L’or, une allocation de choix à toutes les saisons

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From the Archives : Originally published August 28th, 2014
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L’article qui suit un article sur le comportement de l’or en période de déflation, de désinflation chronique, de stagflation et d’hyperinflation. Il inclue une brève chronologie de paniques, de manias et de krachs notables, ainsi que des effondrements survenus depuis 400 avant J-C.

« Une once d’or valait 271 dollars en 2001. Dix ans plus tard, son prix a atteint 1.896 dollars – une hausse de près de 700%. Le marché de l’or a traversé sur la période les épisodes les plus houleux de l’histoire récente. Des banques se sont effondrées, et des devises ont tremblé. Le prix de l’or s’est nourri de ces calamités. D’une certaine manière, elles ont joué en sa faveur : l’or est redevenu un idole à la mode après l’échec d’autres dieux perdus dans un dépotoir de subprimes, de prêts immobiliers, de swaps de défauts de crédit et de produits dérivés trop complexes pour être compris. L’or a brillé avec la certitude placide d’une longue tradition. Honoré au fil des âges, il est un étalon de richesse, la monnaie originelle, une protection financière. La valeur de l’or était axiomatique. Cette idée dépend du concept de l’or comme inchangé et inchangeable – l’actif physique naturel » - Matthew Hart, Vanity Fair, novembre 2013

Un livre entier pourrait être écrit au sujet de l’or comme outil de protection face aux diverses ‘flations. J’espère que les courtes explications fournies tout au long de cette série d’articles pourront au moins servir comme introduction fonctionnelle. La conclusion est limpide : l’Histoire prouve que l’or, roi de tous les actifs, protège les portefeuilles contre les scénarios économiques les plus négatifs, les cygnes noirs, les déflations, les désinflations chroniques, les stagflations et les hyperinflations.

Notez que tout au long de cette série d’articles, je me suis efforcé de ne pas favoriser un scénario plutôt qu’un autre. Déterminer lequel de ces scénarios est le plus susceptible de se produire est une question académique qui n’a rien à voir avec la possession d’or. Une allocation à l’or protège contre tous les désordres économiques avancés, ce peu importe lequel fait rage le premier.

J’aimerai fermer cette parenthèse avec les paroles d’un parlementaire britannique, Sir Peter Tapsell, et défenseur de l’investissement sur l’or. Il a prononcé ces mots en 1999 après la vente par Gordon Brown, alors Chancelier de l’Echiquier, de la moitié des réserves d’or du Royaume-Uni. Il va au cœur du problème, et ses paroles ont autant de sens aujourd’hui qu’elles en avaient lorsqu’elles ont été prononcées. La référence de Tapsell aux « dollars, yens et euros » concerne la proposition du Trésor britannique de vendre les réserves d’or de l’Angleterre et de convertir le fruit de sa vente en instruments porteurs d’intérêts libellés en ces devises. Bien qu’il ait abordé la fonction de l’or du point de vue d’une nation (le Royaume-Uni), il aurait aussi bien pu parler du rôle de l’or pour les investisseurs privés :

« Ce que représente l’or, ce qui le rend si spécial et presque mythique, est son universalité, son éternité et son indestructibilité. Le Ministère sera certainement d’accord avec moi quant à sa beauté. Le slogan le plus tenace de tous les temps est « Franc comme l’or ». Les scientifiques peuvent cloner des moutons, et pourront peut-être bientôt cloner des humains, mais ils sont encore loin de pouvoir cloner l’or, bien qu’ils n’aient cessé d’essayer depuis maintenant 10.000 ans. Le Chancelier (Gordon Brown) pense peut-être avoir découvert une nouvelle version travailliste de la pierre d’alchimiste, ses dollars, yens et euros ne brilleront pas nécessairement en cas de tempête, et ne pourront jamais être pris pour de l’or ».

