Les bons indices PMI sur l’activité manufacturière de l’Eurozone publiés vendredi - 52,8 en juin contre 51,5 en mai - et la baisse du chômage soutiennent la devise unique toujours fragilisée par le referendum anglais. Depuis le début de l’année, l’euro a gagné 3,58 % contre le dollar.
La contrepartie d’un euro est de 114 yens, 0,83 GBP, 1,08 CHF, 7,39 CNY et 71 RUB.
La livre sterling qui a perdu 9% contre l’euro et un peu plus de 11% contre le billet vert après le Brexit, devrait garder un statut de valétudinaire sur le moyen terme. Cette situation n’est pas nécessairement néfaste pour l’économie insulaire qui voit sa compétitivité internationale renforcée tout en étant capable de créer de l’inflation importée. Pour retenir les entreprises qui pourraient être tentées de se délocaliser, Londres vient d’indiquer que son IS pourrait être abaissé à 15%.
En changeant 1 livre, on obtient, 1,19 euro, 1,32 USD, 136 yens, 1,29 CHF, 8,82 CNY et 84 RUB.
Après avoir joué, comme le yen, son rôle de devise refuge, le billet vert reflue. Le Brexit a pratiquement supprimé les chances de voir la FED relever son principal taux directeur à court terme ce qui atténue l’attrait du dollar. Le marché obligataire s’en ressent.
Pour un dollar, on obtient : 0,80 euro, 102 yens, 0,75 GBP, 0,97 CHF, 6,64 CNU et 63 RUB.
