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Je vous paierai dans cent ans pour un hamburger consommé aujourd’hui

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Published : March 22nd, 2012
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Le chancelier britannique George Osborne proposait récemment l’instauration d’obligations sur cent ans. Son message : ‘Je vous paierai volontiers dans cent ans pour un hamburger que j’ai mangé aujourd’hui’. Qu’un prêt arrive à échéance mardi de la semaine prochaine ou mardi dans cent ans, il y a de toute façon de  fortes chances qu’il ne soit jamais remboursé.

Extrait de l’article du journal The Telegraph, Britain to offer 100-year gilts

La Grande Bretagne propose la mise en place d’obligations sur cent ans, ce qui signifie que les emprunts actuels du gouvernement britanniques ne seraient pas remboursés avant le siècle prochain, selon une proposition budgétaire faite par George Osborne.


Le chancelier espère que ces obligations sur cent ans puissent aider à préserver le statut international de l’Angleterre en tant que refuge financier.


A l’heure actuelle, la durée moyenne d’un prêt de 1 trillion de livres contracté par le gouvernement est de 14 ans – pouvant aller de quelques mois à 50 ans, comme nous l’avons vu en 2005. Des dettes à échéance supérieures à 50 ans sont aperçues comme pouvant offrir plus de stabilité à un gouvernement.


La nuit dernière, un membre du Trésor déclarait : ‘L’objectif de ces obligation est de sécuriser les bénéfices tangibles du statut de havre financier dont nous jouissons aujourd’hui. Pour cela, nous devons mettre en place des taux minimes de remboursement de dettes pour les dizaines d’années à venir.


‘Si les choses ne changent pas, nos petits-enfants auront à payer énormément d’impôts par la faute de la ‘crédibilité fiscale’ de notre gouvernement. Ces nouvelles obligations les aideront à payer moins’.



Crédibilité fiscale?




Seul un politicien pourrait faire une déclaration aussi absurde. Pour en savoir plus, lisez également cet article du Guardian : George Osborne budget plan could mean never having to pay his debts.


George Osborne prévoit d’exploiter les faibles taux d’emprunt de la Grande Bretagne afin d’établir des obligations ‘perpétuelles’ qui n’auront jamais à être remboursées.


C’est un projet sans précédent dans l’histoire moderne. Le chancelier prévoit l’allègement de la dette des générations futures par l’établissement d’obligations sur cent ans.


Après la première guerre mondiale, la Grande Bretagne établissait déjà des obligations perpétuelles, qui sont encore aujourd’hui payées à un taux de 3%, ce qui rend le remboursement de l’emprunt moins cher que le remboursement de la dette elle-même.

Notez au passage qu’Osborne dit également prévoir d’éliminer le déficit structurel de la Grande Bretagne d’ici 2015-16 et de rabaisser la dette à un niveau proportionnel au PIB d’ici 2014-15.

Une telle chose ne se produira malheureusement pas.


Revers de la médaille


Au passage, si ces obligations sur cent ans pourraient, comme l’affirme Osborne, être bénéfiques à l’Angleterre, elles ne pourraient certainement pas l’être pour les idiots décidant de s’en procurer.

Bien entendu, personne n’investira jamais sur une obligation sur cent ans, sauf peut-être les fonds de pension du gouvernement étant forcés de le faire. Les obligations sur cent ans pourraient bien vite devenir un nouveau terrain de jeu pour la spéculation des hedge funds lorsqu’elles viendront à exploser.


Une bonne affaire pour qui que ce soit ?


Expliquez-moi s’il vous plaît la raison pour laquelle le gouvernement britannique emprunte. La même question s’applique également à la Chine, aux Etats-Unis, à l’Allemagne, et au reste du monde.

Il n’en a pas ‘besoin’, seules les promesses du gouvernement ne pouvant être satisfaites par le budget disponible sont responsables d’emprunts ne pouvant jamais être remboursés (par l’inflation ou par le défaut). C’est ce qu’il se passe lorsqu’il n’existe plus aucune contrainte fiscale, que les devises ne sont plus soutenues par rien et peuvent être imprimée au gré des banques centrales en réponse aux dépenses excessives des gouvernements.

Viendra un jour où, même sans défaut, ces obligations sur cent ans ne vaudront plus que 20 centimes le dollar ou moins.

Ni la Grande-Bretagne ni les Etats-Unis, ni personne d’autre n’a besoin d’obligations sur cent ans. Ce dont nous avons besoin est d’une monnaie saine, soutenue par l’or, couplée à la balance budgétaire, et pouvant abolir le système de réserve fractionnaire.

