La Suisse a révélé avoir, à la
manière du gouvernement Américain, simulé des scénarios catastrophes
susceptibles de se développer en cas d’effondrement économique global, de
révoltes violentes et de migrations de réfugiés.
Nigel Farage,
représentant Britannique à l’Union Européenne, a déclaré lors d’une
conférence qui se déroulait plus tôt cette année et à laquelle a été invité
Ron Paul, que le climat économique en Europe et dans le reste du monde
pourrait potentiellement découler sur de violentes révolutions dans l’éventualité d’un cataclysme financier.
Les Suisses lui ont prêté
attention, comme nous le prouvent les exercices du mois dernier qui ont
inclus la mise en scène de l’invasion de leur pays par la France voisine.
Ces jeux de guerre, surnommés
'exercices militaires farfelus‘ par le London Telegraph, représentent exactement ce qu’il
pourrait se passer si l’Union Européenne se trouvait dissoute et que la
nation Française tombait dans la banqueroute :
Des hordes de Français
envahissent la Suisse pour venir chercher ‘leur argent volé’ – tel est le
scénario imaginé par les militaires Suisses responsables des simulations
révélées ce weekend.
Selon Matin Dimanche, un
journal de Lausanne, des exercices militaires aux airs farfelus ont été menés
au mois d’août sur la base d’une attaque par une France en difficulté
financière divisée en deux régions belligérantes.
L’un d’entre eux, baptisé ‘Saônia’, s’est déroulé dans la région du Jura et vise à
préparer la Suisse à des attaques de Français à qui elle aurait apparemment
pris de l’argent.
A en croire une carte publiée
par le journal Suisse, l'opération 'Duplex-Barbara' est allée jusqu'à mettre
en scène une invasion à trois volets à proximité de Neufchâtel, Lausanne et
Genève.
…
Vielliard, conseiller de Haute-Savoie, à un journaliste
de Matin Dimanche.
…
Et il ne s’agit pas là du
premier scénario inventé par l’armée Suisse. L’an dernier, elle se préparait
à l’éventualité de voir arriver une vague de réfugiés après l’éclatement de
la devise commune.
Stabilo
Due' s'est concentrée sur les zones à risque déterminées en 2010 et a
envisagé des conflits internes entre les factions belligérantes et la
possibilité d’une arrivée de réfugiés Grecs, Espagnols, Italiens, Français et
Portugais.
Au
vu de l’éventualité de l’escalade de la violence en Europe, le ministre de la
défense Ueli Maurer a déclaré à l’époque que son
pays pourrait avoir besoin de son armée sous quelques années.
La Suisse, qui dispose d'une
armée de conscrits de 155.000 hommes et autorise ses citoyens à posséder des
armes militaires dans le cadre d’un projet de défense nationale, est
consciente de ce qu’il se passe autour d’elle.
Bien que les scénarios mis en
scène par son armée soient extrêmes, ils n’ont rien d’imaginaire,
contrairement à ce que le Telegraph tente de nous faire croire.
La Suisse est un centre
bancaire mondial, et elle comprend parfaitement que le système économique qui
existe aujourd’hui n’a pas d’avenir. Elle sait que les banques du monde se
sont préparées à un effondrement majeur du système financier.
Quand tout viendra à
s'effondrer, scénario contre lequel Nigel Farage
nous a déjà mis en garde, l’Europe sera emportée dans une nouvelle révolution
violente, comme cela a déjà été le cas au cours de ces derniers siècles.
Les Suisses ne laissent rien à
la chance et se préparent à fermer complètement leurs frontières en cas d’une
invasion par les forces militaires ou rebelles étrangères ou de l’arrivée d’une
masse de réfugiés fuyant leur nation en banqueroute.
Le gouvernement des Etats-Unis
a lui aussi simulé des scénarios similaires, qui ont mis en scène un
éventuel effondrement financier et les émeutes qui en découleraient.
Comme je l’ai déjà dit, le
gouvernement sait ce qu’il se passe, et il met tout en place pour s’assurer de pouvoir répondre
rapidement en cas de catastrophe.
Le monde est à bout de
souffle, et tous ceux qui, comme les gouvernements, ont observé la situation,
accumulent déjà des armes et de la nourriture et développent des stratégies
de défense au cas où des hordes venaient leur prendre leurs ressources.