Ces paroles sont profondes. Elles capturent l’essence de la possession d’or. Près de quinze ans après la vente de l’or anglais, le prix de l’or est passé de 300 dollars par once à plus de 1.900 dollars par once, prix que beaucoup perçoivent comme un prix intérimaire – ce qui a réduit au ridicule ce que l’on appelle aujourd’hui en Angleterre la « Folie de Brown ». Les « dollars, yens et euros » que la Banque d’Angleterre a reçus en lieu de son or n’ont cessé de perdre de la valeur tout en offrant des rendements négligeables. Et ils n’ont certes pas brillé dans la tempête. Que serait prêt à donner le gouvernement conservateur de David Cameron pour récupérer ces 415 tonnes d’or, à une heure où des mesures d’austérité sont introduites en Angleterre en vue de dévaluer la livre ?

Je reçois régulièrement des appels de la part de gens que j’aime à appeler « la vieille garde » - ceux qui ont acheté de l’or à 300, 400, 500 voire 600 dollars. Beaucoup d’entre eux ont lu The ABCs of Gold Investing: How to Protect and Build Your Wealth with Gold. Certains sont devenus très riches grâce à leur investissement. Le résultat le plus notable, en revanche, est que ces gens sont parvenus à conserver leurs actifs alors que d’autres regardaient leur capital s’évaporer. Quand il en vient à protéger ses actifs dans le sens le plus fondamental du terme, il est bon de préparer son portefeuille à toutes les saisons.


Cygnes noirs, une chronologie des paniques, manias, krachs et effondrements
(400 avant JC à aujourd’hui)

« Vous dîtes : ‘Je ne pensais pas que cela puisse se produire’. Pensez-vous que quelque chose puisse ne pas se produire si tout indique que le contraire est possible et si des évènements similaires se sont déjà produits? » - Seneca, 62 après J-C, à l’époque de la dévaluation de la devise romaine par Néron.

La chronologie que vous trouverez ci-dessous achève ma série d’articles intitulée Black Swans, Yellow Gold: How gold performs during periods of deflation, chronic disinflation, runaway stagflation and hyperinflation. Mon objectif original était d’illustrer la fréquence à laquelle sont apparus des effondrements économiques au cours de l’Histoire. Je ne m’imaginais pas que la liste puisse être si longue.

Les paniques, manias, krachs et effondrements sont semble-t-il aussi communs à l'histoire financière que les orages le sont aux après-midi d’été. Ils tendent à apparaître soudainement, à détruire bien plus qu’on ne l’espère, et à s’inscrire dans les livres d’histoire après des débats interminables quant à leurs causes et cures. Qu’ils surviennent suite à une illusion populaire, au manque de scrupule des opérateurs de marché, aux gouvernements ou aux banques centrales, à des chocs imprévus, ils font partie de l’expérience humaine et sont tout aussi permanents que les guerres et les catastrophes naturelles. Ceux qui pensent que de tels évènements ne peuvent plus se produire aujourd'hui devraient observer ceux qui se sont déroulés ne serait-ce qu’aux Etats-Unis.

Le philosophe économique Nialls Ferguson a résumé ce que beaucoup pensaient en 2008 en disant « Les défenseurs de l’or qui ont toujours douté de la solidité des devises fiduciaires – des devises papier sans support métallique – ont été prouvés justes. Mais comment tant d’autres ont-ils pu être tant éblouis par l’illusion de la monnaie ? » Pourquoi, en effet…


Défaut souverain de 400 avant J-C (Syracuse, Grèce) – Dionée a confisqué la monnaie d’or et d’argent pour la refondre sous forme de pièces de poids identique mais d’une valeur nominale non plus de un mais de deux drachmes – il s’agit de la première dévaluation aux dépens de la population. Une inflation virulente est apparue ensuite.

Défaut souverain de 377 avant J-C (Ephèse, Grèce) – Confiscation de bijoux d’or et d’argent pour payer le déficit budgétaire et éviter un effondrement de la cité-état, aucune compensation payée aux propriétaires (selon Aristote).

Inflation des guerres Puniques de 241 à 146 après J-C (Rome) – Dévaluation continuelle des pièces d’or et d’argent afin de financer les guerres contre Carthage. Les plus riches épargnants, qui avaient épargné du métal, ont subi les plus grosses pertes, se sont retrouvé endettés et n’ont pas protesté.

