Il est rare que les grands magazines parlent de l’or ! Cette fois L’Express fait exception et évoque assez précisément notre métal jaune préféré.
Il est même expliqué que si le rendement de l’or est nul, parfois c’est un avantage… quand par exemple les taux sont négatifs.
Bref, un article plutôt pas trop mauvais pour une presse classique traditionnellement très opposée à l’or.
« Revue en hausse ces dernières semaines, la perception du risque politique semble jouer en faveur du métal jaune. Au terme du premier fixing du jour à Londres, l’once d’or fin cotait 1 217,5 dollars (+ 14,5 dollars par rapport au fixing d’hier après-midi) et 1 141,6 euros (+ 7 euros).
Selon les prix de Londres, il faut remonter jusqu’au 22 novembre pour retrouver la trace d’un cours aussi élevé. Sachant que le point bas récent, lui, date du 20 décembre avec 1 125,70 dollars : bref, en près d’un mois, la valeur refuge a regagné près de 100 dollars l’once.
En effet, le marché semble prendre davantage en compte les propos protectionnistes du “president elect” Donald Trump, plutôt que ses promesses de relance économique. De ce fait, le rendement du T-Note fédéral à dix ans, le placement obligataire de référence aux États-Unis, est revenu de 2,60 % mi-décembre à 2,33 %.
Puisque par définition, l’or n’est rien d’autre qu’une réserve de valeur qui ne dégage ni cash-flow, ni dividende, son rendement est de 0 %. Aux yeux des investisseurs, cela constitue un désavantage lorsque les taux se tendent, en rendant relativement plus intéressant de détenir des produits obligataires. Et inversement, dans le cas présent.
Outre les risques politiques susceptibles d’être portés par la future présidence Trump, les opérateurs peuvent également prendre leurs précautions quant au Royaume-Uni. Le Premier ministre britannique, Theresa May, précisera aujourd’hui sa stratégie de mise en œuvre du Brexit. Et comme le résume Saxo Banque, “l’option d’un ‘Brexit dur’ devrait être de nouveau mise en avant avec la confirmation de la sortie du marché commun, de l’union monétaire et de la Cour européenne de justice”. D’où un facteur de risque politique supplémentaire. »
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