Même s’il n’est pas officiellement
considéré comme tel, dans un sens pratique, l’or est une monnaie. Il l’a été
pendant deux mille ans, sinon plus longtemps.
Dans un régime politique au sein duquel les banques
occidentales désirent poursuivre la dévaluation silencieuse de leurs devises,
il serait problématique de laisser l’or exposer une réalité embarrassante.
Aujourd’hui, contrairement à il y a dix ans, alors que
nous n’avions les preuves d’aucune manipulation de marché globale, un effort
commun de discréditation de l’or ne va pas au-delà de leur capacité. Elles en
ont certainement le motif.
Comme vous vous en souvenez peut-être, en 1985, Larry Summers et Robert Barsky
écrivaient un article sur le paradoxe
de Gibson, qui présentait le lien entre les prix et les taux d’intérêts,
et plus précisément entre les taux d’intérêts et le prix de l’or sous un
étalon or. Si le prix de l’or grimpait, il deviendrait vire difficile de
maintenir à la baisse les taux d’intérêts sur le long terme.
Nous ne vivons pas actuellement sous un étalon or. Mais
depuis que les banques centrales ont commencé à acheter de l’or en 2006 et
que l’Asie a accumulé des réserves d’or substantielles, les craintes des
banquiers occidentaux n’ont fait que se décupler.
Une corrélation n’est pas une situation de cause à effet.
Mais elle a plus de chances de l’être lorsqu’il existe des liens
indépendants, ou plutôt des raisons supportant ces liens.
Rappelez-vous que la divergence et la convergence
apparaissent de manière cyclique. Une convergence tend généralement à
réapparaître avec une ardeur renouvelée.
Préparez-vous, non pas tant face à la répression
financière, mais à l’effondrement des manipulations des ingénieurs financiers
de l’âge moderne, que ce soit suite à une exposition trop importante, aux
pressions exercées par l’Orient, ou de simple épuisement.
Ce graphique a été créé par Nick KLaird,
de chez Sharelynx.com.