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L’étatisme est une forme de relativisme tourné vers lui-même

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Published : September 16th, 2014
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« Si le relativisme est le mépris des catégories fixes et de ceux qui prétendent être les représentants d’une vérité objective immorale, alors il n’y a rien de plus réaliste que les attitudes et les activités fascistes.

 

Puisque les idéologies ont une valeur égale, nous, fascistes, en concluons que nous avons le droit de créer notre propre idéologie et de la mettre en place avec tout l’énergie dont nous sommes capables ».

 

Benito Mussolini, Diuturna

 

Cette philosophie que décrit Benito est Fiduciaire, avec un F majuscule.

 

Dans un régime fasciste ou étatique, l’Etat se tient au-dessus de tout le reste. Toutes les valeurs, dont la monnaie, sont ce qu’il les dit être, au point qu’il soit capable de les justifier par la fraude et la force. Tout ce que fait un tyran est considéré légal, parce qu’il représente la source ultime de la loi.

 

Cette vision est directement opposée au principe de supériorité de la justice qui est attaché à la loi. Il ne peut y avoir de justice indépendante s’il n’existe pas de valeur qui transcende le pouvoir humain. S’il n’existe pas de standard de vérité, alors toutes les idées sont sans valeur inhérente, à moins qu’elles soient garanties par le pouvoir et la volonté du pouvoir de les adopter.

 

Un trillion de dollars peut être représenté par une dette légale testée par le marché, par une quantité d’or finie, par une pièce de platine ou par des navets en décomposition. Toutes ces idées peuvent être vraies, nous dit le sophiste, et les valeurs sont arbitraires et doivent être déterminées par l’Etat.

 

C’est ce qui permet les abus des extrêmes de droite comme de gauche, des étatistes du continuum socio-politique qui perçoivent le pouvoir comme le bien de tous, qu’ils soient de gauche ou de droite.

 

La grande innovation américaine a été de décréter que certaines valeurs sont évidentes, qu’elles existent sans contrepartie ou contingent, parce qu’elles ont été déterminées naturellement par un pouvoir transcendant. Elles peuvent être différentes en fonction des religions et des pouvoirs transcendants, mais la subordination de la loi à certaines valeurs transcendantes n’en est pas moins vérifiable. Et parce que ces valeurs ne tirent pas leurs origines de l’Etat, elles sont inaliénables.

 

Nous pouvons bien entendu discuter des implications, des dimensions et des définitions des droits et des libertés. Mais nous ne pouvons jamais les laisser de côté comme l’ont fait les étatistes du XXe siècle, qui pour beaucoup ont par nécessité adopté une religion d’Etat, sont passés d’un vague athéisme d’Etat à une mythologie néo-païenne, une croyance qui était l’outil de contrôle de la pensée officielle.

 

Ce devrait être une évidence, mais il est remarquable de noter à quel point il est facile pour les gens d’oublier les bases de la grande expérience américaine et des principes qui l’ont inspirée. Elle est la notion philosophique de la restriction légale du pouvoir du gouvernement jusqu’à sa source et d’un pouvoir populaire porteur de valeurs et plus grand encore que celui de l’Etat.

 

Nous pouvons certes discuter de la manière dont ces standards peuvent être incorporés dans la loi, et ce qu’ils devraient représenter dans la pratique. Mais nous ne pouvons nier le besoin de standards non-arbitraires. La loi ne se suffit pas à elle-même. Il n’y a pas de forme de légalisme, il n’existe aucune religion de la loi.


La loi elle-même doit répondre à des standards d’autorité garantis par le consentement des gouvernés et la reconnaissance de l’existence d’une force transcendante.


« S’il n’existe pas de Dieu, et qu’il n’y a pas de vie après la mort, alors tous les Hommes ne devraient-ils pas pouvoir faire ce qu’ils veulent ?

 

 

Fyodor Dostoevsky, Les frères Karamazov


Une fois de plus, je n’essaie pas de dire que nous devrions avoir un étalon or per se. Loin de là. Il y a de nombreuses manières d’établir un étalon et de le maintenir. L’or n’est qu’une caractéristique d’un étalon externe solide, fait qui nous est prouvé par son histoire.


Tout peut être tourné au diabolique, même ce qui est perçu comme bon. Notre système est capable de corrompre tout ce qui existe, même le nom de Dieu ou notre Constitution, si nous le laissons faire. Notre hypocrisie ne connaît que peu de limites, et notre loi a trop souvent été réduite à un simple rituel de légalité trop éloigné des références de la justice.

 

Mais ces choses qui transcendent le pouvoir humain et notre fierté nous rappellent que nous sommes capables de faire le mal, et que nous ne pouvons pas seuls jouer le rôle d’arbitres de l’univers.

 

Mais j’irais jusqu’à dire que tous les étatistes qui demandent à être perçus en tant qu’autorité fiduciaire pensent de l’or qu’il représente une entrave qui doit être crainte et, dans la mesure du possible, contrôlée.

 

Dans la conscience privée et l’idée d’un pouvoir plus grand que celui de l’Etat, l’or nous murmure en silence que quelque chose ne va pas.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Le principe du relativisme est que la vérité peut varier selon le référentiel. Après tout, l'homme n'est pas un être éclairé, il est formaté à l'éducation, il reçoit un héritage de connaissances, il a une expérience unique, il analyse le monde selon des concepts, des primes intellectuels qui se sont développées au fil des siècles et à partir de rien, tout ça dans un environnement social, culture ou technique… Les idées naissent de l'esprit humain, suit un processus de sélection naturelle qui les font évoluer, grandir, vieillir ou mourir…
Le problème n'est pas le relativisme, mais une certaine interprétation du relativisme, qui fait que certains vont dire que tout se vaut…

La valeur de l'or et du plomb peuvent varier selon le référentiel, selon le contexte, les personnes, l'environnement. Pourtant, on ne dira pas que le plomb et l'or se valent ou qu'on peut imposer un prix de l'or au prix du plomb… Ce serait stupide.
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ph11 - 9/21/2014 at 12:38 AM GMT
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