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La défense du dollar mise à nu
Pendant
les années 1990, la défense du dollar s’est manifestée à plusieurs reprises au
travers de l’activité des troupes américaines. Pendant les années 1980, la
guerre du Panama a été menée en le nom du dollar, puisque l’économie et les
banques de la région utilisent encore la devise américaine. Au début des
années 2000, d’autres exemples ont pu être relevés, comme nous avons pu le
voir suite à l’annonce par la Corée du Sud de son projet de diversification
hors des obligations américaines. Les Etats-Unis ont répondu en s’adonnant à
des exercices militaires sur ses côtes. La Corée du Sud est une nation
occupée. Les Etats-Unis y ont déployés 28.500 soldats. Pendant les années
2000, il y a aussi eu la guerre en Irak. Le tyran Saddam Hussein a ouvertement
établi des contacts commerciaux en euros, et a pendant plusieurs années cité
leurs avantages. Il ne s’attendait pas à voir arriver une guerre, une annexe
et sa capture, ou encore à être pendu après que la statue à son effigie ait
été démantelée et que des sandales aient été lancées aux images représentant
son visage. Les sanctions contre l’Iran ont découlé, comme en Irak, de son utilisation
d’euros dans le cadre de ses échanges pétroliers. C’est pourquoi l’Iran a été
déclaré par Israël comme étant une menace nucléaire. Cette carte a été jouée
bien trop souvent. Téhéran n’a à l’heure actuelle toujours pas d’équipement
nucléaire et d’infrastructure de lancement. Mais qu’importent les faits,
lorsque la propagande sert les intérêts du Council on Foreign
Relations. L’attaque contre Chypre a eu moins à voir avec les banques
insolvables et les bail-ins qu’avec la fin de
l’utilisation par les Russes de leurs banques comme ouverture bancaire sur
l’Occident. Tout était question de limiter l’usage par les Russes de leurs
banques pour la conversion d’obligations américaines en or. Tout n’était
question que de mettre des bâtons dans les roues de Gazprom et de préparer le
terrain au conflit en Ukraine.
Aucun
masque ne pourra cacher le fait que la guerre en Ukraine a été lancée afin de
protéger le dollar et de s’assurer à ce que l’Europe continue d’y être liée
plutôt que d’aller s’asseoir autour de la table de l’étalon or. Le seul
problème est que le régime fasciste de Kiev finira bientôt par être renversé,
et que les dirigeants de Kiev seront exposés pour leurs racines Langley, Soros et Mashwodd (qui peuplent les ministères). Les Européens ne
laisseront pas leurs nations être détruites en le nom de la défense d’un
dollar cancéreux. Ils choisiront l’étalon or promu par la Russie et par la
Chine. Ils choisiront de préserver leur économie et leurs niveaux de vie
nationaux.
La mort du pétrodollar
Les
deux pays producteurs de pétrole que sont l’Arabie Saoudite et la Russie
cesseront bientôt de vendre leur pétrole exclusivement contre des dollars.
Les Saoudiens le feront un peu plus tard, mais ils le feront toutefois, comme
le prouvent leurs réunions mensuelles avec les officiels, ministres et chefs
d’Etat chinois. Et quand les Saoudiens annonceront leur décision de vendre
leur pétrole contre d’autres devises que le dollar, nous passerons à la
vitesse supérieure. La semaine dernière, le russe Gazprom Neft
(division pétrolière de Gazprom Corp) annonçait
l’établissement de ventes de pétrole en roubles ou en yuans avec l’Europe et
la Chine. Le roi dollar en prend plein la vue, et son trône a été brisé. Trop
de guerres, trop de sanctions, trop de jeux violents, trop de manipulations
de marchés. Le pétrodollar est mort, mais ses funérailles se font attendre.
Le prochain standard sera celui de l’énergie contre l’or et le yuan. Nous
avons déjà entendu parler de l’étalon gazo-yuan.
Cette étape importante marquera un pas de plus vers le retour de l’étalon or.
Un mouvement anti-dollar global
Le
monde entier s’oppose au dollar cancéreux. Les nations émergentes refusent
désormais de voir leurs réserves de devises étrangères sapées par les
activités de QE qui servent les intérêts de Wall Street en autorisant des
refinancements d’obligations. Les gros joueurs économiques globaux ne veulent
plus voir leurs économies devenir les sujets de hausses de prix suite aux
programmes américains de QE. La destruction de capital est prévisible et
palpable. Dans un sens, le monde entier devient l’associé des BRICS. Leur
cause est liée à la préservation de l’épargne et des structures de capital.