Défaut souverain des années 200 avant J-C (Milethus, Grèce) – Dépression économique, premier épisode d’imposition d’achats d’obligations au public en vue de rembourser les dettes de la cité-état en banqueroute.

Inflation de 64 après J-C (Rome) – l’Empereur Néron a dévalué les pièces d’or, d’argent et de cuivre de manière à imposer une taxe indirecte aux épargnants romains. Cette politique a engendré une inflation et appauvri les moins privilégiés. Cette méthode de taxation a été utilisée par les Empereurs de Rome tout au long du déclin de l’Empire et jusqu’à sa chute.

Inflation de 301 (Rome) – L’Empereur Dioclétien a frappé un denier d’argent surévalué et engendré une inflation dévastatrice, une folle spéculation et un chaos social.

Crise de 1020 (Chine) – L’un des premiers épisodes d’impression monétaire (dynastie S’ung) qui a servi à payer des envahisseurs potentiels et découlé sur une inflation.

(Note : le Chinois Cai Lun a inventé le papier en 105 après J-C. Il est donc logique que la Chine ait été la première à introduire une monnaie papier en l’an 806. Après son voyage en Chine, Marco Polo en a décrit l’utilité ainsi : « tous ces morceaux de papier sont émis avec autant de solennité et d’autorité que s’il s’agissait d’or ou d’argent pur. Sur chacun de ces morceaux de papier, un certain nombre d’officiels inscrivent leur nom ou apposent leur sceau. Une fois les morceaux de papier dûment signés, l’officier nommé par le Khan presse sont sceau vermillon sur le papier pour que son sceau y demeure apposé en rouge. La monnaie est ainsi authentifiée. Tous ceux qui tenteraient de la contrefaire seraient punis de mort ». Les premières tentatives de contrefaçon monétaire sont aussi apparues là où la monnaie papier est née la première.)

Hyperinflation de 1166 (Chine) – Le système d’impression monétaire (dynastie Chin) basé sur le monopole gouvernemental sur le thé et du sel a été utilisé pour financer une guerre contre les Mongoles, ce qui a entraîné une hyperinflation.

Inflations de 1296, 1309, 1350 et 1374 (Chine) – Séries de crises liées à l’impression monétaire de plusieurs dynasties, à l’expansion du crédit et aux ralentissements économiques qui en sont nés.

Inflation de 1455 (Chine) – Emission excessive de monnaie papier, inflation, et suspension de l’utilisation de monnaie papier pour plusieurs centaines d’années.

Effondrement de la banque Médicis en 1494 (Florence, Italie) – Corruption, mal-investissements, intrigues politiques et mauvaise gestion ont causé l’effondrement de la banque florentine – ce qui a débouché sur l’imposition de taxes tyranniques aux citoyens.

Inflation de 1520-1640 (Espagne, Europe) – L’or et l’argent venus du Nouveau Monde ont entraîné une baisse de la valeur de la monnaie et une hyperinflation aux quatre coins de l’Europe. L’Espagne a fait défaut de sa dette souveraine en 1557, 1560, 1575 et 1596.

Crise de la dette de 1621 (Saint Empire Romain) – les Etats d’Europe ont imprimé des pièces de métal dévaluées, ce qui a débouché sur une hyperinflation et généralisé les émeutes, déstabilisé la politique et mis les économies en difficulté.

Mania sur les tulipes de 1637 (Pays-Bas) – La spéculation sur les bulbes de tulipes a ruiné des milliers de personne quand la bulle a éclaté.

Bulle des mers du sud de 1720 (Grande-Bretagne) – L’effondrement des actions de la Compagnie des mers du sud a ruiné les investisseurs. La valeur des actions dépendait de la volonté des acheteurs de payer toujours plus pour en obtenir plutôt que sur le profit généré par la société.

Bulle du Mississippi de 1720 (France) – Crise financière et monétaire perpétrée par John Law grâce à une exagération de la richesse et des opportunités commerciales présentées par la Louisiane. L’économie de la France s’est effondrée quand la bulle a éclaté.

Crise de 1772 (Grande-Bretagne) – Engendrée par l’effondrement d’une grosse banque de Londres.

