Je vous invite à la lecture de cet article de la Tribune, en particulier
pour celles et ceux qui veulent « investir » dans le Pinel et
autres programmes de défiscalisation immobilière.
Je vous le dis attention… attention car souvent le neuf est très cher et
l’avantage fiscal largement « mangé » par les marges des promoteurs
et… des vendeurs!
Surtout faites vos calculs car entre des prix de location très faibles
donc un rendement nul, un engagement au minimum de 6 ans et un prix d’achat
très élevé, souvent il est largement plus rentable d’acheter de l’ancien
moins cher.
Attention à l’emplacement… car il y a peu de « pinel » en plein
centre de Paris, nettement plus dans des banlieues lointaines déjà saturées
de logements neufs ou récents.
Soyez donc d’une extrême vigilance. On n’achète jamais une défiscalisation
mais un appartement… ne raisonnez pas à l’envers. Ne pas payez d’impôts c’est
généralement le cas lorsque l’on perd de l’argent… gagner des sous fait payer
des impôts!!!
Charles SANNAT
« Après un bon début d’année, le dispositif Pinel perdrait de sa superbe
depuis septembre. Éléments d’explication.
Unanimement, les professionnels de l’immobilier ont salué le succès rencontré
depuis début 2015 par le dispositif Pinel, qui donne un avantage fiscal pour
un investissement locatif dans l’immobilier neuf. En mai dernier, les
promoteurs immobiliers disaient s’attendre à vendre 45.000 logements
« Pinel » en 2015, soit une hausse de près de 50 % par rapport aux
logements estampillés « Duflot » en 2014, le dispositif fiscal
précédent. De quoi alimenter presque la moitié des ventes des promoteurs aux
particuliers cette année.
Les hausses de plafonds ont été bénéfiques
« La reprise du marché est essentiellement portée par les investisseurs
individuels (en hausse de 53,4% ), séduits par le dispositif Pinel et très
actifs notamment dans les plus grandes agglomérations en régions »,
confirmait récemment Nexity, l’un des plus importants promoteurs français.
Les investisseurs particuliers auraient notamment acheté massivement des
logements « Pinel » dans les agglomérations de Lyon, Lille,
Marseille et Montpellier, où les plafonds de loyers donnant droit à
l’avantage fiscal ont été rehaussés en octobre 2014 par le gouvernement.
Le Pinel plombé en Île-de-France
Pourtant depuis début septembre, le dispositif Pinel semble être en perte
de vitesse, notamment en Île-de-France où « les ventes ont baissé de 15 % »,
déplore Jean-Philippe Ruggieri, directeur général immobilier résidentiel chez
Nexity. Plusieurs raisons expliquent ce coup de mou. Il faut en effet savoir
que « la reprise de début 2015 a aussi été tirée par un effet de rattrapage
qui s’estompe en ce moment. Car beaucoup de particuliers n’ont pas investi
dans l’immobilier neuf locatif l’an dernier, dans l’attente de la
transformation du dispositif « Duflot » en « Pinel » »,
se rappelle Jean-Philippe Ruggieri.
Le « Pinel » assouplit en effet les conditions de son
prédécesseur, en permettant aux investisseurs de louer leur logement à leurs
ascendants ou à leurs descendants, et leur donne le choix de louer durant
trois durées différentes pour bénéficier de l’avantage fiscal : 6, 9 ou 12
ans, contre seulement 9 ans pour le « Duflot ».
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