Quelques heures seulement après les
attaques terroristes qui ont frappé Bruxelles le mois dernier, nous avons pu
apprendre que des cellules terroristes opérant sous la bannière de l’Etat
islamique ont visé une cible si importante qu’ils auraient pu faire des
centaines de milliers de morts.
Selon les enquêteurs, les
terroristes qui préparaient ces attaques prévoyaient de prendre le contrôle d’une
centrale nucléaire. Ils sont allés jusqu’à installer des caméras sur la
propriété du directeur de la centrale afin de suivre tous ses faits et
gestes, et ont même assassiné un gardien de sécurité.
Leur projet, qu’ils n’ont pas pu
mener à bout, ne visait pas simplement à tuer des douzaines de civils, mais à
transformer l’Europe de l’Ouest en un désert radioactif pour quelques
milliers d’années.
La menace est bel et bien
réelle, et les dirigeants européens et américains nous mettent aujourd’hui en
garde contre des attaques nucléaires potentielles :
Les responsables des services de
sécurité nous ont déjà expliqué que les ingrédients nécessaires à l’élaboration
d’une bombe nucléaire ou d’une « bombe sale » sont très peu
sécurisés.
« Nous savons que les
organisations terroristes cherchent à gagner l’accès à ces matériaux afin de
fabriquer des « armes nucléaires », a expliqué Ben Rhodes, conseiller
adjoint d’Obama à la sécurité nationale.
…
Les ravages que pourrait causer
une telle attaque dans une zone urbaine comme New York ou Londres est inquiétante
au point d’avoir poussé les chefs d’Etat à organiser une session spéciale à l’occasion
de leur prochain sommet de deux jours. Selon les dirigeants américains, un
scénario potentiel sera discuté pour déterminer les évènements susceptibles de
nous mener à un terrorisme nucléaire.
Source: Denver Post
Les chefs d’Etats savent depuis
des mois que des armes chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires
ont été passées en contrebande en Europe. Au mois de
décembre de l’année dernière, la police suisse a identifié et arrêté deux terroristes suspectés de transporter des gaz toxiques et
des explosifs destinés à être utilisés lors d’une future attaque.
Au vu du laxisme des contrôles
frontaliers en Europe et aux Etats-Unis, le potentiel de voir se multiplier
des attaques coordonnées et dévastatrices est en croissance exponentielle.
Comme nous l’avons appris avec Bruxelles, où le risque encouru par les
centrales nucléaires a été identifié à l’avance sans que rien de soit fait
pour les protéger, la réalité est que la bureaucratie inhérente à nos
gouvernements fait que nous aurons beaucoup de chances de voir des
terroristes mener des attaques à l’aide d’armes NRBC.
Selon les discours officiels,
voici les scénarios susceptibles d’indiquer une attaque imminente :
Le
scénario le plus dévastateur mais aussi le plus improbable implique le vol d’une
bombe fonctionnelle par un groupe terroriste sur le territoire d’un pays doté
de l’arme atomique. Un grand nombre d’experts pensent au Pakistan comme
source la plus probable, bien que cela demande une coopération avec des
membres des services militaires pakistanais.
Il serait plus simple pour l’Etat
islamique ou un autre groupe terroriste d’obtenir des matières fissiles
telles que de l’uranium enrichi, et de les transformer en une bombe nucléaire
envoyée par camion ou par bateau.
Une troisième possibilité est le
bombardement d’une infrastructure nucléaire existante telle que l’usine belge
de traitement de déchets, qui répand des matériaux radioactifs sur une zone
étendue.
Le scénario le plus probable que
craignent les experts en sécurité est l’obtention par un groupe de matériaux tels
que du césium ou du cobalt, qui permettraient d’élaborer une bombe sale
susceptible d’être transportée dans une valise. Ce sont des matériaux
beaucoup utilisés dans l’industrie et par les hôpitaux, qui ne pas font
autour du monde l’objet de mesures de sécurité uniformes. L’année dernière,
une enquête menée par Associated Press a révélé de multiples tentatives par
des contrebandiers de vendre des matériaux radioactifs à des extrémistes du
Proche-Orient.
Et avant que vous ne vous
aventuriez à croire que les Etats-Unis sont en sécurité et qu’il s’agit d’un
problème purement européen, sachez qu’en été 2014, il y a eu de multiples
incidents de vol de matériaux nucléaires auprès de laboratoires mexicains.
Ce qui est intéressant, c’est que les matériaux dérobés sont exactement ceux
cités plus haut – césium-137 et cobalt – susceptibles d’être utilisés dans la
fabrication d’une bombe radiologique.