Dans la mesure où tout cela ne pourra certainement pas nous aider à empêcher une crise financière globale, je vous conseille de vous préparer au pire. Il m’est impossible de déterminer quand une catastrophe apparaîtra. Tout ce que je peux dire, c’est que vous serez heureux d’avoir investi sur l’or lorsque cela se produira.

 

 

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Mish 13 abonnés
Réflexions sur de débat de l’inflation /déflation/stagnation et autres remarques sur l’or, l’argent, les monnaies, les taux d’intérêts et les politiques monétaires affectant les marchés mondiaux.
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Ceux qui oublient l'histoire sont ceux qui seront condamnés à la revivre.

L'or et l'Argent sont la monnaie. Tout le reste n'est que du crédit - John Pierpont Morgan

"La vraie richesse est dans l'abondance des choses utiles propres à satisfaire nos besoins et nos goûts, vous comprendrez comme possible la prospérité simultanée. Le numéraire ne sert qu'à facilité la transmission d'une main à l'autre de ces choses utiles...s'il y avait à la disposition de tous les Français une fois plus de toutes ces choses utiles, la France serait le double plus riche, bien que la quantité de numéraire restât la même; mais il n'en serait pas ainsi s'il y avait le double de numéraire, la masse des choses utiles n'augmentant pas." - Frédéric Bastiat

Rien ne semble plus approprié qu'assujettir les émetteurs de papier-monnaie à l'obligation de payer leurs billets en pièces d'or ou en lingots.- David Ricardo

En l'absence de l'étalon or, il n'est pas possible de protéger l'épargne de sa confiscation par le mécanisme de l'inflation - Alan Greenspan (1966)

‘Nous sommes sur le point d’être accablés de quantités astronomiques de papier, ne représentant non pas de l’or ou de l’argent, mais rien d’autre que des promesses brisées, une société en banqueroute, des créditeurs trompés et des citoyens ruinés’ ~ Discours de Daniel Webster au Sénat, 1833.

Le papier monnaie est une hypothèque sur de la richesse qui n'existe pas, garanti par une arme pointée sur ceux qui doivent la produire.- Ayn Rand

En 1763, Benjamin Franklin au sujet de la prospérité de ses colonies. Voici sa réponse...
'C'est très simple. Dans les colonies, nous produisons notre propre monnaie, appelée le Script Colonial. Nous le délivrons en quantité proportionnelle à la demande commerciale et industrielle afin de permettre aux produits un transfert simplifié depuis les producteurs jusqu'aux consommateurs. De cette manière, c'est à dire par la création de notre propre monnaie papier, nous contrôlons son pouvoir d'achat, et n'avons donc aucun intérêt à l'utiliser de quelque autre manière'.

En 1798, Thomas Jefferson fit les déclarations suivantes.... 'Je souhaite qu'il fût possible d'obtenir un amendement de notre Constitution afin de mettre fin au pouvoir d'emprunt de notre gouvernement fédéral'.

Le 10 juillet 1832, le président Jackson fit la déclaration suivante concernant le danger des banques centrales :
'Ce ne sont pas uniquement nos propres citoyens qui se voient recevoir la générosité de notre gouvernement. Plus de huit millions du capital de cette banque sont possédés par des étrangers... n'y a-t'il aucun danger pour notre liberté et notre indépendance en une banque dont l'objectif n'est plus que le ligotage de notre propre pays?... Contrôler notre devise, recevoir des monnaies publiques, et tenir des milliers de nos citoyens en état de dépendance... serait bien plus formidable et plus dangereux qu'un pouvoir militaire de la part de l'ennemi'.

Les banquiers centraux Européens ne furent pas satisfaits de la situation. La note suivante fût publiée dans le London Times en 1865 :
'Si cette politique financière nuisible prenant racine en Amérique du Nord se voyait devenir un appareil durable, alors le gouvernement Américain sera en mesure de produire sa propre monnaie sans aucun coût. Cela lui permettra de rembourser ses dettes et de se trouver exempt de toute dette. Il aura en sa possession toute la monnaie nécessaire au bon fonctionnement de son commerce. Il atteindra une prospérité sans précédent dans l'histoire du monde. Les cerveaux et richesses de tout pays se verront migrer vers les Etats-Unis. Ce pays se doit d'être détruit sans quoi il détruira toute monarchie sur notre planète'.