Avec chaque nouvel assassinat (comme celui du candidat brésilien pour le
commerce libre, probablement perpétré par des agents Langley),
les BRICS attirent de plus en plus de soutien. Le monde entier tirerait des
intérêts de la chute du roi dollar et de la mise en place d’un étalon or
stable et équitable. Soit les économistes grand public ne sont pas capables
d’observer la destruction de capital et le manque de stimulus, soit ils ont
subi un lavage de cerveau à la station de lavage Keynes. La réalité nous
frappera brutalement au visage. Le pétrodollar est mort. L’OTAN est mort. Les Etats-Unis vont se retrouver isolés, plus encore
que ce que je me l’imaginais en 2012…
Isoler le monde
Une
comédie presque maladive se joue aujourd’hui. La réaction du gouvernement
américain est d’imposer des sanctions à toute nation qui daigne diversifier
ses actifs hors du dollar, ou qui pense se tourner vers une alternative au
dollar, ou qui pense installer un nouvel étalon or, ou qui refuse de laisser
l’Amérique établir un grillage autour de la Russie (malgré ses 12 fuseaux
horaires et ses réseaux de distribution de ressources). Toutes les sanctions
mises en place par les Etats-Unis ont eu des conséquences et ont percé un
trou dans la poitrine de l’oncle Sam. La nouvelle réforme Rubin devrait se
lire comme suit : si quelque chose ne marche pas, doublez la dose. La
doctrine Rubin originale veut encore et toujours continuer de ruiner le futur
pour gagner une année supplémentaire de statu quo. Aucune sanction n’a jusqu’à
présent rencontré le succès attendu. Elles ont toutes contribué à la
présentation des Etats-Unis comme des partenaires diaboliques, des
querelleurs exposés pour leur criminalité et leur opérateur fasciste. Tout ce
que le gouvernement parviendra à établir avec ses nouvelles sanctions sera
l’isolation de nombreuses nations. Et la sienne. Les fascistes attaquent
leurs ennemis, abusent leurs alliés, protègent leurs joueurs, font de leurs
sujets des esclaves, détruisent leurs économies, et ne cessent jamais de
brandir leur drapeau et d’intensifier les contrôles. La guerre est leur plan
d’action. Ils ne cessent jamais de piller des banques et de voler de l’or.
Ils sont la classe criminelle globale. Ils doivent être supprimés.
Vers l’émergence d’un nouvel axe mondial
La fin est proche. Le dollar entre en phase
d’implosion. Les structures qui le supportent s’effondrent simultanément. Le
paradoxe qu’il est bon de répéter ici est que le dollar finira par grimper
encore et encore, avant de disparaître. Les Etats-Unis rejoindront les rangs
du Tiers-Monde. Le dollar se verra rejeté, et ce rejet naîtra de la douleur
qu’il aura générée. Aucune nation ne peut lui tenir tête, puisqu’il est
imprimé par l’atelier de presse de Weimar de la Réserve fédérale. Le
gouvernement des Etats-Unis n’a plus d’autre choix que de déclarer la guerre,
puisque la bataille financière a été perdue face à l’insolvabilité,
l’interférence des marchés, les fraudes d’obligations et la corruption. Le
roi dollar a été renversé et ne regagnera jamais plus son prestige.
Une
nouvelle alliance orientale émerge, qui regroupe les trois centres que sont
la Russie, la Chine et l’Allemagne. La zone d’échanges eurasiatique est en
train de naître. La montée en puissance de l’Organisation de coopération de
Shanghai devient évidente, et des invitations ont déjà été envoyées à
d’autres nations. Son objectif primaire qu’était l’échange de culture et de
sécurité s’est élargi. Des choix difficiles doivent être faits par
l’Allemagne. Il semble clair que les dirigeants de Berlin cherchent au mieux
à garder le silence pour pacifier les fascistes américains et même ceux de
Bruxelles. Ils continueront d’amadouer Washington, Bruxelles et Londres tout
en établissant des liens commerciaux avec le Kremlin et Pékin. L’arbitre de
ce changement sera la Bundesbank, un gestionnaire monétaire
traditionnellement fiable et respecté, aux antipodes de la BCE de Draghi. L’or et l’argent en sortiront gagnants, et
formeront la base monétaire de la devise alternative des BRICS. Les gagnants
en seront les investisseurs sur les barres et pièces d’or et d’argent.
Les
Etats-Unis feront très prochainement face à une liquidation. L’isolation des
Etats-Unis sera extrêmement douloureuse, et ne sera pas sans rappeler une
mise en quarantaine. Ses dirigeants sont actuellement occupés à importer des
virus depuis les laboratoires Soros et Gates en
Afrique. Ces laboratoires n’ont rien à voir avec des investissements ou le
développement de programmes. L’Atlanta Center for Disease
Control a fait breveter l’Ebola, comme si elle pouvait en avoir développé une
version améliorée. Les temps sont tristes. Les Etats-Unis n’accueilleront
jamais de centre d’échange de renminbis, et n’embrasseront jamais une devise
garantie par l’or. La grande tragédie américaine est proche, qui nous portera
très loin des écrits de Dreiser.
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