Article de GoldCore, publié le 31 mai 2016 :
« On assiste à une diversification vers l’or en raison des craintes
concernant un éventuel BREXIT le 23 juin alors que les institutions avisées,
les banques et les investisseurs se diversifient en faisant l’acquisition
d’or, immunisé contre les taux négatifs.
L’une des plus vieilles banques privées du monde à être toujours en
activité, Berenberg, créée en 1590 et gérants un portefeuille d’actifs de 40
milliards d’euros, a déclaré dans une interview que la demande pour les
métaux précieux devrait entraîner « un rebond pouvant s’élever jusqu’à
40 % dans les 2 années à venir pour atteindre les niveaux que nous avons
connus en octobre 2012, » d’après Bloomberg :
« Joh. Berenberg Gossler & Co. envisage d’augmenter le poids
de l’or ainsi que d’autres métaux précieux dans son portefeuille d’actifs,
pariant que la demande va grimper en raison des incertitudes qui planent
autour des élections américaines et sur le vote sur l’appartenance de la
Grande-Bretagne à l’Union européenne.
Le CEO Manfred Schlumberger, qui a rejoint la banque basée à Hambourg
en janvier, s’attend à ce que l’or, l’argent et le platine rebondissent
jusqu’à 40 % dans les 2 années à venir pour atteindre les niveaux que
nous avons connus en octobre 2012. Pour cette raison, Berenberg va doubler le
poids des métaux précieux dans son portefeuille d’investissement pour
atteindre environ 10 % dans les semaines à venir, a-t-il déclaré. La compagnie
gère environ 40 milliards d’actifs.
« Les gens avaient l’habitude de se tourner vers les obligations
allemandes à 10 ans ou les Treasuries. Mais vu que ces actifs n’offrent aucun
rendement, un nombre grandissant d’investisseurs va envisager l’achat de
métal, » a déclaré Schlumberger dans une interview. « Ce secteur
bénéficiera aussi des incertitudes politiques comme celles entourant le
Brexit ou l’éventualité de l’élection de Donald Trump. Schlumberger a pour
objectif un point d’entrée de 1200-1230 $ l’once. » (…)
Et si vous êtes échaudé par la correction que nous avons connue, les
investisseurs positionnés sur les futures indiquent qu’il ne faut pas se
décourager. Comme nous l’apprend cet article de MineWeb, les traders n’ont jamais autant payé dans un
passé récent pour prolonger leurs paris sur l’or :
« Les traders or n’ont jamais payé autant depuis au moins 5 ans afin
de prolonger leurs paris sur une hausse.
Le coût pour faire rouler des contrats à terme à une date ultérieure fut
le plus élevé depuis environ 6 ans, d’après Bernard Sin, responsable du
trading devises et métaux du raffineur genevois MKS SA. Les investisseurs qui
possédaient des contrats à terme expirant en juin auront dû payer 3,4 dollars
l’once le 23 mai afin de basculer leurs positions sur un contrat expirant en
août, le mois le plus actif, d’après les données du Comex.
Les spéculateurs doivent faire rouler leurs contrats avant expiration afin
de ne pas prendre livraison. Si les gestionnaires ont baissé leurs positions
long d’un quart la semaine dernière, les paris sont toujours plus élevés de
76 % par rapport à la moyenne de ces 5 dernières années, comme le montrent
les statistiques du gouvernement américain. (…)
« Le sentiment positif qui règne sur l’or à un coût pour les
positions long, » a déclaré la semaine dernière Brad Yates,
responsable du trading d’Elemetal de Dallas, l’un des plus gros raffineurs
américains. « Un grand nombre de positions spéculatives commence à
rouler, ils vendent donc juin pour acheter août. » (…)