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Sachez que les plateformes en
dollars et les unions commerciales sponsorisées par le gouvernement des
Etats-Unis sont un échec total. Elles sont très mal pensées, et mal vendues.
L’effet en sera l’accélération du rejet graduel du dollar à l’échelle
globale. La guerre et les sanctions continuent de soutenir et de défendre le
dollar américain, mais il est insoutenable (en raison de la dette qu’il
porte) et indéfendable (en raison de l’hyperinflation que génèreront les
programmes de QE). Les dernières semaines ont été les plus catastrophiques
enregistrées depuis plusieurs années d’un point de vue psychologique. La
Banque asiatique pour le développement d’infrastructures, lancée par la
Chine, a récemment conquis le cœur de l’Australie et de l’Angleterre, mais
aussi de l’Italie, de la France, de l’Allemagne, de la Suisse, du Luxembourg,
et semble-t-il aussi du Japon. Un impact notoire a pu être relevé chez
l’imposteur kenyan, qui fait de son mieux pour contenir les dommages. La
Turquie a rejoint la nouvelle banque cette semaine Sachez que cette banque
est destinée au développement de projets. Elle vise à instaurer une fonction
plus claire pour la nouvelle Banque pour le développement également promue et
financée par la Chine. C’est cette dernière qui est le véritable Cheval de
Troie. J’ai déjà expliqué que cette banque aurait pour objectif de convertir
des bons du Trésor américain, des obligations européennes, britanniques et
japonaises en or, et formerait la banque centrale de l’or des BRICS. Le
processus de conversion fera flamber le prix de l’or jusqu’au-delà des 10.000
dollars par once, mais dans le plus grand secret. C’est quelque chose qui
devra être fait, afin que le système financier global retrouve une structure
stable et équitable.
Avec les défauts de la Grèce
et de l’Ukraine qui approchent à grands pas, les grosses banques Occidentales
font constamment face à une faillite imminente. Mais la menace la plus
immédiate est sans aucun doute la dette des nations émergentes, qui est fixée
en dollars. La dette de ces pays a augmenté de 20% en raison des
transformations survenues en matière de devises. Avec l’échec des devises
d’un côté et l’abandon de la plateforme bancaire de l’autre, le Roi dollar
n’a plus de jambes, se retrouve castré, couvert d’acné, accablé par les
preuves de voyeurisme à travers les fenêtres des chambres de ses alliés, et
par les assassinats de bien trop de civils. Le Roi dollar a besoin de faire
un détour par les pompes-funèbres puis par le cimetière, détour qui se fera
en faveur de l’étalon or. La route a été tracée. L’étalon or renaîtra du
commerce, et non du guichet du Forex. Un peu plus
tard, les systèmes bancaires centralisés se débarrasseront de leurs bons du
Trésor. En naîtra QE4, puis l’effondrement du système de franchise des
banques centrales occidentales. Apparaîtra ensuite le New Scheiss
Dollar sur un plateau d’argent. L’or gagnera la partie, il ne reste plus qu’à
savoir quand, comment, et quelle sera l’ampleur de la destruction économique
qui en découlera.
L’impact sur les mines d’or
et les champs de pétrole
Deux importants secteurs
économiques auront un lourd impact sur le marché et le prix de l’or. Le
secteur minier aurifère est en phase de ralentissement. Il diminue sa
production, voit ses profits disparaître, ce qui n’ira pas sans affecter
l’offre sur le marché. Je fais ici référence au marché physique, et non à la
charade papier gérée par les shamans de Wall Street et de Londres. Le secteur
énergétique marginal ralentit lui aussi, la production des projets de schiste
s’arrête, les profits disparaissent, ce qui affectera plus le secteur
financier que l’offre sur le marché pétrolier. Alors que la production d’or
ralentit, les obligations du secteur de schiste devraient imploser à
l’approche d’une nouvelle crise des subprimes. Les
Etats-Unis sont dévoués aux subprimes, ne
connaissent rien que les subprimes, dépendent des subprimes, et s’étoufferont sur les subprimes.
Le dollar américain est une devise de subprime. Le
terrain vague de la production minière et de l’énergie de schiste aura un
effet sur le marché de l’or, mais d’une autre manière. Ensemble, ils
contribueront à l’échec du Comex et du LBMA. Notons que le Comex n’a pas
livré de contrat à terme sur l’or depuis le mois de juin 2012.
Avec un secteur minier en
péril et un secteur de schiste en déclin, le marché de l’or devrait être
alimenté à la fois par la réduction de la disponibilité d’or et de la
monétisation par la Fed de la dette des sociétés énergétiques.
Certaines pourraient penser
que le marché absorbera simplement le défaut de la dette du secteur de
schiste. J’en doute fort ! Les sociétés énergétiques sont liées de très
près à Wall Street et aux bureaux du gouvernement des Etats-Unis. Ils ont
géré le système pétrodollar grâce à
l’or arabe et les politiques gouvernementales des Etats-Unis depuis quatre
décennies. Ils ont encore leur mot à dire
au sein du gouvernement, au point de pouvoir imposer leur veto sur les
sanctions contre la Russie. Avec la réduction des réserves d’or et la
monétisation continuelle de la dette par la Fed, le dollar est condamné, tout
comme le Comex. Le monde célèbrera la fermeture du Comex comme il aura par le
passé célébré la chute d’une entreprise criminelle. Sachez que la dette du
secteur énergétique sera monétisée alors même que les systèmes bancaires
étrangers se débarrasseront de leurs bons du Trésor américain, ce qui forcera
sûrement la Fed à lancer QE4. La Fed n’est plus crédible. La voix de Yellen n’a pas la portée de celle de Bernanke,
de la même manière que la voix de Jacob Lew n’a pas
la portée de celle de Greithner. Mais Bernanke et Greithner ne sont
que des nabots en comparaison à Greenspan et Paulson.
La caste diminutive est en place pour présider sur l’échec.
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