James A. Garfield, opposant aux pouvoirs bancaires, devint président des Etats-Unis en 1881. La même année, il fit la déclaration suivante....
'Quiconque contrôle la monnaie en notre pays est le maître absolu de l'ensemble de l'industrie et du commerce...et lorsque vous réaliserez que le système est très facilement contrôlable, d'une manière ou d'une autre, par quelques hommes puissants, alors vous n'aurez plus à être informés de l'origine des périodes d'inflation ou de déflation'.
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La citation la plus récente est de 1881. Il semble que depuis des quantités de choses aient changé. Tout d'abord la masse de la population ; puis le système économique ; puis les mentalités qui sont passée de la responsabilité individuelle à l’assistance massive de la population dont la richesse moyenne a cru dans des proportions inimaginables au 19ème siècle. Un pauvre de maintenant serait un riche de cette époque.
Mais ceci n'enlève rien au problème de l'inflation sauf qu'il faut la relativiser.
Ce qui se passe de nos jours est un bouleversement à tous points de vue de notre équilibre ancien et comme nous européens en sommes les principales victimes, nous tentons de reporter cela sur tout ce qui nous semble responsable : la mondialisation, le système financier et en fin de compte nos dirigeants.
La sortie pourrait se faire sur la base d'une égalisation mondiale du niveau de vie mais étant données les ressources de la planète très probablement avec un niveau de vie bien plus bas que celui que nous avons connu dans les années 70, ce qui est déjà largement en route.
La seule alternative serait une diminution drastique de la population mondiale mais tant d'intérêts s'y opposent : politiques, économique avec la volonté de croissance des sociétés multinationales...
La citation de Garfield était valable le siècle dernier ; de nos jours les hommes puissants sont innombrables et d'origine très variée de plus soumis aux volontés politiques dans les pays en forte croissance.
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La citation la plus récente est de 1966 d'Alan Greenspan (4e citation). Outre ce détail, je ne pense pas que l'ensemble de ces citations aient pris une ride et sont totalement applicables dans notre situtation actuelle. Je citerai Milton Friedman sur l'inflation (1990 à la louche)"L'inflation n'est que monétaire". Aujourd'hui nous n'avons que trois problèmes à traiter la DETTE, les DEFICITS et la DEMOGRAPHIE. Nos Etats ne doivent plus emprunter,donc ne doivent plus faire de déficits. Dois-je citer Murray Rothbard:"L'Etat moderne est inefficace et nuisible. Puisqu'il est inefficace on pourrait se passer de lui; puisqu'il est nuisible on devrait le faire". Pour la démographie, l'exemple de Malthus et de son revirement suite à la Révolution industtrielle est édifiante. Aujourd'hui les mêmes peurs sont exacerber avec la finitude de la planète et donc sans tenir compte du génie humain en qui je place une confiance particulière parce qu'il m'a subjugué au cours de l'histoire. Ce que je crois aujourd'hui nous avons des politiciens incultes pour la plupart et qui en font des dirigeants médiocres qui se vautrent dans la facilité (dette et déficit et mensonge). Devant les défis qui sont posés par eux, une nouvelle race de dirigeants va émergée où la politique ne sera plus. Le pouvoir revenant aux citoyens individuels, aux entreprises et à certaines associations. C'est aussi du Rothbard.
Pour Garfield je vais m'inscrire en contre à votre propos, puisque le pouvoir est entre les mains des banques centrales qui émettent quantités de techniques incompréhensibles pour le commun des mortels dans un seul but : émettre de la monnaie (incorrigibles!). Les techniques employées vont des taux bas qui impliquent que les emprunts souverrains sont à taux négatifs, des dépôts de créances hors réglementation et de qualités "pourries", quantitive easing, LTRO, bilans hyper déséquilibrés et à haut risque (BCE 2900 de d'actfs souverrains pour des capitaux propres de 280 Mrds, si les actifs baissent de plus de 10 % la BCE serait en situation de dépôt de bilan!!!
La FED comptent toujours ses 12 actionnaires originels!!!
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La dette et les déficits sont très liés. Je suis pleinement d'accord avec le contenu de la citation de Murray Rothbard et l'école autrichienne. On ne peut reprocher au système de tenter de perdurer par tous moyens : c'est humain. Le système s'effondrera de lui-même et du même coup régulera à notre avantage les différentiels d'endettement. Nous serons alors remboursés de nos avances accordées pour la croissance des pays anciennement sous-développés et/ou producteurs de matières premières.