Comment se préparer à un
désastre chimique, biologique, radiologique ou nucléaire
Bien que les effets d’une
détonation nucléaire seraient tels que tout ce qui se trouverait à proximité
serait anéanti, ce sont les retombées qui surviennent après qui ont l’impact
le plus significatif sur la population.
Dans son livre The Prepper’s Blurprint,
Tess Pennington nous fournit une liste de stratégies de survie à suivre en
cas de désastre nucléaire. Le type de désastre, la distance à laquelle vous
vous trouvez du lieu de l’explosion et votre état de préparation
détermineront votre réponse spécifique.
Comme l’explique Tess, le plan A
consiste à sortir de la zone de danger :
Si on vous ordonne d’évacuer,
gardez certaines choses à l’esprit. Si vous conduisez, par exemple, gardez
les vitres et le système de ventilation fermés.
En raison des mouvements de
panique et des embouteillages qui succèderaient un tel évènement, une
majorité des gouvernements feraient de leur mieux pour n’organiser des
évacuations qu’à la dernière minute. Ce qui ne ferait qu’aggraver la
confusion générale et créerait des situations chaotiques à proximité des
stations essence et des magasins. Le meilleur moyen d’éviter de vous
retrouver coincés est de vous préparer et d’agir à l’avance.
Si vous évacuez une zone suite à
une attaque à l’arme NRBC, prévoyez des délais. Et tout délai peut vite
devenir une question de vie ou de mort.
Deux recommandations seront à
considérer lorsque vous-même et vos proches seront exposés aux évènements :
Il
suffit d’être exposé quelques minutes à une forte concentration de retombées
chimiques, radiologiques ou nucléaires pour perdre la vie. Si vous vous
trouvez à l’extérieur ou dans votre voiture après une attaque, l’air tout autour
de vous est contaminé. Un système respiratoire avancé tel que le masque à gaz
Mestel SGE 400/3 BB
uni d’un filtre A2B2E2K2P3 (capable de neutraliser 99,5% des particules
mortelles) pourra vous maintenir en vie au cours des minutes ou des heures
qui vous seront nécessaires pour vous mettre à l’abri.
Quelques
jours seulement après le désastre nucléaire de Fukushima, la Secrétaire
chargée de la sécurité intérieure, Janet Napolitano, a conseillé aux citoyens
de la côte ouest des Etats-Unis d’acheter des tablettes d'iodure de potassium. Ce supplément naturel
réduit les radiations absorbées par la glande thyroïde, il n’empêche pas les
radiations de pénétrer le corps, mais les réduit suffisamment pour permettre une
évacuation et empêcher des soucis médicaux dans le futur. Voici une liste des
sept suppléments naturels à avoir sous la main en cas d'urgence
nucléaire.
Si vous vous trouvez dans une
situation de laquelle vous ne pouvez pas vous extirper, il vous faut vous
mettre à l’abri sur place. Le succès de votre plan B dépend de votre
localisation, de votre proximité avec la menace existante et de vos réserves
accumulées à l’avance. Une majorité de gens se trouveront au travail ou chez
eux. Voici ce que nous conseille The Prepper’s Blueprint :
Si on vous conseille de rester
chez vous, éteignez votre système d’air conditionné et installez-vous dans la
cave. Scellez toutes vos fenêtres pour empêcher les retombées nucléaires de
pénétrer. Si vous devez sortir, retirez tous vos vêtements avant d’entrer à
nouveau.
De la même manière, aménager une
zone fermée à l’entrée de votre abri empêchera les retombées de pénétrer.
Scellez l’entrée, et usez de papier bulle ou de plastique pour empêcher la
poussière d’entrer.
Se préparer à un tel désastre
implique tout une variété de stratégies. L’Urban Guide For Surviving a Nuclear Attack est un bon
début, et aborde le sujet de l’abri de survie et celui des retombées.
Ressources additionnelles :
La menace d’un
évènement nucléaire, chimique, biologique ou radioactif est aujourd’hui plus
réelle que jamais. Bien que les citoyens américains et européens aient
tendance à penser qu’un tel évènement pourra toujours être empêché par les
services secrets et militaires, le fait est que des milliers d’individus
opèrent dans des cellules terroristes tout autour du monde, dont le seul
objectif est de tuer autant de personnes que possible.
Ils recherchent activement des
moyens de compromettre le système.
Ils l’ont
fait à New York en 2001. Ils l’ont fait à Londres, à Madrid, à Paris, à San
Bernardino et à Bruxelles.
Et ils recommenceront. Penser le
contraire serait naïf.
Préparez-vous. Parce qu’une fois
qu’une attaque aura eu lieu, il sera trop tard.