Les articles et analyses publiés par des personnes politiquement
indépendantes révèlent avec le temps leur pertinence avec un taux de
prédictibilité impressionnant. (Voir ci-dessous un exemple d’analyse
pertinente et prédictive de O Delamarche qui remonte à 2014!)
Des publications de ces personnes indépendantes, vieilles de
plusieurs années restent incroyablement valables! Cela signifie qu’il est
possible de pronostiquer correctement une évolution économques.
En revanche certains experts qui brillent sous les spots des plateaux
télés ou de journaux réputés ont fait et continuent de faire des prévisions
qui n’ont rien à envier à celles de Mme Soleil. A l’heure du big data, il
suffirait d’exhumer leurs oeuvres et de les confronter à l’évolution réelle.
Prenez le cas de l’euro. Certains nous expliquaient dans les années 90
avec beaucoup de conviction qu’une monnaie unique européenne était LA
solution à tous les malheurs économiques sans exception. Dans les années
2000, ils développaient la théorie que plus d’euro serait la solution à la
crise des banques.
Les mêmes nous disent aujourd’hui que l’euro n’est pas la solution s’il
n’est pas accompagné d’une gouvernance intégrée de l’économie, de la finance
et depuis les Panama papers de la fiscalité. Plus on avance, plus la vision
s’affine et converge vers une gouvernance européenne unique en attendant le
gouvernement mondial.
Connaissez-vous le paradoxe de la grenouille? On saucissonne le projet
final, histoire que vous vous adaptiez progressivement au changement même si
celui-ci ne vous est pas profitable.
« Le paradoxe de la
grenouille se fonde sur l’idée que si l’on plongeait subitement une
grenouille dans de l’eau chaude, elle s’échapperait d’un bond. Alors que si
on la plongeait dans l’eau froide et qu’on portait très progressivement l’eau
à ébullition, la grenouille s’engourdirait ou s’habituerait à la température
et finirait ébouillantée. »
Une élite a décidé que la planète devait être réorganisée. Il est prévu de
passer d’un monde structuré autour de nations à un monde intégré dans toute
sa complexité autour d’une élite apatride, apolitique, areligieuse et
araciale. Une élite transnationale, mondialiste et élitaire base tous ses
espoirs sur la technologie et la puissance de la Science. Une myriade de
processus regroupés sous des organisations supranationales ont récupéré
l’ensemble des activités étatiques, publiques et collectives.
Quid de l’Homme dans ce nouveau Système?
Deux catégories d' »humains » se dessinent. La première
catégorie concerne l’homme-élite qui deviendrait enfin un dieu. La
deuxième concerne la masse des hommes, devenue économiquement, écologiquement
et socialement coûteuse voire inutile. Le projet de la réorganisation
mondiale leur prévoit un avenir de « … ».
Les trois points signifient que les concepteurs du modèle n’ont pas encore
trouvé de solution au recyclage de ces quelques milliards d’individus dont
les emplois sont confisqués par des robots qui eux n’ont aucune exigence
salariale ou sociale, pas de maladie, corvéable à merci 24 heures sur 24 et 7
jours sur 7. Imaginez un monde sans coûts salariaux, absentéisme, burnout,
etc. Le rêve pour le casino!
Toute l’évolution de la société est sous nos yeux. Les composantes
du puzzle sont étalées au grand jour. Il suffit pour cela de se donner la
peine de reconstituer l’image finale.
Alors non , les Sciences Economiques ou politiques ne sont pas outillées
pour fournir l’image finale, ni les solutions. Mais rien n’empêche les
experts de faire appel à leur bon sens et d’alerter la société sur les
dangers que courent l’humanité.
Il est plus rentable à court terme d’aller dans le sens du vent et
d’écrire ce qui peut plaire à l’élite et au casino financier.
Beaucoup de reconnaissance à court terme. Mais à long terme? Cette
temporalité honnie par les dirigeants actuels doit nous amener à élaborer des
pistes et des hypothèses sur les conséquences de ce monde qui semble défier
tous les jours un peu plus la vie et la nature.
Pour entrer dans cette temporalité longue, au risque de déplaire à
l’élite, il faut être interpellé par sa conscience. Alerter la masse des
quelques milliards que le nouveau plan organisationnel mondial a omis (?) de
leur prévoir leur place en tant qu’être humains. Cela est un devoir et une
obligation éthiques pour ne pas dire morales!
Pourtant ce mot conscience, moteur de l’éthique n’a pas trouvé sa place
dans le monde qui se prépare. L’intelligence artificielle érigée en nouvel
alpha et oméga de l’élite post humaniste n’a pas de conscience. Elle a de
l’intelligence métallique, rationnelle, optimisatrice, mécanique mais est
dénuée de conscience, d’identité, d’émotions, de sentiments, de joie, de
compassion, de tolérance et d’amour. Etant la tête pour ne pas dire le coeur
du nouveau Système, elle imprime autant de nouvelles valeurs sociétales et de
gouvernance.
Les experts complaisants qui omettent d’analyser la crise de manière
holistique porte la lourde responsabilité de l’aveuglement général.
Paradoxe de la grenouille ou pas, conscience ou pas, chaque jour
nous rapproche un peu plus d’un magistral iceberg droit devant.
L’effondrement à venir ne sera pas financier. Il sera holistique et
annonciateur du nouveau monde.
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