Les bureaucrates et
gratte-papiers non-élus et non-congédiables qui tirent les leviers des
gouvernements occidentaux sont célèbres pour une chose : être le plus
lourd des poids morts de la société ; plus lourd encore que la classe
des dépendants aux aides sociales, dont une majorité souhaite, elle,
probablement travailler, et qui n’est coupable que de vivre dans une société
qui n’incite pas à travailler dur. Ces gens-là, au moins, ne tirent pas leurs
richesses des prestations sociales.
Il n’en va pas de même des
bureaucrates, qui sont payés très cher pour faire un travail qui ne bénéficie
pas à la société. Ils sont même parfois payés pour ne rien faire du tout.
Bien souvent, ils se remplissent les poches en faisant un travail qui
oppresse leurs homologues citoyens. Tout individu sain d’esprit qui vit sous
la dominance de ces bureaucrates a déjà imaginé un monde où son emploi (si
tant est qu’on puisse le qualifier de tel) a été remplacé ou tout bonnement
éliminé.
Et bien figurez-vous que
beaucoup de ces postes seraient superflues. Une récente étude a déterminé que
beaucoup d’emplois des services publics britanniques sont suffisamment
répétitifs pour être remplacés par des ordinateurs et des robots. Bien que,
pour être honnête, quelques emplois plus techniques du secteur médical
pourraient également être remplacés. Selon le Guardian
:
Près de 250.000 employés des
services publics pourraient perdre leur emploi aux mains des robots sous ces
quinze prochaines années, selon un récent rapport qui explique que les
machines seraient plus efficaces et permettraient d’économiser des millions
de livres.
Le pôle de réflexion de
centre-droite, Reform, pense que des sites web et des chat-bots intelligents
pourraient remplacer jusqu’à 90% des administrateurs de Whitehall, ainsi que
des dizaines de milliers d’emplois de la NHS et des cabinets médicaux d’ici à
2030 – et pourraient permettre d’économiser jusqu’à 4 milliards de livres par
an.
Et ce n’est que la partie
visible de l’iceberg. Ce qui est plus impressionnant encore, c’est que
l’étude a déterminé que « vingt pourcent des employés du secteur public
occupent des positions stratégiques ‘cognitives’ ». En d’autres termes,
un cinquième seulement des emplois du secteur public britannique sont
suffisamment intellectuellement sophistiqués pour faire face aux ordinateurs
du futur.
Et pour ceux d’entre vous qui
de temps à autres apprécient une petite dose de Schadenfreude, sachez
que les auteurs de cette étude ont suggéré au gouvernement d’adapter la
prochaine vague d’automatisation afin qu’elle mène à la destruction de
centaines de milliers d’emplois du secteur public :
Le rapport explique que les
services publics devraient devenir plus flexibles et embrasser une économie
au sein de laquelle les travailleurs se soutiennent les uns les autres au
travers d’une variété d’emplois flexibles acquis par le biais de plateformes
en ligne.
Dans un communiqué de presse
qui a rendu furieux les syndicats, Reform a écrit que « les services
publics pourront devenir le prochain Uber, et employer des médecins
suppléants et des professeurs remplaçants ».
Ce genre d’économie est ce sur
quoi reposent déjà aujourd’hui beaucoup de gens ordinaires pour payer leurs
factures, parce que les politiques des gouvernements occidentaux ont détruit
ou envoyé à l’étranger les emplois stables de notre ancienne économie. Il
semblerait désormais que nos gratte-papiers soient sur le point d’apprendre
la fable de l’arroseur arrosé.