Effondrement du Continental de 1779 (Etats-Unis) – La première devise des Etats-Unis s’est effondrée. George Washington s’est plaint qu’un « wagon de monnaie pouvait à peine acheter un wagon de produits ». Le dollar d’argent espagnol valait 1,25 Continentals en 1777, et 55 en 1781.

Inflation monétaire de 1789 (France) – Emission excessive de monnaie papier qui a plongé la nation dans une crise inflationniste pendant plus de dix ans et qui a mené à la Révolution.

Panique de 1792 (Etats-Unis) –Engendrée par l’expansion du crédit par la nouvelle Banque des Etats-Unis et la spéculation des banquiers.

Panique de 1796 (Etats-Unis, Grande-Bretagne) – Précipitée par l’effondrement des prix des terrains.

Panique de la dette de 1813 (Danemark) – Défaut souverain et crise financière interne.

Panique de 1819 (Etats-Unis) – Fin du premier cycle croissance-récession alimenté par l’émission illimitée de monnaie papier par la deuxième Banque des Etats-Unis, qui a encouragé la spéculation et déclenché un désastre financier.

Panique de 1825 (Grande-Bretagne) – Effondrement du marché des actions en raison de la faillite de banques anglaises et du quasi-effondrement de la Banque d’Angleterre.

Panique de 1837 (Etats-Unis) – Déflation engendrée par un taux de chômage de 25%, des effondrements bancaires et des fermetures de sociétés.

Panique de 1947 (Grande-Bretagne) – Effondrement des marchés financiers à la suite du développement des voies ferrées. Effets similaires à la panique de 1837. Une monnaie métallique a été émise à l’issue de cette panique.

Panique  de 1857 (Globale) – Premier effondrement économique international. Le secteur financier de New York ne s’en est pas remis avant la fin de la panique de la Guerre civile en 1866.

Panique de 1873 (Etats-Unis, Europe) – Longue dépression qui a duré vingt ans. Elle a commencé par un effondrement financier à Vienne et s’est répandue en Europe et aux Etats-Unis. Elle a engendré des faillites de banques et de compagnies ferroviaires.

Panique de 1884 (Etats-Unis) – Engendrée par un crédit limité et la diminution des réserves d’or européennes. L’échec de deux banques de New York s’est répercuté sur d’autres.

Panique de 1890 (Grande-Bretagne) – La banque Barings a frôlé la banqueroute en raison de ses investissements en Argentine. La Banque de France a refinancé la banque centrale britannique.

Panique de 1893 (Etats-Unis) – Effondrement du marché des actions similaire à celui de 1873, engendré par des investissements sur des sociétés ferroviaires et un coup en Argentine. A causé une ruée vers l’or du Trésor des Etats-Unis.

Panique de 1896 (Etats-Unis) – Déflation des prix des marchandises et diminution des réserves d’argent des Etats-Unis. Effondrement du marché des actions et dépression économique mineure.

Panique de 1901 (Etats-Unis) – Premier krach du New York Stock Exchange, précipité par la spéculation sur les actions ferroviaires.

Panique de 1907 (Etats-Unis) – Panique bancaire majeure, ruée sur les dépôts, effondrement du marché des actions (beaucoup pensent que cette panique a ultimement mené à la création du système de Réserve fédérale). JP Morgan a organisé le sauvetage de banques pour contenir la faillite financière.

Panique de 1910-1911 – Contrecoup du Sherman Anti-Trust Act. Abandon de l’étalon pétrolier et légère dépression.

Hyperinflation de 1923 (Allemagne) – Le taux d’inflation a atteint 3.250.000% par mois. Beaucoup ont nommé les réparations de guerre comme étant la cause des impressions monétaires qui ont mené à la crise. Note : des crises similaires, bien que moins sévères, se sont développées dans les années 1920 en Hongrie, Pologne, Autriche et Union Soviétique.

Krach de Wall Street de 1929 (Etats-Unis, global) – Krach le plus dévastateur de l’histoire des Etats-Unis. A l’origine de la Grande dépression des années 1930.

Hyperinflation de 1944 (Grèce) – A commencé avec l’occupation allemande et a atteint son apogée après la libération. Les citoyens ont refusé d’accepter la drachme, et le pays s’est appauvri.

