L’or, la liberté et la guerre contre les espèces

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Published : February 27th, 2017
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Category : Today's Editorial

La guerre contre les espèces ne fait pas que se poursuivre, elle s’intensifie. Tout a commencé en Occident, avec des atteintes relativement mineures à notre droit d’utiliser la devise de notre nation. Elle a depuis atteint les frontières de l’Inde, pour se faire considérablement plus implacable et se voir infligée à une population d’1,2 milliard d’habitants, au sein d’un pays où 68% des transactions étaient jusqu’il y a très récemment encore conduites en espèces.

Mes lecteurs habituels ne sont pas étrangers à la corruption insidieuse du régime de Modi, qui a littéralement essayé de s’emparer de l’or de son propre peuple au travers de son programme (lire fraude) de dépôt d'or physique. Son régime oppresseur a pris la décision inopinée d’interdire l’utilisation de tous les billets de 500 et de 1.000 roupies – qui représentaient alors 86% des devises en circulation. Et le voilà qui tente d’aller plus loin encore.

Peu importe l’étendue de l’échec de l’expérience de l’Inde, elle sera qualifiée de succès par la machine propagandiste occidentale, et (bien évidemment) par le régime de Modi lui-même. Elle sera ensuite reprise par nos propres régimes corrompus. Pour ceux d’entre vous qui ne comprendraient pas la sévérité de cette menace, voyez-en le contexte :

Nos taux d’intérêt ont été frauduleusement manipulés au point d’être maintenus autour de zéro pourcent (voire même en-dessous) à perpétuité. L’inflation continue de faire rage, bien que nous gouvernements fantoches continuent de la prétendre presque nulle. Ce que cela signifie, c’est que notre épargne papier est perpétuellement saignée par le taux d’inflation réel. Et ce n’est pas tout.

Des taux d’intérêt négatifs commencent à être adoptés dans le monde occidental, et les régimes qui ne se sont pas encore embarqués dans cet affront menacent désormais de le faire. Un taux d’intérêt à zéro pourcent n’existe pas. Un taux d’intérêt est, par définition, un chiffre positif. Il représente le prix que nous versons pour l’utilisation de capital.

Et l’utilisation de capital est quelque chose de précieux. Un prix inférieur à zéro applicable à l’utilisation de capital ne représente pas une transaction. Mais un crime. Les taux d’intérêt négatifs sont un vol prima facie. Combinez les taux d’intérêt négatifs et la guerre contre les espèces, et vous vous retrouvez forcés de déposer tout votre capital (papier) en banque, ce qui permet à ces dernières (institutions criminelles) de vous voler ce capital, à petit feu, au travers des intérêts négatifs.

Le vol forcé de notre capital de manière systémique et systématique est plus qu’un simple crime. Il est une atteinte à notre liberté économique, du degré le plus extrême. Pour remettre ce Crime du siècle dans son contexte, voici une citation datant de 1948 :

Existe-t-il une connexion entre la liberté humaine et une monnaie convertible en or ? A premier abord, il pourrait sembler que cette monnaie appartienne au monde de l’économie et la liberté humaine à la sphère politique.

Mais quand vous vous remémorez le fait que l’une des premières décisions de Lénine, Mussolini et Hitler a été de rendre illégale la propriété d’or par les individus, vous commencez à réaliser qu’il puisse y avoir une connexion entre une monnaie échangeable contre de l’or et le rare bienfait qu’est la liberté humaine.

Non seulement l’année 1948 est antérieure à la guerre contre les espèces, elle précède également la guerre contre la monnaie saine (échangeable contre de l’or), qui a commencé après qu’un régime américain corrompu a assassiné le dernier vestige de notre étalon or.

Qui a tenu ces propos il y a près de 70 ans ? Un homme qui n’est autre que le membre du Congrès américain  Howard Buffett, père de Warren Buffett. L’ironie n’aura pas échappé aux lecteurs perspicaces. Howard Buffett était un avocat de l’or et de la monnaie saine. Warren Buffett est un avocat de la monnaie papier, et un amoureux des banques qui la créent.

Parce que nos marchés papiers ont été manipulés au point de devenir des bulles, Warren Buffett est actuellement assis sur (selon les plus récents rapports) 85 MILLIARDS de dollars – qui attendent d’être capitalisés sur la misère des autres, lorsque les bulles seront piquées par ses amis les banquiers.

