est pas tout : d’une façon générale, l’ensemble du littoral de qualité est cher. Pourquoi ? La faute aux baby-boomers et autres jeunes retraités qui ont un très fort pouvoir d’achat immobilier, tout en sachant que les plus de 60 ans détiennent… 80 % de l’immobilier en France.
Pourquoi encore des prix aussi élevés ? Parce que notre amour pour la pierre est très élevé en France de façon culturelle, ou encore que les taux très bas favorisent évidemment cette bulle qui n’en finit pas de durer.
En France, les prix de l’immobilier neuf ont atteint en moyenne 4 000 euros par m2 l’an dernier.
« En-dehors du Royaume-Uni, la France est le pays d’Europe où un ménage acquiert, pour 200 000 euros, la plus faible surface de logement, 50 m2 en moyenne contre le double en Allemagne, en Belgique ou en Italie, selon une étude publiée lundi.
Réalisée par la société d’audit Deloitte, l’étude Property Index cartographie les surfaces pouvant être acquises dans 19 pays, pour la somme de 200 000 euros.
Il en ressort qu’avec « seulement 50 m2, la France est de loin, hors Royaume-Uni (39 m2), le pays proposant la surface la plus faible ». En Allemagne, en Belgique et en Italie, « il est possible d’acquérir près de deux fois plus de surface, respectivement 97 m2, 94 m2 et 84 m2″…
Avec les taux à zéro, l’absence de sécurité sur les avoirs financiers, l’insécurité des banques, etc., etc., l’immobilier restera une valeur sûre à ceci près qu’il n’y a plus beaucoup de potentiel d’appréciation en particulier dans les grandes villes.
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