Et les grandes banques
suisses augmentent les coûts des comptes or non-alloué
30/01/2013 à 14H30 : L’or en dollars a dépassé les 1 678
dollars l’once à 14H30 cet après-midi à Londres.
A 11H50 : Les cours de l’or ont bondi à des pics
de presque une semaine au-dessus de 1 673 dollars l’once mercredi midi à
Londres. De nouveaux chiffres ont montré que l’économie américaine se
contractait en fin 2012.
Contrairement à la baisse
annualisée de 0,1%, les analystes prévoient une augmentation du PIB de 1,1%.
Les « futures » des
marchés boursiers américains sont parties à la baisse. L’EuroStoxx 50 resté
inchangé vers des hauts de 18 mois malgré des annonces que le PIB de
l’Espagne s’est contracté de 0,7% au dernier trimestre 2012.
L’euro a augmenté ce matin à
son meilleur niveau en 14 mois, à 1,3560 dollars.
Le journal grec Kathimerini a annoncé que trente
activistes du syndicat communiste PAME se sont rués dans les
bureaux à Athènes du ministre de l’emploi Yiannis Vroutsis.
Les cours de l’or en euros ont
atteint leurs plus bas niveaux depuis mai 2012 à 1 228 euros l’once.
« Bernanke ne donnera pas
de conférence de presse » après les annonces de la Fed d’aujourd’hui,
note mercredi la Standard Bank dans un rapport sur les commodités.
« Donc il y aura beaucoup de lecture entre les lignes du communiqué
officiel. »
« [Mais] stratégiquement
nous restons haussier sur l’or sur le long terme. Le coût de détention de
l’or par rapport aux espèces restent négligeable. »
Les coûts des comptes or chez
les géants bancaires suisses Crédit Suisse et UBS ont augmenté afin de
réduire leur bilan, a annoncé aujourd’hui le Financial Times dans un rapport.
« Comme leurs paires
internationaux, UBS et Crédit Suisse sont sous des pressions de régulation
pour réduire leurs activités à forte intensité de capitaux avant
l’introduction des règlements bancaires internationaux de Bâle III »,
confirme le FT.
Donc les deux banques
augmentent les frais pour les comptes non alloués, quand le client paie le
prix fort pour acheter de l’or, mais on lui doit alors le métal, et il subit
le risque de crédit si la banque fait faillite plutôt que devenir un
propriétaire d’or alloué.
L’or non alloué permet à la
banque de prêter le métal, touchant un revenu de l’or du client. Mais
l’analyste des données de la London Bullion Market Association montre qu’un
rendement net d’un prêt de douze mois sur l’or a baissé d’en moyenne 1,63%
dix ans avant 2003 à une moyenne de moins de 0,40% dix ans après.
De plus, « quand [l’or]
est sur le bilan il crée des coûts » sous la forme d’exigence de fonds
par les régulateurs, confiait une source anonyme au FT.