Si 2016 a été une mauvaise année
pour l’or, comment se fait-il qu’au troisième trimestre, la demande d’investissement
sur l’or physique ait traversé sa quatrième année la plus importante jamais enregistrée
(premier graphique) ? Comment se fait-il que la demande en ETF sur l’or
et en fonds mutuels, deux des outils de mesure favoris des médias grand
public, ait augmenté de 11 millions d’onces, soit de 15% sur l’année, même
après les retraits des troisième et dernier trimestres (dernier
graphique) ?
A l’heure où j’écris ces lignes,
l’or a gagné 7% sur un an malgré les ventes de fin d’année. Le Dow Jones
Industrial Average, en raison de la frénésie médiatique, a gagné 12,5%. Ce
gain de 7%, si tant est que le marché se maintienne, représentera l’histoire
de l’or jusqu’à la fin de l’année. 2016 n’a pas été la meilleure année
enregistrée par l’or, mais elle n’a pas été si terrible. Les instruments à
rendements ne rapportant que très peu, ces 7%, d’un point de vue de gestion
de capital, sont assez satisfaisants.
Une dernière chose : depuis
le mois de janvier 2007 (la première année de la crise financière), le Dow a
gagné 60%, contre 78% pour l’or. Comme vous pouvez le voir ci-dessous, la
demande a beaucoup augmenté à la fin de la crise et s’est maintenue depuis.
La résurgence de cette année, survenue dans des circonstances économiques
relativement bénignes, mérite d’être soulevée.