La guerre contre les espèces
ne fait pas que se poursuivre, elle s’intensifie. Tout a commencé en
Occident, avec des atteintes relativement mineures à notre droit
d’utiliser la devise de notre nation. Elle a depuis atteint les
frontières de l’Inde, pour se faire considérablement plus implacable et se
voir infligée à une population d’1,2 milliard d’habitants, au sein d’un pays
où 68% des transactions étaient jusqu’il y a très récemment encore conduites
en espèces.
Mes lecteurs habituels ne sont
pas étrangers à la corruption insidieuse du régime de Modi, qui a
littéralement essayé de s’emparer de l’or de son propre peuple au travers de
son programme (lire fraude) de dépôt d'or physique. Son régime oppresseur a
pris la décision inopinée d’interdire l’utilisation de tous les billets de
500 et de 1.000 roupies – qui représentaient alors 86% des devises en
circulation. Et le voilà qui tente d’aller plus loin encore.
Peu importe l’étendue de
l’échec de l’expérience de l’Inde, elle sera qualifiée de succès par la
machine propagandiste occidentale, et (bien évidemment) par le régime de Modi
lui-même. Elle sera ensuite reprise par nos propres régimes corrompus. Pour
ceux d’entre vous qui ne comprendraient pas la sévérité de cette menace,
voyez-en le contexte :
Nos taux d’intérêt ont été
frauduleusement manipulés au point d’être maintenus autour de zéro pourcent
(voire même en-dessous) à perpétuité. L’inflation continue de faire rage,
bien que nous gouvernements fantoches continuent de la prétendre presque
nulle. Ce que cela signifie, c’est que notre épargne papier est
perpétuellement saignée par le taux d’inflation réel. Et ce n’est pas tout.
Des taux d’intérêt négatifs
commencent à être adoptés dans le monde occidental, et les régimes qui ne se
sont pas encore embarqués dans cet affront menacent désormais de le faire. Un
taux d’intérêt à zéro pourcent n’existe pas. Un taux d’intérêt est, par
définition, un chiffre positif. Il représente le prix que nous versons pour
l’utilisation de capital.
Et l’utilisation de capital
est quelque chose de précieux. Un prix inférieur à zéro applicable à
l’utilisation de capital ne représente pas une transaction. Mais un crime.
Les taux d’intérêt négatifs sont un vol prima facie. Combinez les taux
d’intérêt négatifs et la guerre contre les espèces, et vous vous retrouvez
forcés de déposer tout votre capital (papier) en banque, ce qui permet à ces
dernières (institutions criminelles) de vous voler ce capital, à petit feu,
au travers des intérêts négatifs.
Le vol forcé de notre capital
de manière systémique et systématique est plus qu’un simple crime. Il est une
atteinte à notre liberté économique, du degré le plus extrême. Pour remettre
ce Crime du siècle dans son contexte, voici une citation datant de
1948 :
Existe-t-il une connexion
entre la liberté humaine et une monnaie convertible en or ? A premier
abord, il pourrait sembler que cette monnaie appartienne au monde de
l’économie et la liberté humaine à la sphère politique.
Mais quand vous vous
remémorez le fait que l’une des premières décisions de Lénine, Mussolini
et Hitler a été de rendre illégale la propriété d’or par les individus, vous
commencez à réaliser qu’il puisse y avoir une connexion entre une monnaie
échangeable contre de l’or et le rare bienfait qu’est la liberté humaine.
Non seulement l’année 1948 est
antérieure à la guerre contre les espèces, elle précède également la guerre
contre la monnaie saine (échangeable contre de l’or), qui a commencé après
qu’un régime américain corrompu a assassiné le dernier vestige de notre
étalon or.
Qui a tenu ces propos il y a
près de 70 ans ? Un homme qui n’est autre que le membre du Congrès
américain Howard Buffett, père de Warren Buffett. L’ironie n’aura pas
échappé aux lecteurs perspicaces. Howard Buffett était un avocat de l’or et
de la monnaie saine. Warren Buffett est un avocat de la monnaie papier, et un
amoureux des banques qui la créent.
Parce que nos marchés papiers
ont été manipulés au point de devenir des bulles, Warren Buffett est
actuellement assis sur (selon les plus récents rapports) 85 MILLIARDS de
dollars – qui attendent d’être capitalisés sur la misère des autres, lorsque
les bulles seront piquées par ses amis les banquiers.
Placez votre capital papier
sur les marchés, et vous le verrez bientôt réduit à une fraction de son
ancienne valeur. Placez ce capital papier sur la bulle des marchés de
l'immobilier, et vous le verrez bientôt réduit à une fraction de son ancienne
valeur, dévoré par l’inflation (la création de monnaie par les banquiers) et
les taux d’intérêt négatifs.
