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La crise: une opportunité pour les affaires

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Jean de Selzac
Published : May 23rd, 2013
655 words - Reading time : 1 - 2 minutes
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Le flegme britannique fait parfois place à une franchise à la Churchill qui fera frémir d’horreur les bien-pensants du politiquement correct. « La récession est un moment opportun pour étendre ses affaires ».Ainsi parle Lord Young ancien ministre du gouvernement de Margaret Thatcher qui possède toujours son propre bureau dans les locaux de Downing Street. Les commentaires de Lord Young ont été publiés dans un rapport paru durant la semaine du 13 mai 2013 et adressé au Premier Ministre David Cameron. Il est clair que les propos de Lord Young s’accordent avec la notion de « destruction créatrice » et soulignent une vérité économique pas toujours bien accueillie par les syndicats, en l’occurrence le Trades Union Congress (TUC), le principal syndicat britannique.


Il faut dire que Lord Young n’y est pas allé de mainmorte. Il a déclaré sans embage : « l’augmentation du nombre d’entreprises durant ces dernières années montre qu’une récession peut être une excellent période pour démarrer une affaire. » Il explique pourquoi. « Les concurrents qui restent sur le carreau permettent aux entreprises bien gérées de s’étendre et de prendre de nouvelles parts de marché. Les facteurs de production tels que les sites ou la main d’œuvre peuvent être moins chers et de meilleures qualités ce qui signifie que le retour sur investissement peut augmenter. »


Bien entendu, les syndicats n’ont pas caché leur indignation. Frances O’Grady, secrétaire générale du TUC, a réagi vigoureusement en déclarant : « les 2,5 millions de personnes toujours sans emplois se demandent sur quelle planète vit Lord Young quand il déclare que la récession permet de réaliser des gains économiques ». Elle ajoute que le gouvernement a des « conseillers qui se réjouissent de la contraction des emplois et des salaires qui mettent sous pression les finances des gens. » La réponse de Downing Street n’a pas tardé : « Lord Young n’a pas dit que la récession était une bonne période, il a dit que cela peut être un bon moment pour démarrer un business. »


Reste que la déclaration de Frances O’Grady indique au sein de monde syndical un refus et une absence de compréhension de ce qu’est une économie de marché. En France, la CGT souffre du même problème.  Car il n’y a ni joie, ni satisfaction dans les remarques de Lord Young. Ses commentaires sont à mettre en rapport avec un principe économique évident : les entreprises solides peuvent survivre et gagner des parts des marchés alors que les entreprises plus faibles disparaîtront car elles ne sont pas les plus aptes à satisfaire au mieux les consommateurs. C’est le fameux « combat pour la vie ». La disparition d’entreprises ouvre des opportunités pour de nouvelles créations de sociétés.


Quant aux travailleurs, la loi de l’offre et de la demande s’applique. Comme il y a plus de demandes d’emploi et moins de postes disponibles, il est évident que les salaires risquent d’être plus bas selon les types de qualification requis. Les syndicats peuvent penser que cela va à l’encontre de la justice sociale basée sur la redistribution des richesses. Mais diriger une entreprise n’est pas une question de justice sociale selon la définition des syndicats : il s’agit de gagner de l’argent. Il ne faut pas oublier que plus une entreprise est rentable, plus elle peut créer de nouveaux emplois. Et même si les salaires sont plus bas qu’avant la crise, il est quand même mieux d’avoir du travail que d’être au chômage.


Ignorant les réalités économiques, le TUC, comme tant d’autres syndicats en Europe, voudraient maintenir coûte que coûte le niveau de revenu d’avant crise et même l’augmenter. Ils ne reconnaissent d’ailleurs pas que les bénéfices d’une entreprise sont une condition essentielle pour maintenir et créer des emplois. Faire de l’argent n’est pas un honte : c’est le seul moyen qui permet de vivre. La vérité est que l’idéologie des syndicats peut augmenter le chômage, et ça, ce n’est pas juste !

 

 

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Ignorant les réalités économiques, le TUC, comme tant d’autres syndicats en Europe, voudraient maintenir coûte que coûte le niveau de revenu d’avant crise et même l’augmenter. Ils ne reconnaissent d’ailleurs pas que les bénéfices d’une entreprise sont une condition essentielle pour maintenir et créer des emplois. Faire de l’argent n’est pas un honte : c’est le seul moyen qui permet de vivre. La vérité est que l’idéologie des syndicats peut augmenter le chômage, et ça, ce n’est pas juste !

C'est le bon choix !
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Quand le système tombera, Charat et la bande de son "think tank" seront sous les décombres.
"Why ?", qu'ils se demanderont...


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