Frustrée par l’afflux de
réfugiés venus de Syrie, de Somalie et d’autres pays en guerre, la Norvège
prend des mesures pour lutter contre l’invasion culturelle de l’Europe.
Plutôt que de faire de
fausses promesses à ses citoyens, la nation de Scandinavie, souvent nominée
en tête du classement mondial du niveau de vie, propose de payer les
demandeurs d’asile afin de leur éviter une longue attente bureaucratique et
de pouvoir les renvoyer chez eux.
Comme le rapporte Fox News :
Une famille composée de
deux parents et de deux enfants est autorisée à demander jusqu’à 9.300
dollars et un transfert gratuit jusqu’à son pays d’origine, a expliqué le Bureau
norvégien de l’immigration. Plus de 900 personnes auraient déjà accepté l’offre.
« Les réfugiés
pensaient qu’en se rendant en Norvège, ils pourraient obtenir protection
rapidement », a expliqué le directeur du Bureau norvégien de l’immigration
à la chaîne d’information locale, NRK.
Mais les demandes de
regroupement familial peuvent parfois prendre plusieurs années, et un nombre
accru de réfugiés qui fuient les zones de conflit du Proche-Orient et d’Afrique
ne souhaitent pas attendre si longtemps.
Les dirigeants
norvégiens ont activement insisté sur l’idée que les réfugiés ne seraient
simplement pas acceptés, et qu’ils devraient cesser d’arriver.
Comme le rapporte The Local :
Beaucoup de personnes
arrivent de Syrie, d’Irak, du Proche-Orient et d’Afrique dans l’espoir d’être
rapidement protégées, et ne souhaitent pas attendre des mois ou des années
avant d’être autorisés à entrer dans le pays. « Ils pensaient qu’ils
auraient la possibilité de travailler ou de faire des études – et pour
certains de faire venir leur famille en Norvège… »
Pendant très longtemps,
la Norvège n’a plus été capable de renvoyer les réfugiés somaliens chez eux,
mais maintenant qu’elle le peut, il y a des chances que les Somaliens qui ont
la possibilité de partir accepteront un retour assisté dans leur pays.
Les chiffres du Bureau norvégien
de l’immigration montrent que plus de 900 personnes ont déjà demandé une aide
financière pour quitter la Norvège.
Pourquoi la Norvège
est-elle prête à payer 10.000 dollars par famille ?
Les Européens sont
furieux des pressions que leur impose la vague actuelle d’immigration, et
notamment celle des personnes venues de Syrie, qui semblent apporter avec eux
les pires cas de conflits culturels entre la civilisation occidentale et l’Islam.
La Norvège a récemment fait afficher
des affiches dans les pays d'origine des réfugiés pour
les dissuader de venir et leur faire comprendre qu’ils pourraient se voir
refuser le droit d’entrée.
La Norvège a commencé à
publier des annonces dans les journaux afghans pour dissuader les gens à
demander l’asile auprès du pays de Scandinavie. « Notre objectif est de
persuader les gens de ne pas vendre leurs possessions pour mettre leurs vies
entre les mains de trafiquants d’êtres humains. Ils risquent fortement d’être
renvoyés dans le pays duquel ils proviennent », a expliqué Joran
Kallmyr, secrétaire du Ministère de la justice.
Les annonces, intitulées
« renforcement des régulations sur le droit d’asile en Norvège » et
publiées en Anglais et en Dari en première page de deux journaux afghans,
explique que les personnes provenant de zones d’Afghanistan considérées comme
étant sécurisées ou qui disposent d’un droit de résidence dans un autre pays
seront renvoyés chez eux, par la force si nécessaire.
Et il ne fait aucun
doute que la population européenne ressente les tensions de la crise des
réfugiés.
La Suède a enregistré
tant d’incidents impliquant des immigrants qu’elle est désormais baptisée capitale européenne du viol.
D’autres pays d’Europe
comme l'Autriche
et l'Allemagne ont vu leurs citoyens se ruer sur tout ce
qui pourrait leur permettre de se défendre, et les ventes de gaz poivré
ont atteint des records.
Pour la Norvège, la
solution vaut largement son coût. La procédure maintient le respect pour les
individus impliqués – en comparaison à d’autres politiques d’immigration – et
supporte les familles qui décident de rentrer chez eux ou dans un autre pays
plus accueillant.
L’Organisation
internationale de l’immigration, qui prend en charge les demandes de retour
assisté et porte conseil aux familles concernées, a qualifié la politique de « sécurisée
et décente ».
Rien ne nous dit que ces
réfugiés ne prendront pas le prochain avion pour n’importe quel autre pays d’Europe,
mais si la politique fonctionnait pour la Norvège, d’autres pays pourraient
suivre son exemple. Les Américains apprendront peut-être eux-aussi qu’il
existe un équilibre entre l’immigration et l’intégrité d’une société.
Comme l’a expliqué l’un
des lecteurs de The Local, c’est un « bon investissement, surtout si
l’on considère que l’alternative serait de verser de l’argent à ces gens et
aux générations à venir depuis le berceau jusqu’au cercueil ». Ces
paradis européens du socialisme ne tarderaient pas à se désintégrer s’ils
devaient payer de quoi survivre aux millions de réfugiés qui demandent à être
assistés.