Parce que toutes les voies que
puisse emprunter notre capital papier mènent à la ruine, que faire pour
assurer notre Salut ? Pourquoi Howard Buffett a-t-il établi une connexion
entre la liberté et une monnaie convertible en or ?
Au sein d’un pays libre,
l’unité monétaire repose sur une fondation d’or ou d’or et d’argent
indépendante des politiciens au pouvoir. Notre dollar a été une monnaie telle
que celle-ci jusqu’en 1933. Sous un tel système, une devise papier est
échangeable contre un certain poids d’or, sur la simple décision du
propriétaire de monnaie papier.
Ce droit de rédemption
confère à la monnaie un grand degré de stabilité. Le propriétaire d’une
telle devise échangeable contre de l’or dispose d’une indépendance
économique. Il peut se déplacer à l’intérieur ou à l’extérieur des
frontières de son pays, parce que ses réserves monétaires ont une valeur qui
est acceptée partout.
Dans l’esprit d’Howard
Buffett, ce n’est pas l’étalon or qui définit notre liberté économique, mais
le métal sous-jacent. Et Howard Buffett avait plus encore à en dire :
Le sujet d’un Hitler ou
d’un Staline est un serf par le simple fait que sa monnaie puisse être saisie
et dépréciée au bon vouloir de ses chefs.
Parce que notre gouvernement
commence à s’emparer de et à déprécier notre monnaie, la logique ici est
assez facile à saisir. Selon le père de Warren Buffett, le très honorable
Howard Buffett, nous sommes actuellement gouvernés par une panoplie d’Hitlers
et de Stalines, et nous trouvons réduits au rang de serfs. Mes lecteurs
habituels ne seront pas choqués par cette conclusion.
Comment pouvons-nous résister
au fascisme économique que nous imposent ces Hitlers du XIXe siècle ?
Grâce à l'or - et à l'argent. La véritable monnaie, la monnaie honnête,
représente notre liberté économique face au fascisme. La monnaie saine dont
Howard Buffett nous a parlé il y a 69 ans existe encore, sous la forme de nos
pièces d’or et d’argent de cours légal.
Les gouvernements
pourraient-ils saisir ces pièces de la même manière qu’ils prévoient de nous
retirer nos devises papiers ? En un mot, non. Quelle est la menace que
font planer au-dessus de nous les interdictions d’espèces qui se multiplient
aujourd’hui de par le monde ?
Déposez vos devises papiers
auprès de la banque de votre choix, ou elle sera déclarée sans valeur.
Les propriétaires de pièces
d’or et d’argent de cours légal se contentent de ricaner face à un tel
chantage. Les devises fiduciaires reposent sur le gouvernement pour conserver
leur valeur. Sans lui, elles ne sont que du papier – et n’ont aucune valeur.
L’or et l’argent vont au-delà de simples décrets imposés par des dictateurs
de pacotille.
L’or et l’argent ne tirent pas
leur valeur du fait que nos gouvernements (corrompus) le leur en accordent.
L’or et l’argent tirent leur valeur du fait que nous pensions qu’ils en
possèdent, et le pensons depuis plus de 4.000 ans.
Nos gouvernements nous
mentent, et leurs maîtres les banquiers nous pillent. Ils nous volent en le
nom de leurs propres maîtres, les oligarques. L’un des responsables de ce
syndicat bancaire criminel a confessé son crime avant d’en devenir l’un des
chefs de file.
En l’absence d’un étalon
or, il est impossible de protéger l’épargne de la confiscation par
l’inflation.
- Alan
Greenspan , 1966
Souvenez-vous qu’à l’époque où
Greenspan a prononcé cette mise en garde, il était illégal pour les
Américains de posséder de l’or. Si ce criminel bancaire avait choisi de
réitérer ses propos aujourd’hui, il aurait eu à les modifier.
En l’absence d’un étalon
or, il n’existe qu’une seule manière de protéger l’épargne de la confiscation
par l’inflation : l’or et l’argent.
L’Etat de droit est mort. La
Constitution américaine, protectrice des libertés individuelles, est en
lambeaux, et a été métaphoriquement déchirée par nos gouvernements corrompus.
Dans le monde d’aujourd’hui, un seul chemin est susceptible de nous mener
vers la liberté.
Les Hitlers et les Stalines
vont et viennent, mais l’or et l’argent – et la liberté économique qu’ils
représentent – résistent aux épreuves du temps.