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Vous dites "le système s'effondrera de lui-même et du même coup régulera à notre avantage les différentiels d'endettement...". J'ai peur de ne pas comprendre votre propos. Mais si celui-ci veut dire non remboursement des dettes suite à la disparition du système monétaire actuel (disparition de l'euro et même du dollar). Les conséquences seraient dramatiques pour tous les humains, je ne sais pas où serait notre avantage. Il ne serait pas qu'un seul correcteur d'ajustement d'une espèce d'avance aux pays émergents pour justifier un défaut. Une dette ça se rembourse ("il n’y a pas de repas gratuit" John Kenneth Galbraith) soit dans la sueur soit dans les larmes. Notre système monétaire est certes gangréné pas l’action incessante des banques centrales sous la pression des politiciens et ils l’ont détruit. La monnaie doit être Le moyen d’échange stable qui rassure les consommateurs et les producteurs et les épargnants. Par leur impéritie les gouvernements quels qu’ils soient jouent aux apprentis sorciers et s’imaginent encore en 2012 que d’augmenter la masse des liquidités sous quelques formes que ce soit (fiduciaire et scripturale) on accroit les richesses, c’est tout simplement faux, c’est la production qui enrichie. Ensuite, les mêmes s’imaginent que devant l’impossibilité de rembourser il faut faire de l’inflation avec encore plus de monnaie ou en ne remboursant pas l’ardoise. C’est encore non. Il faut retirer aux gouvernements et aux banques centrales le pouvoir de battre monnaie et de développer le crédit. Il faut retirer le pouvoir économique et monétaire aux gouvernements qui est le moyen d’exécution des promesses électorales insensées auxquelles nous assistons impuissants. Pas tant que cela.
« Un gouvernement est un monopole territorial de l’atteinte au droit de propriété » Hans Hermann Hoppe (lu sur 24Hgold). Le droit de propriété est consacré en l’article 17 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et du Citoyen, nous voyons bien que les gouvernements sont nuisibles. I faut leur retirer leurs moyens de nuisance.
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Je suis bien d'accord pour que les gouvernements soient ramenés à leur plus simple expression. Le moyen le plus simple pour effacer notre dette est de revenir à l'étalon or mais réévalué vers les 12.000 euros l'once.
Quand à l'inflation- qui n'est pas la hausse des prix - la BCE ne fait que prêter aux banques qui devront la rembourser ce qui explique la très faible influence sur l'économie réelle. Ces prêts aux banques sont la réponse au manque de confiance entre elles qui fausse le marché monétaire au jour le jour.
C'est l'opacité historique du fonctionnement des banques et circuits financiers qui permet à tout un chacun d'affirmer n'importe quoi. Quant à l'explication des crises je crois que c'est la conséquence de la mondialisation bien trop rapide donc mal contrôlée.
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Pour l'inflation dont la définition est la hausse généralisée des prix et des salaires.
Pour Milton Friedman , l'inflation n'est que monétaire.
Dès lors que la BCE organise ses 2 LTRO pour 1 000 Mrds en 3 mois auprès des banques commerciales qui elles sont contraintes d'acheter de la dette souveraine (normes de M Barnier sur la régulation financière) pour contrevenir à l'article 123 du Traité de Lisbonne. Cette monnaie scripturale à l'origine va se retrouver dans les dépenses politiques et donc en monnaie fiduciaire donc inflation.
Pour l'explication des crises je suis convaincu quelles sont dues par les disfonctionnements causés par des réglementations inadaptées du comité de Bâle I, II puis II en cours et à leurs déclinaisons dans chaque pays ? Ces réglementations ont été édictées depuis 1988 (existaient avant sous d'autres formes) par des pouvoirs politiques qui avaient des desseins pour leur population en leur faisant croire qu'ils étaient élus pour leur apporter le bonheur économique entre autre (illusionnistes). Que ce soit aux USA, en Angleterre ou en France, les politiciens ont fait miroiter depuis les années 60 à leurs concitoyens que tout individu a le DROIT, un droit immuable et inaliénable, à l'accession à la propriété, et plus généralement à la consommation à outrance.
Nos parents nous ont cependant enseigné que l'épargne était une vertu et qu'il fallait se tenir à distance du crédit. Mais nos dirigeants sont passés outre...
La crise des subprime née aux USA est due essentiellement aux lois de restrictions de l'Interstate Bank Holding Company qui ont été abrogées par la Riegle-Neal Interstate Banking et Branching Efficiency Act de 1994 (IBBEA) et qui ont permis les fusions inter-étatiques entre des banques bien gérées et capitalisées mais en évitant toute concentration et le Community Reinvestment Act (CRA) de 1977 votée sous la présidence de Jimmy Carter ou « loi de financement communautaire », modifiée et élargie en 1997 sous Bill Clinton.
