L’inflation n’est pas le seul moyen qu’a l’argent facile de détruire le capital

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From the Archives : Originally published December 11th, 2014
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Category : Fundamental Ideas

Selon les dires du gouverneur de la Banque fédérale de Minneapolis, Kocherlakota, la Réserve fédérale peut poursuivre son programme de stimulation de l’économie des Etats-Unis, puisque l’inflation ne représente qu’une menace très limitée. « Je ne serais pas surpris de voir un taux d’inflation inférieur à 2% au cours de ces quatre prochaines années, jusqu’en 2018. Nous avons donc une marge de manœuvre importante en matière de politiques monétaires, et pouvons continuer de stimuler la demande sans générer trop d’inflation ».

Le taux de croissance annuel de l’Indice des prix à la consommation (ICP) s’élevait à 1,7% en août, contre 2% en juillet. Selon mes estimations, le taux de croissance annuel de l’IPC devrait se trouver aux alentours d’1,4% en décembre. En décembre 2015, il devrait être d’environ 0,6%.



Une hausse de la demande génère-t-elle une hausse de l’offre ?

Il semblerait que le gouverneur de la Banque fédérale de Minneapolis soit d’avis qu’en stimulant la demande en biens et services - en gonflant la masse monétaire – il soit possible de renforcer la croissance économique. Il est d’avis qu’en renforçant la demande en biens et services, la production de biens et de services pourra augmenter. Mais pourquoi serait-ce le cas ?

Si, en gonflant la masse monétaire, il était possible de renforcer la croissance économique, alors il serait aussi possible de créer de la richesse réelle et de générer une prospérité économique éternelle.

Cela signifierait aussi que la pauvreté dans le monde aurait pu être éradiquée il y a bien longtemps. Après tout, un bon nombre de pays disposent aujourd’hui de banques centrales capables d’imprimer de la monnaie en de grandes quantités. Et pourtant, la pauvreté existe encore.

Malgré les politiques mises en place en 2008 et des taux d’intérêt proches de zéro, les législateurs de la Fed semblent peu satisfaits de la reprise économique. Notez que les bilans de la Fed, qui s’élevaient à 0,87 trillion de dollars en janvier 2007, sont passés à 4,4 trillions de dollars en septembre de cette année.

 


La production est génératrice de demande

Je suggère qu’il n’y ait pas de catégorie indépendante appelée demande. Avant qu’un individu puisse exercer une demande pour des biens et services, il doit pouvoir produire d’autres formes de biens ou services utiles. Une fois ces biens et services créés, les individus peuvent exercer une demande pour les produits qu’ils désirent. Ils y parviennent en échangeant des produits contre de la monnaie, qui à son tour est échangée contre les biens désirés. Notez que la monnaie sert ici de moyen d’échange – elle ne produit absolument rien. Elle permet l’échange d’un produit contre un autre. Toute politique qui génère un gonflement de la masse monétaire représente l’échange de rien contre quelque chose, une diminution de la richesse réelle.

La croissance économique – la production de capital réel - requiert le retrait de tous les facteurs qui minent le processus de génération de capital. L’un des facteurs négatifs qui minent la génération de capital réel est la politique monétaire employée par la banque centrale, qui stimule la demande sans production préalable de capital. Une fois qu’il ne sera plus possible de générer de la monnaie à partir de rien, la diversion de richesses depuis les générateurs de capital vers les bulles prendra fin. Les générateurs de capital se retrouveront avec plus de financements, ce qui leur permettra de renforcer le processus de génération de capital (et de générer une croissance économique).

La demande artificielle détruit le capital

La stimulation artificielle de la demande par le gonflement de la masse monétaire dilue la richesse réelle. Plus d’individus accèdent à cet ensemble de richesses sans apporter quoi que ce soit en échange. On parle alors d’appauvrissement économique.

Plus les politiques de la Fed resteront en place, plus il sera difficile pour les générateurs de capital de générer du capital réel et prévenir le capital réel d’être dilué.

Le fait que le taux annuel de l’IPC diminue ne signifie pas que les politiques de la Fed n’auront pas de conséquences. Peu importe l’inflation monétaire, un gonflement de la masse monétaire revient à l’échange de rien contre quelque chose, et donc à un appauvrissement.

 

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Frank Shostak est le directeur des études économiques de M.F. Global.
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