Hyperinflation de 1946 (Hongrie) – Pire hyperinflation jamais enregistrée. Les prix ont doublé toutes les quinze heures.

Stagflation de 1973 (Etats-Unis, international) – Taux d’inflation à deux chiffres à l’échelle globale et taux de chômage en hausse après l’abandon du lien du dollar avec l’or et deux dévaluations du dollar en 1971 et 1973.

Crise de la dette de 1982 (Amérique latine) – Dette externe excessive qui a engendré l’une des plus grosses crises de capital qu’a traversé l’Amérique latine. Dévaluations de devises et défauts souverains.

Effondrement du marché des actions de 1987 (international) – A commencé à Hong Kong avant de se répandre en Europe puis aux Etats-Unis. Plus important déclin du Dow Jones jamais enregistré en une seule journée (appelé le Lundi Noir).

Crise de 1989-91 (Etats-Unis) – Près d’un quart des sociétés de prêt et d’épargne des Etats-Unis ont fait faillite suite à des prêts immobiliers toxiques. A engendré un effondrement du marché immobilier et un environnement économique désinflationniste.

Bulle sur les actifs de 1990 (Japon) – Le prix des actions et des biens immobiliers se sont effondrés et ont donné lieu à la décennie perdue du Japon – une crise principalement subie par le Japon.

Crise bancaire de 1990 en Scandinavie (Suède, Finlande) – Effondrement d’institutions monétaires et financières, explosion du marché immobilier.

Crise de la livre sterling de 1992-93 (Grande-Bretagne) – Attaque spéculative de la livre sterling, qui a forcé le retrait de la Grande-Bretagne du mécanisme de taux de change européen et engendré une récession.

Crise de la tequila de 1994 (Mexique) – Dévaluation soudaine du peso qui a fait décoller l’inflation, détruit les actifs, engendré des paniques bancaires et forcé un refinancement controversé par le gouvernement des Etats-Unis.

Crise financière de 1997 (Asie) – Contagion financière qui a affecté de nombreux Etats d’Asie. Effondrement de marchés des actions, inflation et hausse du chômage. Panique financière généralisée.

Crise monétaire de 1998 (Russie) – La Russie a dévalué le rouble et fait défaut de sa dette, ce qui a eu des effets à l’international. Chute de 11,5% du Dow Jones en trois jours, et effondrement de Long Term Capital Management.

Effondrement économique de 1999 (Argentine) – Le gouvernement a fait défaut de sa dette, des paniques bancaires en ont découlé ainsi que des émeutes et des fuites de capital. En une nuit, les comptes en banques ont été gelés pour douze mois. L’économie s’est brutalement arrêtée.

Eclatement de la bulle sur la dot-com de 2001 (Etats-Unis) – La folie spéculative sur les actions internet a engendré un effondrement du marché des actions et un malaise qui a duré plus d’une décennie. Naissance du marché haussier séculier du marché de l’or.

Crise bancaire de 2008 (Islande) – Effondrement bancaire causé par une panique bancaire et une forte dévaluation de la couronne islandaise.

Hyperinflation de 2008 (Zimbabwe) – Pire hyperinflation du XXIe siècle. Taux d’inflation annuel de 79,8 milliards de pourcent enregistré à l’apogée de la crise en 2008.

Crise financière de 2008 (Etats-Unis, international) – Quasi-effondrement du système financier global. Refinancement de gouvernements et hausse de la demande en or à l’international aussi bien chez les investisseurs privés que les banques centrales et institutions.

Crise de la dette souveraine de 2010 (Union européenne) – A débuté en Grèce avant de se répandre au travers de l’Europe. La crise a inquiété les investisseurs quant à la stabilité du système bancaire européen et du bloc euro.





 

 

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Michael J. Kosares est le fondateur de USA GOLD - Centennial Precious Metals et a plus de 35 ans ans d’expérience sur le marché de l’or. Il es l’auteur de The ABCs of Gold Investing: How to Protect and Build Your Wealth With Gold et de nombreux articles publiés dans la presse.
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