Les actions ont fortement chuté suite aux ventes de fin de
trimestre, malgré un climat économique relativement favorable.
Les métaux sont
sortis de leur position survendue, avec l’or en tête.
Les entrepôts
d’or du Comex ont enregistré très peu d’activité, et quelques traders
supplémentaires ont demandé la livraison de leur métal.
J’ai récemment
expliqué que tous les détenteurs de contrats à terme qui en demandent la
livraison ne finissent pas forcément par obtenir du métal physique. Plus
encore, s’ils en obtiennent, cela ne se reflète pas immédiatement sur les
rapports des entrepôts du Comex, parce que bien que leur or change de titre,
il se peut qu’il ne soit pas déplacé ou que son statut ne soit pas modifié
immédiatement. Il peut y avoir un décalage, voire une absence totale de
réaction.
Comme je le
répète sans cesse, la fixation du prix de l’or par le Comex n’est que la
queue qui fait se dandiner le chien. Tout n’est question que de la queue qui
secoue. Elle est plus facile à repérer, si vous préférez.
L’or se déplace
d’ouest en est, et l’aperçu que nous avons de son marché confirme la taille
de ce flux. Je pense que nous comprenons pourquoi il se déplace, parce qu’un
vent de changement souffle sur les devises internationales.
Il est clair que
les tensions internationales se multiplient, et que certaines des plus
récentes transformations sur le marché de l’or « pourraient » être liées à une
ruée vers un actif de protection contre l’inflation ou à une offre limitée
sur les marchés où les réserves physiques jouent un rôle important.
C’est là la
situation qui se développe en ce moment, et nous nous devons de l’observer de
près tout en nous efforçant de ne pas trop tenter de déterminer ce qui
pourrait et ne pourrait pas se passer. J’ai toutefois une idée de la raison
pour laquelle les choses évoluent comme elles le font sur le long terme.