Placez votre capital papier sur les marchés, et vous le verrez bientôt réduit à une fraction de son ancienne valeur. Placez ce capital papier sur la bulle des marchés de l'immobilier, et vous le verrez bientôt réduit à une fraction de son ancienne valeur, dévoré par l’inflation (la création de monnaie par les banquiers) et les taux d’intérêt négatifs.

Parce que toutes les voies que puisse emprunter notre capital papier mènent à la ruine, que faire pour assurer notre Salut ? Pourquoi Howard Buffett a-t-il établi une connexion entre la liberté et une monnaie convertible en or ?

Au sein d’un pays libre, l’unité monétaire repose sur une fondation d’or ou d’or et d’argent indépendante des politiciens au pouvoir. Notre dollar a été une monnaie telle que celle-ci jusqu’en 1933. Sous un tel système, une devise papier est échangeable contre un certain poids d’or, sur la simple décision du propriétaire de monnaie papier.  

Ce droit de rédemption confère à la monnaie un grand degré de stabilité. Le propriétaire d’une telle devise échangeable contre de l’or dispose d’une indépendance économique. Il peut se déplacer à l’intérieur ou à l’extérieur des frontières de son pays, parce que ses réserves monétaires ont une valeur qui est acceptée partout.

Dans l’esprit d’Howard Buffett, ce n’est pas l’étalon or qui définit notre liberté économique, mais le métal sous-jacent. Et Howard Buffett avait plus encore à en dire :

Le sujet d’un Hitler ou d’un Staline est un serf par le simple fait que sa monnaie puisse être saisie et dépréciée au bon vouloir de ses chefs.

Parce que notre gouvernement commence à s’emparer de et à déprécier notre monnaie, la logique ici est assez facile à saisir. Selon le père de Warren Buffett, le très honorable Howard Buffett, nous sommes actuellement gouvernés par une panoplie d’Hitlers et de Stalines, et nous trouvons réduits au rang de serfs. Mes lecteurs habituels ne seront pas choqués par cette conclusion.

Comment pouvons-nous résister au fascisme économique que nous imposent ces Hitlers du XIXe siècle ? Grâce à l'or - et à l'argent. La véritable monnaie, la monnaie honnête, représente notre liberté économique face au fascisme. La monnaie saine dont Howard Buffett nous a parlé il y a 69 ans existe encore, sous la forme de nos pièces d’or et d’argent de cours légal.

Les gouvernements pourraient-ils saisir ces pièces de la même manière qu’ils prévoient de nous retirer nos devises papiers ? En un mot, non. Quelle est la menace que font planer au-dessus de nous les interdictions d’espèces qui se multiplient aujourd’hui de par le monde ?

Déposez vos devises papiers auprès de la banque de votre choix, ou elle sera déclarée sans valeur.

Les propriétaires de pièces d’or et d’argent de cours légal se contentent de ricaner face à un tel chantage. Les devises fiduciaires reposent sur le gouvernement pour conserver leur valeur. Sans lui, elles ne sont que du papier – et n’ont aucune valeur. L’or et l’argent vont au-delà de simples décrets imposés par des dictateurs de pacotille.

L’or et l’argent ne tirent pas leur valeur du fait que nos gouvernements (corrompus) le leur en accordent. L’or et l’argent tirent leur valeur du fait que nous pensions qu’ils en possèdent, et le pensons depuis plus de 4.000 ans.

Nos gouvernements nous mentent, et leurs maîtres les banquiers nous pillent. Ils nous volent en le nom de leurs propres maîtres, les oligarques. L’un des responsables de ce syndicat bancaire criminel a confessé son crime avant d’en devenir l’un des chefs de file.

En l’absence d’un étalon or, il est impossible de protéger l’épargne de la confiscation par l’inflation.

- Alan Greenspan , 1966

Souvenez-vous qu’à l’époque où Greenspan a prononcé cette mise en garde, il était illégal pour les Américains de posséder de l’or. Si ce criminel bancaire avait choisi de réitérer ses propos aujourd’hui, il aurait eu à les modifier.

En l’absence d’un étalon or, il n’existe qu’une seule manière de protéger l’épargne de la confiscation par l’inflation : l’or et l’argent.

L’Etat de droit est mort. La Constitution américaine, protectrice des libertés individuelles, est en lambeaux, et a été métaphoriquement déchirée par nos gouvernements corrompus. Dans le monde d’aujourd’hui, un seul chemin est susceptible de nous mener vers la liberté.

Les Hitlers et les Stalines vont et viennent, mais l’or et l’argent – et la liberté économique qu’ils représentent – résistent aux épreuves du temps.

 

 

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