L’emprunteur est le servant du
prêteur, et au travers du mécanisme de la dette gouvernementale, la planète
toute entière est devenue la servante des changeurs de monnaie du monde. Les
politiciens aiment emprunter de l’argent, mais au fil du temps, la dette des
gouvernements appauvrit les nations. A mesure que l’élite plonge les
gouvernements du monde dans des quantités toujours plus importantes de dette,
ces gouvernements doivent rehausser les taxes pour pouvoir rembourser leurs
dettes. Au final, tout n’est question que de nous prendre de l’argent pour le
mettre dans les poches du gouvernement, puis de prendre de l’argent de la
poche du gouvernement pour le transférer entre les mains de l’élite. C’est un
jeu qui se joue depuis des générations, et il est maintenant temps pour
l’humanité de faire entendre son ras-le-bol.
Selon l’Institut de la finance
internationale, la dette globale a désormais atteint un nouveau record de 217
trillions de dollars…
La dette globale a atteint un
record de 217 trillions de dollars au cours du premier trimestre de cette
année. Cela représente 327 pourcent du PIB global annuel, comme l’a expliqué
l’Institut de la finance internationale.
Cette hausse de la dette a été
largement influencée par les économies émergentes, qui ont fait grimper leurs
emprunts de 3 trillions de dollars pour les porter à 56 trillions de dollars.
Ce qui représente 218 pourcent de leur production économique combinée, soit
cinq points de pourcentage de plus que l’année dernière.
Notre monde n’avait encore
jamais été si saturé de dette.
Et ce que fait toute cette
dette, c’est canaliser le capital vers le sommet de la pyramide globale des
richesses. En d’autres termes, elle rend les inégalités de richesse bien
pires qu’elles ne le sont déjà, parce que ce système vise à rendre les riches
toujours plus riches, et les pauvres toujours plus pauvres.
Chaque année, l’écart entre
les riches et les pauvres s’élargit, et nous en sommes arrivés au point où
huit hommes possèdent autant de capital que les 3,6 milliards de personnes
les plus pauvres mises ensemble…
Huit hommes
sont aussi riches que les 3,6 milliards de personnes qui représentent la
moitié la plus pauvre de la population mondiale, selon un rapport publié par
Oxfam à l’occasion de la réunion annuelle des chefs d’Etat du monde à Davos.
Et nous n’en sommes pas arrivés
là par accident. Malheureusement, une majorité des gens ne comprennent même
pas que c’est là ce pour quoi notre système a été conçu.
Aujourd’hui, plus de 99% de la
population du monde vit dans un pays doté d’une banque centrale. Et le
système bancaire centralisé a été pensé pour emprisonner les gouvernements
nationaux dans une spirale de la dette de laquelle ils ne pourront jamais
s’échapper.
Prenons par exemple la Réserve
fédérale. Au cours des quatre décennies qui se sont écoulées avant sa création,
les Etats-Unis ont traversé la plus grande période de croissance économique
de leur histoire. Mais depuis que la Fed a été établie en 1913, le dollar a
perdu approximativement 98% de sa valeur, et la dette nationale des
Etats-Unis a été multipliée par plus de 5.000.
Leur dette de 20 trillions de
dollars n’est pas un accident. La vérité, c’est que la Réserve fédérale basée
sur la dette fait exactement ce pour quoi elle a été créée. Et peu importe ce
que nous disent les hommes politiques, ils ne trouveront pas de solution
permanente à notre problème d’endettement tant que la Réserve fédérale n'aura
pas disparu.
En 2017, les intérêts de la
dette nationale des Etats-Unis s’élèveront à un demi-trillion de dollars.
Cela signifie que près de 500
milliards de dollars tirés des contribuables passeront par la porte de sortie
avant même que le gouvernement n’ait dépensé un seul centime sur le secteur
militaire, dans la construction de routes et dans le système de santé.
Et nous continuons d’accumuler
de la dette à un taux de plus de 100 millions de dollars par heure. Selon le
bureau du budget du Congrès, le gouvernement fédéral ajoutera plus d'un
trillion de dollars à la dette nationale en 2018.
A moins que la législation en
vigueur ne soit modifiée, les impôts fédéraux sur les revenus augmenteront de
9,5% sur l’année fiscale 2018, qui commencera le premier octobre, selon des
chiffres publiés aujourd’hui par le bureau du budget du Congrès.
Sur la même période, la dette fédérale
augmentera de plus d’un trillion de dollars.
Nous ne devrions pas en faire
ainsi, mais il semblerait que nous soyons incapables de nous arrêter.
Laissez-moi donner un peu de
perspective à tout ça. Si vous pouviez emprunter un million de dollars aujourd’hui
et forcer vos enfants à le rembourser, le feriez-vous ?
Si vous détestiez vraiment vos
enfants, vous le feriez peut-être, mais une majorité des gens n’y penseraient
même pas.
C’est pourtant précisément ce
qui se passe au niveau national.
Thomas Jefferson était opposé
à la dette gouvernementale, parce qu’il la percevait comme un moyen pour une
génération de voler à une autre. Il a même demandé un amendement
supplémentaire à la Constitution, qui aurait concerné une interdiction des
emprunts gouvernementaux.
« J’aimerais qu’il soit
possible d’obtenir un nouvel amendement de la Constitution. Je suis certain
que de lui seul pourrait dépendre la réduction de l’administration de notre
gouvernement afin qu’elle n’englobe que les principes établis par la
Constitution. Je souhaiterais voir un article additionnel qui retire au
gouvernement fédéral le pouvoir d’emprunter de l’argent. »
Et le gros secret qu’aucun
d’entre nous n’est supposé savoir est que les gouvernements n’ont pas
vraiment besoin d’emprunter de la monnaie.
Mais si nous le disions haut
et fort, ceux qui tirent des trillions de dollars du système actuel se
mettraient très en colère.
Nous vivons aujourd’hui dans
la phase terminale de la plus grosse bulle sur les actifs de l’Histoire du
monde. Toutes les bulles ont une fin tragique, et il n’en ira pas
différemment pour celle-ci.
Bill Gross a récemment
expliqué que « notre système financier surendetté ressemble à un camion
plein de nitro sur une route cahoteuse ». Un faux mouvement, et tout pourrait
exploser.
Quand tout s’effondrera et
qu’une crise se développera, un choix s’offrira à nous.
Nous pourrons tenter de
reconstruire notre système fondamentalement défectueux, ou nous en
débarrasser et établir à sa place quelque chose de meilleur.
J’espère que nous apprendrons
enfin notre leçon et que nous nous débarrasserons du modèle bancaire
centralisé une fois pour toutes.
La raison pour laquelle
j’écris déjà à ce sujet aujourd’hui est que j’espère faire comprendre aux
gens la raison de la crise qui se profile à l’horizon.
Si les gens comprenaient qu’on
les vole et qu’on les trompe sans cesse, peut-être décideraient-ils de faire
quelque chose pour remédier à la situation.