La vérité sur Obamacare a
finalement éclaté : le projet de loi a été écrit dans l’objectif de
convaincre le Bureau budgétaire du Congrès que ce projet était autre chose
qu’une taxe. Ajoutons également que le projet de loi a dépendu de la
stupidité des électeurs américains.
Beaucoup d’entre nous le savent déjà depuis longtemps. Mais ce sont là les
mots de Jonathan Gruber, un as des chiffres du MIT, courtisé par
l’administration Obama et payé 400.000 dollars pour avoir assuré le passage
du projet de loi au travers des obstacles dressés par le Congrès.
La vidéo
suivante vous en apprendra plus encore.
Un cas académique
En 2012, le New York Times a écrit un article au sujet du rôle joué par
Gruber dans l’adoption de la loi, intitulé Academic Built Case for Mandate in Health Care Law.
Il est intéressant de noter que Gruber était également l’architecte de
Romneycare à l’époque où Romney était gouverneur du Massachussetts.
Romney était assez fier de Romneycare jusqu’à ce qu’Obama ne présente
virtuellement la même idée avec Obamacare. Romney s’est alors opposé à sa propre
création. Charmant.
La vidéo ci-dessus est tirée du site Reason.com, et est intitulée Watch Obamacare Architect Jonathan Gruber
Explain Why "Lack of Transparency" Was Key to Passing the Health
Care Law.
Complete Quote
Citation
complète
Gruber :
« Ce projet de loi a été rédigé afin de faire croire au Bureau
budgétaire du Congrès qu’il ne s’agissait pas d’une taxe. Si le Bureau
l’avait compris ainsi, le projet de loi n’aurait jamais été approuvé. Voilà
pourquoi il a été rédigé ainsi. En termes de financements à risque, si vous
aviez une loi qui stipulait clairement que des personnes en bonne santé allaient
devoir payer – vous obligeriez des personnes saines à payer pour que des
personnes en mauvaise santé reçoivent – elle ne serait jamais ratifiée. Le
manque de transparence est un très gros avantage politique. Appelez ça la
stupidité des électeurs américains ou quoi que ce soit d’autre, mais ce
manque de transparence était nécessaire à l’application de cette loi.
J’espère parfois que Mark ait pu avoir raison et que nous ayons pu devenir
plus transparents, mais je préfère avoir cette loi qu’en être privé ».
Voici ce que
nous dit Reason (et ce avec quoi je suis tout à fait d’accord) :
Gruber pense
qu’il est acceptable de tromper des gens si c’est là le seul moyen pour lui
de parvenir à ses objectifs politiques. Ce n’est pas surprenant puisque
n’oublions pas qu’il ait manqué de fournir des recueils de paiements à
l’administration chargée d’étudier Obamacare, tout en inondant les médias
d’études soi-disant indépendantes du projet de loi.
L’épreuve
légale du crédit d’impôt
Dans la vidéo de 2012 dont vous avez pu trouver le lien plus haut, nous
pouvons entendre Gruber s’emporter concernant le crédit d’impôt.
Gruber: « Ce qu’il est important de se
souvenir politiquement est que si vous êtes un Etat et ne mettez pas en place
un marché, alors vos citoyens n’obtiennent pas leur crédit d’impôt – mais ils
paient les taxes qui supportent cette loi. Vous dîtes donc à vos citoyens que
vous êtes prêts à payer des taxes pour aider les citoyens du reste dy pays.
Les Etats n’ont d’autre choix que de réaliser que plusieurs milliards de
dollars sont en jeu dans cette affaire de marchés. Mais une fois de plus, la
politique envenime les choses ».
Reason: " « Ce qu’il dit ici
est exactement ce qu’on dit ceux qui s’opposent à la mise en place de ce
projet de loi – si un Etat décide de ne pas établir son propre échange, alors
les résidents de cet Etat ne seront pas en mesure d’avoir accès au crédit
d’impôt d’Obamacare.
Voici la vidéo
qui, selon la date affichée par YouTube, aurait été mise en ligne par Noblis
le 20 janvier 2012. Le
passage cité commence à la 31e minute.
Faire accepter Obamacare
par le Congrès a été difficile. Tout n’a dépendu que de la « stupidité
des électeurs américains », comme nous le dit lui-même Gruber.
Qui donc devons-nous remercier ? Gruber, Romney, Obama, ou ces électeurs
américains idiots ?