La mondialisation doit refléter un marché d'échanges libres entre producteurs et consommateurs sans interaction d'Etats aux pensées nationalistes et à leurs traités contreproductifs qu'ils sont d'ailleurs les premiers à renier en cas de nécessité politiques mais jamais économique. Je suis convaincu que 7 milliards d'individus ont raison de se comporter comme ils le souhaitent, mais que quelques dizaine de politiciens ont tord de nous contraindre à penser comme ils le veulent. Tord ou tard nous leur ferons comrendre, toujours tard malheureusement. Les peuples ne sont pas sages parce qu'ils ne savent pas.
"Il y a trop de grands hommes dans le monde; il y a trop de législateurs, organisateurs, instituteurs de sociétés, conducteurs de peuples, pères des nations, etc. Trop de gens se placent au-dessus de l’humanité pour la régenter, trop de gens font métier de s’occuper d’elle « La Loi » (1850) Bastiat. Déjà 162 ans de bon sens mais pas encore compris de nos pseudo dirigeants!
Et –Winston Churchill disait "Les hommes politiques sont merveilleux: ils finissent toujours par trouver la bonne solution même si c’est après avoir essayer toutes les mauvaises."
- Albert Einstein "La seule justification possible d'un gouvernement est de garantir que l'individu puisse se développer sans contraintes"
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La différence essentielle entre nous est que vous vous référez toujours au passé et que je projette dans l'avenir.
Le problème est dans ce que vous citez " Ceux qui oublient l'histoire sont ceux qui seront condamnés à la revivre."
Parlons-en de l'histoire ! Durant ma vie j'en ai connu au moins 3 versions + plein de versionnettes. En fait l'histoire est refaite et reconstruite à chaque changement de pouvoir et aussi à chaque nouvelle interprétation d'un personnage bien en cours.
Ce qui se traduit par refaire un historique pour justifier le présent.
C'est s'appuyer sur des sables mouvants !
Alors qui a raison de celui qui s'appuie sur un passé recomposé régulièrement ou celui qui tente de prévoir un avenir à la lecture des évènements vécus et observés ?
L'avenir seul le dira ; votre avantage, si l'on peu dire, c'est que vous le vivrez et le saurez et moi pas.
Je ne me réfère pas au passé comme vous le dites, seulement des personnes d'une intelligence rare nous ont s'implié la tâche en écrivant des lois immuables, les lire et les appliuer nous font gagner du temps et de lénergie. Vous avez raison quand vous dites qu'à chaque changement de pouvoir il y a modification . C'est là le problème, car si on se référait aux vraies valeurs et non aux mensonges déviants des politiciens le monde avancerait plus vite et dans la bonne direction. Prenez l'exemple de la présidentielle 2012, pas un candidat ne parle de l'essentiel pas manque de culture et aussi par peur de ne pas être élu. Et les lois immuables de l'économie passent aux oubliettes, mais je ne suis pas inquiet pour elles car elles se rapelleront rapidement à nous, dès le 7 mai prochain ou peut être avant, le calendrier des créanciers n'est pas électoral.
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" c’est la production qui enrichie " Je veut bien partir de ce postulat mais il faut aussi qu'il y ait des acheteurs de cette production. Et, à moins de nationaliser toutes les productions (se souvenir des 200.000 paires de chaussures de pointure 45 vers 1960 programmées par les bureaucrates communistes de l'URSS alors qu'il n'y avait que quelques milliers de russes qui atteignaient alors cette pointure !) et donc de confier la gestion à des technocrates, je ne vois guère que le marché pour être plus efficace. Les erreurs graves se paient par des dépôts de bilan au lieu d'être à la charge de l'état donc de toute la communauté.
A mon avis c'est là que réside la seule erreur d'analyse de Bastiat car, dans les faits, la production rattrape quasiment toujours la demande; surtout de nos jours avec les moyens informatiques à la disposition permettant une fine analyse des consommateurs. D'ailleurs Bastiat écrit bien : "s'il y avait le double de numéraire,la masse des choses utiles n'AUGMENTANT pas" ce qui est inexact dans la réalité. Donc il n'a fait là qu'une hypothèse d'école. Regardez tout ce que l'on jette de nos jours !
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Je ne me réfère pas au passé comme vous le dites, seulement des personnes d'une intelligence rare nous ont s'implié la tâche en écrivant des lois immuables, les lire et les appliuer nous font gagner du temps et de lénergie. Vous avez raison quand vous di  Read more
CLAUDE F. - 3/24/2012 at 6:41 PM GMT
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