L’avenir pour les banques est bien sombre. Si certains s’en réjouiront, leur bonheur risque d’être de courte durée, pour la simple et bonne raison, que les banquiers vont soit faire faillite ce qui pourrait nous coûter à tous très cher, soit… elles augmenteront les frais et autres tarifs pour survivre au monde des taux négatifs.
Dans cette vidéo de France 2 un brave monsieur, pense que les banques gagnent plein d’argent avec leur « activité de banquier ». C’était vrai, mais cela ne l’est plus et le sera de moins en moins.
En réalité le métier de banquier est assez simple.
Monsieur A dépose des sous qu’il a en trop appelé épargne ou économies.
Monsieur B, lui a besoin de sous pour par exemple acheter tout de suite une maison qu’il va rembourser pendant 20 ans.
La banque procède à son métier de base appelé « transformation ». Le métier de la banque est de transformer l’épargne de court, moyen et long terme de tous les Messieurs A en crédit pour les Messieurs B qui vont payer un intérêt plus cher que les intérêts versés aux épargnants (les Messieurs A).
La banque prend sa commission, sa marge à laquelle on ajoute également ce que l’on appelle le coût du risque (le taux moyen d’impayés).
Le problème c’est que dans un monde de taux négatifs, l’épargne de monsieur A ne sert à rien, et qu’il est de plus en plus difficile d’avoir une marge quand vous prêtez à… taux négatif !
Conclusion le modèle économique bancaire a été tué par les taux zéro, mais aussi par la digitalisation de la société au sens large.
Résultat ?
Les années qui viennent verront un massacre social sans précédent dans ce secteur, ainsi que de nombreuses faillites larvées qui seront cachées par une « consolidation du secteur » expression pudique utilisée quand la banque 1 achète la 2 et licencie la quasi totalité des salariés.