La Réserve fédérale des
Etats-Unis et la Banque centrale européenne ont favorisé le développement d’une
situation dangereuse.
Au cours de ces six
dernières années, il y a eu un certain sens de coordination entre la Fed et
la BCE. Cette coordination a été évidente à la fois en termes de direction
prise par le capital et de la manière dont il a été livré au travers des
politiques monétaires.
Par exemple, lorsque la
Fed a publié les chiffres de son guichet d’escomptes en 2011, il est devenu
évident qu’une majorité des fonds issus de QE2 ont terminé dans les coffres
de banques localisées en Union européenne.
De la même manière,
quand le système bancaire de l’Union européenne a frôlé l’implosion en 2012,
la Fed s’est mise d’accord avec la BCE pour lancer son programme QE3 dans un
effort de soutenir le système bancaire européen et d’apaiser les incertitudes
à l’aube de la campagne de réélection du Président Obama.
En clair, entre 2008 et
2014, la Fed et la BCE ont travaillé ensemble.
Mais leur relation a
fini par se briser. Il est vrai que les banques centrales cherchent à s’entendre
en vue de maintenir la stabilité… mais lorsque toutes les banques centrales s’engagent
dans la dévaluation compétitive de leur devise, il finit par venir un moment
où leur relation se fracture et où elles doivent prendre la décision de
privilégier leurs intérêts propres plutôt que ceux des autres.
C’est là que nous en
sommes aujourd’hui.
L’euro constitue 56% du
panier de devises contre lequel est évalué le dollar. Ainsi, l’euro et le
dollar ont une relation particulière, dans le sens où si quelque chose arrive
à l’une des deux devises, la deuxième en subit également l’impact.
Cette relation a
commencé à dérailler en juin 2014, après que la BCE a pris la décision de
porter les taux d’intérêt en territoire négatif. Avant cette date, l’écart
entre les taux d’intérêt de l’euro et du dollar était de seulement 0,25%
(avec 0,25% pour le dollar et zéro pourcent pour l’euro).
Bien que significatif,
cet écart n’était pas suffisant pour déclencher une fuite de capital depuis l’euro
vers le dollar. En revanche, après que la BCE a mis en place ses taux d’intérêt
à zéro pourcent et réduit son taux de dépôt à -0,1%, l’écart entre les taux
est passé à 0,35%. Conserver du capital en euro est également devenu payant,
ce qui a engendré une fuite de capital depuis l’euro vers le dollar.
Peu de temps après, le
dollar a enregistré une nouvelle hausse pour s’extirper de sa formation en
triangle de plusieurs années et gagner 25% en seulement neuf mois.
Pour donner de la
perspective à tout ça, ce mouvement a été plus important que la chasse aux
valeurs refuges que nous avons pu voir en 2008, alors que le monde entier
pensait que la fin du monde était arrivée.
Pourquoi est-ce un
problème ?
Il existe actuellement
plus de 9 trillions de dollars empruntés dans le système financier. Et une
grande partie de ces dollars est investie sur des actifs libellés en devises
des marchés émergents (les mêmes devises qui ont implosé alors que le dollar
recommençait à grimper).
C’est ce que l’on
appelle le carry trade du dollar… et il est plus important que les économies
de l’Allemagne et du Japon… combinées.
En clair, lorsque la BCE
a fait passer les taux d’intérêt en-dessous de zéro, le carry trade du dollar
a commencé à exploser. La situation s’est aggravée après que la BCE a réduit
davantage ses taux d’intérêt en septembre 2014 et une nouvelle fois la
semaine dernière, pour les porter à -0,55%.
Aujourd’hui, la Fed
commence à parler de faire grimper les taux d’intérêt. Même une hausse
symbolique de 0,3 ou 0,5% pourrait causer l’implosion du carry trade du
dollar de 9 trillions de dollars.
Si vous pensez que j’essaie
simplement de vous faire peur, vous vous trompez. Le Département du Trésor a distribué
des kits d’urgence à ses employés il y a quelques mois, dans l’anticipation d’une
sévère volatilité systémique à l’issue de la hausse des taux. La Fed a
également élargi son département de Chicago chargé des opérations de marché
dans l’éventualité où la Fed perdrait le contrôle du système suite à la
hausse des taux.
Nous sommes à l’aube d’une
nouvelle crise systémique. Les élites financières s’y préparent depuis des
mois.
Et les investisseurs
avisés se préparent dès aujourd’hui. La correction des mois d’août et de
septembre n’était qu’un échauffement. Le véritable effondrement est proche.
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