L’audit de la Fed par le Trésor ne prend pas en compte les prêts sur l’or

Selon un article paru hier dans le Los Angeles Times, le Trésor des Etats-Unis est responsable de l’audit de l’or stocké dans les coffres de la Réserve Fédérale, dont une grande partie appartient à des nations étrangères. En revanche, le travail du Trésor serait simplement de contrôler la présence de l’or dans les coffres, sans entrer dans les détails quant à la propriété des lingots, à savoir s’ils ont fait l’objet d’un swap ou ont été prêtés – détails ayant été soulevés par le GATA et certaines autres personnes et organisations inquiètes de la manipulation apparente du marché de l’or.

Les audits en question semblent en effet avoir été mis en place dans le simple but de mettre fin aux ‘théories de la conspiration’ sans pour autant rendre publique quelque information que ce soit concernant la politique d’intervention des Etats-Unis sur le marché de l’or – sujet qui est à l’origine de l’action en justice lancée par le GATA contre la Fed auprès de la cour de justice de Columbia, et qui a récemment donné raison au GATA, après que certaines opérations secrètes de swaps d’or, entreprises par la Fed avec d’autres banques étrangères, aient été découvertes.

http://www.gata.org/node/9917

En réponse à l’article du L.A. Times, Zero Hedge s’est empressé de préciser les raisons pour lesquelles les audits menés par le Trésor auprès de la Fed sont une fraude. ‘Selon les ‘théoriciens de la conspiration’, les contrats papiers relatifs à l’or détenu dans les coffres de la réserve Fédérale auraient été délivrés en des quantités bien supérieures aux onces physiques réellement disponibles’.

http://www.zerohedge.com/news/feds-gold-being...ted-us-treasury

Le L.A. Times cite également les propos du républicain Ron Paul à ce sujet, ainsi que la récente demande du peuple Allemand relative au rapatriement de l’or national. Et compte tenu des efforts du Trésor à mettre en place des semblants d’audits afin de contenir l’inquiétude générale, c’est déjà un gros progrès.

CHRIS POWELL